Les Essais - Montaigne

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* L’auteur se joue des hommes «qui est exposée aux atteintes de toutes choses». Homme n’a aucun pouvoir ni intellectuel, ni physique. Il est à la merci de tous. Impression pas de connaissance = pas de pouvoir encore une fois.

II/ La présence de Montaigne dans ce texte

* Montaigne retranscrit sa révolte contre les Hommes qui cherchent à tout prix les connaissances qui ne leurs sont pas accessibles. Utilisation d’un champ lexical de la cupidité «cette misérable et chétive créature» «les sots et les méchants» «chose aussi ridicule». L’auteur semble désespéré par les humains. Il souhaite montrer qu’il existe une grande différence entre lui et les autres.

* On comprend la présence de l’auteur à travers les pronoms possessifs à la première personne et de verbes conjugués à la première personne du pluriel «qu’il me fasse» «considérons» qu’il nous montre». Utilisation de nous permet de donner plus de force à son jugement.

* L’auteur part d’une expérience personnelle pour donner une loi plus générale et la faire partager aux lecteurs «qu’il me fasse comprendre» « elles concernent en ce cas, peu de gens». Utilisation du présent de vérité générale. Auteur montre ainsi qu’il sait de quoi il part et établit ainsi une relation de confiance avec le lecteur.

* Cet extrait se présente comme un exposé où l’auteur tente de convaincre et d’informer les lecteurs. En effet, nous savons que Montaigne était un grand rhétoriqueur et donc qu’il était aisé pour lui de faire par de son point de vue « Considérons donc» «Voyons combien». Multiplication des questions rhétoriques «Ont-elles été octroyés» «Qu’est ce qui lui a persuadé» «Est-il possible». L’auteur cherche ainsi à impliquer le lecteur dans ce qu’il dit, les réponses étant évidentes il n’attend pas de réponse.

* Utilisation de déterminants démonstratifs et possessifs de la 3ème personne «de ses armes» «sa force» «de son être» « ce bel équipage» «ce peu de gens». L’auteur montre ainsi qu’il ne se sent pas concerné et qu’il essaie d’établir une distance entre les Hommes et lui.

* L’auteur nous dévoile son admiration pour la connaissance «de la voûte céleste» «la lumière éternelle». Pas de connaissances = indignes.

Conclusion

Dans cet extrait des Essais, Montaigne est à l’opposé de son éducation humaniste. En effet, le lecteur à l’impression que l’auteur n’a aucune confiance dans les Hommes et qu’il l’air d’être déçu par cette cupidité et par ce manque de connaissance.

Montaigne donne l’impression qu’il se sent supérieur aux Hommes.

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