Les Enfants De L'immigration Sont-Ils Membres À Part Entière D'une Sous-Culture Jeune ?

s en France, se sentent plus proche de la culture de leurs ancêtres. En effet, d’après ce que l’on peut constater avec les sondages SOFRES réalisé auprès des jeunes magrébins de 18 à 31 ans pour Le Nouvel Observateur, 20% des sondés ne se sentent pas intégré aux traditions occidentales et son plutôt voués aux cultes enseignés par leurs parents. Cela peut sembler normal, puisque l’on suit en général les règles et les valeurs imposées par ceux-là. Ce type de phénomène est perçu par certains sociologues comme étant « une mode ». Prenons l’exemple de Begag, qui pense que ce n’est qu’un phénomène social et temporaire et que c’est une façon de rendre hommage a ses ancêtres. Mais, nous pouvons remarquer que cet article paru dans Le Nouvel Observateur, est de 1993, et qu’aujourd’hui, ce fait est encore observé. Donc est-ce vraiment une mode à part entière ? Probablement que non, juste une fierté d’avoir des héritages culturels différents des autres jeunes.

Les enfants d’immigrés développent leur propre culture, plus couramment nommée par le nom de culture « Beur » qui provient du verlan de « a-ra-beu » qui a donné « beu-ra-a » puis la contraction « Beur ». Celle-ci, survenue dans les banlieues et influencée par les films Américains, a pour but de les remarqués, de les différenciés des autres jeunes. Elle se caractérise par de multiples façons, et un ensemble de comportements propre aux originaires du Maghreb : un genre de musique (Rap), des modes vestimentaires, des films cultes, une littérature, cinéma, humours « Beurs » etc., qui peuvent parfois exprimer le mal-être de ces français que les clichés décrivent comme « partagés entre deux cultures ».

Les enfants d’immigrés se sentent en majorité intégrés, le sondage nous montre qu’ils sont 71% du même avis, ce qui est la majorité, mais malheureusement, pas la totalité. Ensuite, on peut voir que d’après un extrait « Le Monde Diplomatique » paru dans Manière de voir, les jeunes issus d’immigration veulent devenir Français à part entière aux yeux des autres, c'est-à-dire ne plus subir de discrimination au quotidien (comme la discrimination à l’embauche) et ne plus être stéréotypé comme étant « arabe ». Pourtant, ils sont Français, puisqu’ils sont nés sur le sol de ce pays, mais certains, entretiennent toujours l’image du voleur ou du casseur dans les cités, de plus en plus forte depuis les émeutes qui ont frappées les citées en 2005…

« Les jeunes Maghrébins », comme je l’ai expliqué précédemment, développe son propre langage, mais quel jeune aujourd’hui n’adopte t-il pas un langage particulier ? Tous les jeunes utilisent un langage bien spécifique (par exemple le « langage sms »), c’est une façon de se démarquer des « anciens », de ne pas se faire comprendre … Après, oui les langages différent entre les jeunes de différentes cultures, mais c’est tout de même, un principe général. Après, les gouts musicaux et autres apportés par les immigrés tel le « Rap », se démocratisent aujourd’hui. En effet, beaucoup de monde en France a déjà écouté du Rap, a déjà manger dans un restaurant arabe … Enfin, le développement de la culture de banlieue, n’est pas spécifique aux « Maghrébins » puisque, il y a des Français de pure souche qui vivent dans ces citées, mais aussi de multiples cultures ! Donc c’est un mélange de culture, et de sous-culture jeune. L’expression « Black, Blanc, Beur » reflète bien cette réalité.

D’après ce que nous avons pu découvrir précédemment, les jeunes de l’immigration peuvent avoir une insertion difficile