DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Les limites de la perception

Dissertation : Les limites de la perception. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Janvier 2018  •  Dissertation  •  2 035 Mots (9 Pages)  •  895 Vues

Page 1 sur 9

'il ne faut donc pas se demander si nous percevons vraiment un monde, il faut dire au contraire : le monde est cela que nous perçevons.'' disait  Maurice Merleau-Ponty dans Phénomenologie de la perception. Cette realité que nous pensons vraie serait-elle unique pour chaque individu ?

Puisque la perception est une interpretation des sensations, nous allons nous interroger quand à l'objectivité de cette perception. Dans la perspective ou la perception est  singuliere pour chaque individu, doit on se méfier de notre perception du monde dans lequel nous vivons?

Il s'agira dans un premier lieu de définir la perception, qui ne se limite pas à une somme de sensations, pour montrer qu’au contraire elle peut être un pas vers la connaissance. Cependant, nous verrons en quoi une perception, qui s’appuie sur les sens, risque d’être un facteur d’illusion et d’erreur.  On verra enfin les limites de cette perception et l'impossibilité d'accéder à une réelle connaissance.

I)Qu'est ce que la perception ?

 Percevoir c'est recevoir un contenu sensible, c'est à dire que nous avons une experience du monde, nous voyons des choses qui se refletent à l'interieur de nous même, et nous en avons conscience. Mais en son sens on pourrait confondre conscience et sensibilité : pour avoir conscience il faut qu'il y ai un monde devant nous pour le percevoir. Cette perception est un processus de reconnaissance. Ce monde qui gravite autour de nous n'est pas qu'un magma sensible de choses, puisque nous arrivons a reconnaître ces dernieres et que je suis capable de leur donner un nom. Dans la perception il y a l'idée d'un contenu sensible mise en forme, et un sujet auteur de ses perceptions, c'est à dire qu'il est actif dans la mise en forme du monde qu'il voit devant lui. Le philosophe Lock affirmait que la perception ammène des idees dans la perception, c'est l'idee de sensations qui vont etre liées a notre exp du monde et vont pouvoir se combiner a l'interieur de notre esprit : les idées vont faire le lien entre les choses. Cependant devons nous nous méfier de la perception dans la mesure ou celle ci peut être mêlée à l'apparence ? C'est a dire que si ce contenu sensible est erroné car nous ne voyons pas la bonne chose, que risque t'il de se passer ? Risquons nous de voir les apparences des choses et non les choses elles même ?              

Si Berkeley affirme dans PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE « exister, c'est être perçu », c'est parce que pour lui les realités du monde n'existent pas en dehors du fait qu 'elles sont perçues par un sujet. Le monde n'existerait qu'a travers nos perceptions : nous ne pouvons pas affirmer alors qu'il existe un monde indépendamment de ce que nous percevons, en outre un monde unique pour chaque individu.La perception est la saisie par l'esprit de la realité exterieure par l'intermerdiaire de ses sens. C'est à dire que la notion de perception constitue le rapport premier qu'entretient l'homme avec le monde exterieur. En ce sens elle nous permettrait d'acceder a la connaissance puisque comme nous l'avons vu, percevoir c'est recevoir des données qui proviennent des sens et qui nous permettent de comprendre le monde exterieur. On pourrait alors dire que la perception permet à un individu de connaître le monde exterieur qui l'entoure grace a ses capacités sensorielles. Cependant, la philosophie et la science tendent à séparer sensation et perception. En effet si les sensations ne sollicitent qu'un seul sens à la fois, la perception quand à elle serait l'ensemble des sensations brutes mais aussi de mondes sensoriels. Les sensations tactiles et visuelles serait-elles alors reliées dans la perception qu'un individu a d'un objet ? Cela voudrait dire que nous « voyons avec nos mains » et que nous « touchons avec nos yeux »Il La sensation est le resultat d'une information sensorielle transmise par le cerveau : on parle d'impression brute. C'est ainsi qu'un individu peut ressentir de la chaleur, un son, de couleur, par exemple, mais l'etre sentant est alors passif. Au contraire, la perception est plus complexe puisque l'individu doit former un jugement sur une sensation, autrement dit il doit être conscient.

La perception est elle le reflet de la realité ?

