Le Commenteaire De Le Poète S'En Va Aux Champs De Victor Hugo
Rapports de Stage : Le Commenteaire De Le Poète S'En Va Aux Champs De Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresst animée et vivante. Elle est comme une sorte de public qui lui observe attentivement ; il y a une interaction entre elle et le poète. Tout d’abord, il est entouré par des fleurs. L’utilisation d’adjectif impersonnel toutes (vers 3) accentue que toutes les fleures ont remarqué le poète, tout le monde l’a aperçu. Dans les vers 4 et 5 il y a une anaphore (Celles qui des), qui crée un effet d’insistance. Le paysage est vraiment gaie et éclatant : il y a des fleurs rouges comme rubis, des vertes comme les queues des paons, des fleurs d’or et bleues. Ce sont des couleurs primaires. Cette image évoque le rococo avec son style décoratif et des ornements floraux. Dans le vers 6 l’insistance est exprimée de nouveau par le parallélisme (les petites fleurs). Les fleurs sont personnifiées : dans le vers 3 elles voient, dans le vers 7 elles l’accueillent, dans le vers 10 elles parlent. Elles ont des caracteristiques des jeunes filles qui veulent plaire au poete: « Prennent […] de petits airs penchés ou de grands airs coquets, » (vers 8 – 9). Pourtant, elles sont aimicales et bienveillantes: pour l’accueillir (vers 7), familièrement (vers 9). C’est comme le poète était l’un d’eux, il est accepté par eux. Les paroles des fleurs (vers 10) font allusion à l’aspect complémentaire du poète : l’amoureux. Il s’agit de l’amour heureux, doux et léger, comme les fleurs et le paysage qu’on vient de décrire. Cet amour ne déchire pas l’âme et ne cause pas de troubles, mais est la source de plénitude, de bonheur et d’équilibre.
Le vers 10 divise le poème en deux dizaines juxtaposés, formés chacun d’une seule phrase qui aboutit symétriquement aux paroles prononcés par les petits fleurs et par les grands arbres. Dans la seconde dizaine le thème de la nature animée continue. En fait, thématiquement il n y pas de rupture : la conjonction et au début de vers 11 crée un effet de continuation et de cohésion. C’est le paysage, l’atmosphère qui change. Le poète continue son chemin dans un bois sombre, ténébreux, lourd et un peu sinistre. Des mots jour et ombre (vers 11) dans la même phrase forment un oxymore qui crée un contraste. Confuses voix (vers 11) évoque le tumulte, le bruissement des arbres. On voit que le bois est vieux : les arbres sont grands (vers 12). Le mot profond dans le même vers pose une question. D’un côté se mot exprime la dimension contraire de celle de grande qui exprime ici la qualité de ce qui est haut, dimension verticale considérable, grande taille tandis que profond exprime distance au-dessous de la surface du sol, mesurée de haut en bas. De l’autre côté profond correspond au caractère de ce qui est intense, durable, de ce qui, dans le domaine de la vie intérieure, atteint la personne au plus intime d'elle-même. Donc, ce mot crée un effet d’ambivalence quoique plus probablement son but soit de souligner le caractère sérieux et pensif des arbres. Le verbe vivre ut est de souligner le caractere de exprime ici grandeur, mais profond - dans le vers 12 souligne la personnification des arbres. La personnification continue dans le vers suivant par le mot vieillards attribué aux arbres (vers 13). La vieillesse des arbres est mise en relief aussi dans le vers 14 par des mots ridés et vénérables. Le mot noir est le seul couleur qu’on peut trouver dans la deuxième dizaine du poème, ce qui crée un contraste avec la première où plusieurs couleurs on été mentionnés. Noir et appesanti (vers 15) accentuent le caractère sombre du milieu. Avec des mots comme ulémas, qui est docteur de la loi musulmane, interprète du Coran, et muphti, qui est jurisconsulte, généralement attaché à une mosquée, donnant des avis sur des questions juridiques et religieuses, l’auteur d’un côté introduit des éléments exotiques, ce qui est typique a lyrisme romantique, mais de l’autre insiste sur l’autorité et sagesse des ces arbres.
Ici on voit bien les contrastes entre les deux parties du poème, on oppose jeune-vieux, petit-grand, féminin-masculin, vain-profond. Pourtant le poète est apprécié par les uns et par les autres. Les arbres comme des fleurs saluent le poète et se penchent vers lui. Malgré leur âge mûr ils l’acceptent et le reconnaissent. Comme dans la première partie on peut trouver ici de l’insistance exprimée par le parallélisme dans le vers 17 : « Leurs têtes de feuillé et leurs barbes de lierre ». Le mot contempler utilisé dans le vers 19 nous déplace aux premiers vers du poème : au début le poète admire la nature, au fin c’est la nature qui admire le poète. Un effet de retour, de la intégralité est crée ainsi. Et pas seulement au sein du poème mais de tout recueil puisque la contemplation est vraiment son élément centrale. Et comme la première partie, la deuxième fini par des mots prononcés par les arbres qui souligne une de caractéristiques du poète – le rêveur.
Équilibre intérieur et extérieur du poète est aussi exprimé par la versification du poème. Premièrement, il faut noter que le poème se consiste d’une seule strophe ce qui souligne la cohérence de la harmonie l’intérieur du poète avec l’harmonie extérieur de la nature. Il n y a pas de rupture entre ces deux aspects. Des rimes plates créent un rythme très arrangé ce qui exprime un ordre. Des rimes aussi ajoutent de la sonorité et fait le poème ressembler à une chanson, ce qui est propre à la poésie lyrique.
Le poète s'en va aux champs rappelle le tableau de peintre allemand Caspar David Friedrich Voyageur au-dessus
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