Le texte argumentatif.

Le texte argumentatif

Les discours philosophique portent sur le sens de la vie, au monde. Ils ne cherchent pas à expliquer mais à donner des morales et à trouver un sens aux problèmes humains. Voici une des problématiques : quels sont les critères qui nous permettent de distinguer le vrai du vraisemblable? Dans un premier temps, je répondrais à  la question en donnant ma thèse, puis j’élaborerais sur les deux formes de discours dans le poème de Parménide.

En premier lieu, le vraisemblable est semblable au vrai, mais sans l’être vraiment alors que le vrai est la vérité. C’est comme nos opinions. Elles ne sont pas vraies et on ne peut pas en tenir vraiment compte car elles ne sont pas démontrées mais elles ne sont pas toutes autant fausses car elles peuvent être vrai à l’occasion. L’opinion est ni vraie ni fausse, elle est vraisemblable. De plus, le vrai est la réalité, la raison, le logos divin, qui est à la base du immobilisme. Alors que le vraisemblable qui est à la base du relativisme et du mobilisme, est l’apparence et le discours humain.

En second lieu, dans le poème de Parménide, il s’attarde sur deux possibilités logiques : l’être et le non-être. Selon lui, l’être est et le non-être n’est pas, « […] les seules voies de recherche ouvertes à l’intelligence; l’une, que l’être est, que le non-être n’est pas, chemin de la certitude, qui accompagne la vérité; l’autre, que l’être n’est pas et que le non-être est forcement, route ou je te le dis, tu ne dois aucunement te laisser séduire. ». L’être est la vérité, il ne fait qu’un avec la pensée. Alors que le non-être est changeant et est une éphémérité. Entre la raison et les sens, il choisit la raison car d’après lui, rien ne peut se transformer et que nos sens sont toujours trompeurs. Le discours divins est une réalité, il est intelligible et logique. C’est l’être immobile, inengendré et éternel.

En troisième lieu, le discours humain est l’expérience sensible, une multiplicité, il est en mouvement et engendré. Il est vraisemblable. Ce discours se rapproche plus vers la théorie d’Héraclite (le mobilisme) qui fait confiance aux sens dans les recherches des connaissances et que tout se transforme. Il en est de même pour Protagoras, un relativiste que d’après lui, « L’homme est la mesure de toutes choses : de l’existence de celles qui existent et de la non-existence de celles qui n’existent pas. ». Pour lui, il n’y pas de vérités (logos divin) mais que des opinions (logos humain). Les connaissances proviennent de nos sens donc chacun à sa propre vérité, « l’homme n’a pas accès au choses elles-mêmes mais uniquement au chose telle qu’elles lui apparaissent. Aussi elle apparaissent de différemment a chacun selon ses sensibilité. Ce qui est ou n’est pas est relatif a chacun. ».