La Socialisation
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La vigueur socialisatrice de la famille se manifeste aussi dans la transmission d’engagements politiques, religieux et moraux.
b) Ecole et reproduction sociale
Doc. 12 et 13 p. 117 et doc. 17 p. 119
Si l’école joue un rôle important dans la socialisation, à travers l’instruction et les normes de vie collective qui y sont transmises, la socialisation scolaire se traduit largement par un phénomène de reproduction sociale.
La reproduction sociale est la tendance du système social à se perpétuer, à se reproduire dans le temps : maintien des inégalités, des rapports sociaux, conservation de la structure sociale, pérennisation des formes socioculturelles.
Pérennisation (oralement) : attribution d’un caractère durable et permanent
Doc. 9 p. 115
3) La socialisation secondaire
La socialisation secondaire est l’adaptation, tout au long de la vie, des individus à leur environnement social qui lui-même évolue au cours de la vie.
a) Milieu professionnel et socialisation
Docs 18 et 19 pp 120 et 121
Il existe une socialisation dans le milieu du travail. Tout nouvel employé doit montrer à ses pairs qu’il partage les mêmes valeurs qu’eux pour être accepté. Aussi, l’entreprise participe à la socialisation de son personnel à travers les rythmes, les habitudes et les rôles qu’elle impose.
b) Eglises et socialisation
Doc. 20 p. 121
La vocation des Eglises est de propager une religion qu’elles pensent universelle. Elles sont donc au cœur de la production et de la reproduction des valeurs référentielles d’une société, ou d’un groupe social.
c) Télévision et socialisation
Découvrir p. 120
La socialisation peut s’effectuer à travers les documentaires qui sont instructifs, mais aussi à travers les émissions sportives, de variétés, les jeux, etc. puisqu’il s’agit en fait d’une représentation de la société proposée aux téléspectateurs. A travers les valeurs véhiculées, un certain apprentissage de la société se forge.
C Les faiblesses du processus de socialisation
1) La déviance
Il s’agit d’infractions aux règles d’un groupe, de conduites que les membres d’un groupe ou d’une société réprouvent parce qu’ils les jugent non conformes à leurs normes ou à leurs valeurs. La déviance est le résultat d’un jugement, et non un comportement en soi. Il n’y a pas de déviance en soi, mais il y a déviance par rapport à des normes jugées importantes par le groupe, c’est-à-dire par rapport aux normes sociales. La déviance est donc une notion relative.
2) La délinquance
Il s’agit d’actions qui violent la loi établie. Celles-ci font l’objet d’un jugement de la société à partir de normes juridiques, et elles sont sanctionnées par les tribunaux.
3) L’exclusion
Il s’agit de la rupture du lien social. Les individus sont atomisés, isolés ; ils n’appartiennent plus à des groupes de référence et, de ce fait, perdent leurs repères sociaux. Cette situation provient souvent d’un processus cumulatif de handicaps (sans-domicile fixe, chômeurs de longue durée, etc.).
D Les théories de la socialisation
1) Les conceptions déterministes
Selon la conception déterministe, l’individu est conditionné par son milieu social, il en est le prisonnier. Les analyses culturalistes sont représentatives de ce courant. Elles estiment que l’individu est fortement influencé par son milieu culturel et que celui-ci détermine des personnalités de base différentes d’une culture à l’autre. C’est pourquoi les Américains sont différents des japonais ou des Français.
La conception fonctionnaliste reprend l’idée de détermination de l’individu par le groupe en stipulant que l’individu doit apprendre son rôle dans la société à travers le processus de socialisation. Il doit devenir conforme aux attentes de la société pour pouvoir y être intégré.
2) Les conceptions interactionnistes
Ces conceptions s’opposent au fonctionnalisme qui minimise le jeu des relations individuelles.
a) La conception de Mead
Pour le sociologue Américain George Herbert Mead (1863-1931), la socialisation est le produit des interactions entre les individus. Il développe dans L’Esprit, le soi et la société, l’idée que l’individu assume lui-même sa socialisation face aux autres partenaires de l’action sociale. L’enfant construit son identité sociale, que Mead appelle le soi, dans ses relations avec ses parents. Au fur et à mesure de son développement, il intériorise les normes en vigueur et les personnalités parentales s’effacent au profit d’une entité abstraite, l’autrui généralisé, qui représente ce que le reste de la société attend de lui.
b) La conception de Piaget
Le psychologue Suisse Jean Piaget (1896-1980) considère la socialisation comme un apprentissage des règles morales qui permettent à l’enfant de vivre en groupe. Il admet que les règles peuvent évoluer en fonction des interactions existant entre l’individu socialisé et les socialisateurs. Cependant, les capacités de l’enfant restreignent les capacités de socialisation et il lui faut attendre d’avoir 12 ans pour comprendre la nécessité des règles.
Les stades
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