La Philosophie De l'Histoire Et Son Contemporain
Rapports de Stage : La Philosophie De l'Histoire Et Son Contemporain. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresprétendre pouvoir définir de manière certaine le devenir historique. Une philosophie de l'Histoire, quelle, qu'elle soit, fait comme si l'histoire était achevée, et que la courbe de l'humanité est définitivement tracée, si bien qu'on peut connaître à l'avance sa fin et sa parfaite trajectoire. Or il ne faudrait pas oublier que l'Histoire est l'explication inachevée et constamment remanié d'une réalité elle-même incomplète et jamais fermée, parce qu'elle existe continuellement dans le temps : le devenir historique. Nous pouvons en déduire que la connaissance de la totalité historique nous est difficile sinon interdite. Ces questions nous intéressent car nous sommes tous dans cette classe, des êtres historiques essayant de connaître leur propre histoire. Et l’histoire nous permet de mieux comprendre l’art et son évolution. Doit-on renoncer à toute philosophie de l'Histoire? Je ne le pense pas mais il faut prendre conscience que la philosophie de l'Histoire est liée à des positions d'ordre métaphysique sur : le temps, la liberté, le sens de l'évolution, la signification générale de la vie humaine. Il faut en prendre pleinement conscience et alors, seulement, on aura le droit d'être, avec lucidité, partisan de la vision chrétienne, hégélienne ou marxiste des choses. On le sera en sachant qu'on y engage toute une métaphysique.
Qu’impliquerait le fait que toute histoire soit histoire contemporaine ? Peut-on accepter une telle délimitation? Les faits passés ne peuvent-ils prendre leur sens que par rapport au présent ? Et celui-ci étant en perpétuel changement (le présent ne peut rester le présent, il se transforme obligatoirement en passé), comment alors concevoir qu’il puisse y avoir une histoire ? L’historien cherche à affirmer l'extrême objectivité de sa discipline. Il veut établir des certitudes, etc. Or, l’interprétation de cette phrase, c'est que, à chaque fois qu'un historien fait de l'histoire, il nous enseigne plus sur son présent à lui que sur le passé qu'il étudie. Par exemple, les interprétations historiques changent selon les périodes pendant lesquelles elles sont racontées. On n'enseignait pas du tout la Révolution française de la même manière sous Napoléon III et de nos jours. Quel statut de l’histoire est mis à mal par cette phrase ? Elle nous invite à nous méfier des démonstrations historiques, et à les considérer avec une plus grande précaution. Elle fait de l'histoire un champ pour l'histoire elle-même.
La culture populaire comme le cinéma par exemple, s’imprègne d’interrogation philosophique. Le film est un moyen de proposer des réponses, aux interrogations, qu’on peut se poser sur le sens de la vie, de notre existence, notre rôle à jouer, les moyens qu’on a à disposition pour se réaliser, faire quelque chose de cette vie qu’on nous offre ou
nous impose. Peut-on inverser ce à quoi on est prédisposé ? Serait ce trop ambitieux de se vouer corps et âme, dans le projet de réussir ce pour quoi nous avons le moins (voir aucun) atout ?
Little miss sunshine, réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris est l’exemple même de ses réflexions. Le film raconte l’histoire d’une famille sous haute tension qui entreprend un voyage vers la Californie pour permettre à la petite fille Olive de participer à un concours de beauté, little miss Sunshine. On suit les aventures rocambolesques, accidents et détours, de la joyeuse bande à bord du minibus.
Le début du film propose une galerie de portraits. C’est un portrait d’une famille américaine en apparence banale. On assiste à leur quotidien. Mais surtout on découvre que chaque personnage est à part et qu’il n’est pas ce qu’il voudrait être.
Olive, un peu boulotte, voit tout ce qu’elle n’est pas et ce qu’elle rêverait d’être. Son obsession est de devenir Miss America. Elle ne ressemblera certainement jamais à la créature qu’elle découvre à l’écran.
Pour M. Hoover, le monde se divise entre les gagnants et les perdants. Il incarne la philosophie américaine de la réussite. Le just do it américain. Il veut que sa fille soit une gagnante. Il est pressé, passe son temps au téléphone. Mais cela contraste avec la réalité elle-même. Il fait sa conférence dans une salle vide. Il attend un coup de fil qui ne vient pas.
Dwayne veut devenir pilote d’essai. Il est loin d’avoir l’allure d’un sportif. Il s’entraîne pour cela. .Mais il n’est qu’un lecteur de Nietzsche. Il ne parle plus et communique seulement par écrit.
Le grand père rêve de rester jeune. On le voit grâce au décor dans lequel il se trouve et dans sa manière de s’habiller. Il passe du temps avec Olive pour la faire répéter. Il parle vulgairement.
Le frère de Mme Hoover incarne lui aussi le monde des perdants. Il a fait une tentative de suicide. Il est homosexuel. Il est spécialiste de Proust et n’a pas obtenu une bourse qui est revenue à un de ses collègues dont il est le rival. Il est à l’exact opposé du père.
Finalement, Mme Hoover est celle qui prend les choses en main. Elle prend sans cesse des initiatives et fait le lien entre tous les membres de la famille. Chaque personnage, à part Mme Hoover, est un marginal. Chacun a le rêve de devenir autre qu’il n’est et tous vont s’embarquer dans l’aventure de Little miss Sunshine.
On découvre dans ce film plusieurs thèmes aborder et analysés. Premier thème : artifice et vérité. Le monde des concours est un monde superficiel. Tout est faux, surfait et kitch. Olive ne ressemble pas du tout aux
...