On oppose géneralement l’apparence et la réalité, c'est-à-dire la fausse et la vraie réalité. On définit "réel" par ce qui existe vraiment, objectivement. On dit que l’apparence est trompeuse, par exemple lorsque un visage sévère cache une âme tendre. Dans ce cas, l’apparence est physique, tandis que la réalité est en realité spirituelle et donc invisible. C’est la thèse de Platon. D’une façon générale, il pense que le monde physique et matériel n’est qu’une apparence, une sorte de copie du monde réel, qui est celui des Idées. Seules les Idées sont réelles alors que la matière est provisoire. Platon nous montre une version imagée de cette théorie dans « allégorie de la caverne » (La République). Les hommes sont enfermés dans une caverne, ignorant tout du monde extérieur, ils sont condamnés à prendre les ombres pour la réalité. Celle-ci n’est perceptible que par la connaissance intellectuelle.  Platon fait referance aux images, parce qu’elles ne sont que les copies des choses qui peuvent être naturelles ou fabriquées, qui sont elles-mêmes déjà des copies imparfaites d'une realité. Selon Platon la perception sensible d’un objet restera pour toujours imparfaite et déformante,  tandis que l'homme intellectuel prends en compte tous les aspects d’un phénomène et s’approche réellement de l’Idée, l’Etre de la chose.

A son tour Descartes affirme aussi que la supériorité de la raison et de l’intellect l'emporte sur la perception sensorielle. Pour lui les sens ne nous apportent aucune vraie certitude.  

Mais dans un sens, ce ne sont pas les sens qui nous trompent, mais c'est notre imagination, qui se traduit soit par manière fausse de juger. En effet il existe un nombre important d'illusions qui impliquent nos facultés sensorielles, autant que notre jugement. Ne pouvant atteindre la courbure de l’horizon, notre vue transmet à notre esprit que la terre est plate, que certaines étoiles brillent encore dans le ciel alors qu’elles ont  disparu en realité depuis des milliards d’années : cela est impossible à devenir si l'on ne pense pas au phénomène de la vitesse de la lumière, etc. Est-ce que nos sens nous trompent ? Dans un sens on pourrait dire que non puisque nous voyons  cette lumière, mais nous ne savons pas que les objets  n’existent peut-être plus. C’est donc plus une erreur de la raison : un jugement erroné ou une interprétation fantaisiste, plus qu’une illusion sensorielle. Or ces erreurs d’interprétation s’expliquent à leur tour par un mécanisme psychologique omniprésent :ce sont des croyances. C'est à ce moment là que le mot "illusion" prend tout son sens.

Dans une mauvaise perception, dans l'illusion, l'on voit ce que l'on croit : cela consiste à "se faire des idées" inconsciemment, parfois même l'homme a tendance a "prendre ses désirs pour la réalité"…

Dans la série X Files, Mulder ne voit partout des extra-terrestres que parce qu'il croit avec obstination à la thèse sur l'enlevement de sa sœur par ces extra-terrestres, et parce qu'il est aveuglé par le désir  de la retrouver.

Platon lie la perception au contenu sensible de nos experiences quotidiennes . Cependant le monde sensible correspond au monde de l'illusion des apparences. l'Allegorie de la caverne nous montre dans quelle grotte , prison nous sommes enfouis, dans notre conscience. Cette caverne nous empeche de voir les choses dans leur realité. Nous ne voyons que les ombres qui parcourent la caverne. dans ce monde des apparences nous sommes prisonniers de notre coprs puisqu'il est victime des illusions. Selon la theorie Fantasia : l'image de la realité peut être deformé à cause de la perception qui s'accompagne d'un jugement qui l'entraine dans la fantasma et donc l'illusion : cette erreur peut se transformer en doxa c'est à dire en opinion fausse. C'est donc le jugement quon ajoute a la perception qui serait faux. Par ailleurs c'est ce qu'affirme DESCARTE :  si notre sensation de voir une cire dure avec une certaine texture , odeur fondue  sensation est denuée de tout jugement c'est bien notre jugement qui va pouvoir affirmer que ces cires sont bien les memes ;  il met en exergue la capacité de juger dun evenement et de sa continitué

...

Télécharger au format  txt (12.4 Kb)   pdf (147.4 Kb)   docx (15.7 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com