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Les philosophies du XVIIIe siècle

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Par   •  23 Mars 2022  •  Cours  •  3 891 Mots (16 Pages)  •  344 Vues

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Les philosophies du XVIIIème : empirisme[a], Lumières[b] et Kantisme

On assiste à une inflexion doctrinale : la raison n’est plus considérée dans sa souveraineté, comme principe permettant une connaissance absolue, mais elle est considérée dans ses opérations, elle est constamment rapportée au sujet.

Le pôle d’unité des théories, ce n’est plus le monde, l’objet dans sa totalité, mais les sujets dans leur diversité.

C’est l’initiative rationnelle, la raison dans son déploiement qui est valorisée.

L’ordre n’est plus considéré comme donné, il est à construire.

Le projet moderne, le projet cartésien d’amélioration de notre condition par l’usage de notre réflexion rationnelle se trouve amendé : il est diversifié[c] (à travers le déploiement des sciences, des méthodes).

Principes mathématiques de philosophie naturelle (1687[d]), Newton, partir d’une observation des faits pour en inférer (sûrement en induire) des lois.

Le XVIIIème va trouver sa philosophie dans l’Essay concerning Human undestanding (1690) de Locke.

Voltaire dira qu’il ne sert plus à rien de faire de la métaphysique, Locke a déjà tout montré.

Pluralisation de la raison : diversification des sciences, empirisme, disposition critique

Critique : remise en cause, comparaison des positions, mise en tension.

Empirisme[e] [f]: Doctrine où toutes les connaissances, idées sont issues de la perception, de l’expérience.

Platon qui met en avant les idées et pourtant évoque perceptions, alors que pour les empiristes, les idées sont issues de la perception, il n’y a pas de monde des Idées.

Sensation/ perception : organique/ sensation accompagnée de conscience.

Empirie/ empirisme : Ensemble des données de l’expérience/ …

Ou bien je trouve dans mon savoir les règles d’une correspondance avec le monde extérieur, auquel cas j’aurai un savoir empirique et fondé, mais limité dans sa portée ; ou bien l’empirisme doit recourir, pour témoigner de sa correspondance avec le monde extérieur, à une construction théorique, auquel cas il accède à la généralisation mais risque de se contredire.

L’empirisme doit pour se constituer en vision philosophique donner ses principes or l’empirisme ne peut admettre de principe

  1. La théorie de la connaissance empiriste.

  1. La certitude des identifications : Locke

« Rien n’est dans l’entendement qui n’ait été auparavant dans la sensation » tel est le principe empiriste énoncé par Thomas d’Aquin[g] avant la lettre : L’Essai sur l’entendement humain (1690, trad. 1700) de Locke considère que toute nos pensées sont des perceptions.

Locke distingue la perception externe, qui porte sur les objets sensibles, et la perception interne qui porte sur les pensées, est déjà une réflexion

La pensée ne produit pas ses idées, elle les reçoit du monde matériel

Le but de la pensée, c’est de se régler sur ses objets. La source de l’intuition est pour les empiristes la sensation.

L’empirisme exprime son principe à travers l’image d’une page blanche, ou d’une table d’imprimeur : l’esprit à la naissance est vierge de tout caractère[h].

Le principe de l’empirisme est d’affirmer la dépendance foncière de toute connaissance à l’égard de son de son origine sensorielle.

L’idée de substance est complexe, elle ne peut être principielle. Les qualités secondes sont les qualités sensibles : couleur, son, saveur…Les qualités premières sont des qualités inférées, abstraites.

« L’idée personnelle ne consiste pas dans l’identité de substance, mais dans l’identité de con-science. » (EE II, XXVIII, paragraphe 19)

Est-il encore possible de développer une théorie de la réalité ?

  1. Les perceptions sans objet : l’immatérialisme de Berkeley[i]

Nous ne pouvons percevoir notre propre substance.

Berkeley (1685-1753) « être c'est être perçu ou percevoir »

Il n’y a qu’un seul accès à la réalité, la perception.

Les qualités premières= …ité, ou rectitude etc…

Les qualités premières sont dérivées des qualités secondes

Désubstantialisation du réel.

Pour Berkeley la substance n’existe pas, la substance est seulement ce qui est perçu.

La perception est une réalité qui se suffit à elle-même. Il y a bien des entités formelles construites par l’esprit, mais ce ne sont pas des réalités.  

Il n’y a pas d’extériorité à la perception

Nominalisme= rasoir d’Ockham « Il ne faut pas multiplier les êtres »

Problème de Molyneux : est ce qu’un aveugle né recouvrant la vue reconnaîtrait de loin une sphère et un cube qu’il était capable de distinguer au toucher ?

Le monde est appréhendé par Berkeley comme par l’intermédiaire d’une langue. Il existe des langues artificielles. La langue naturelle, c’est celle de la perception, qui s’adresse directement à notre esprit. Croire en la réalité, c’est croire en Dieu. La valeur attribuée à la réalité repose sur une confiance en notre créateur.

Le savoir est insuffisant à lui-même. Peut-on toutefois espérer donner un fondement à nos connaissances générales[j] ?

  1. Les impressions relatives : La vocation sceptique de l’empirisme

Hume (1711-1776) est empiriste, il e réfère à la méthode expérimentale de Newton.

Il ne faut pas se fier aux idées, il faut enquêter sur leur origine. Les perceptions sont de deux espèces : impressions et idées. Les impressions sont des sensations, passions et émotions.

Impressions : force sensible actuellement perceptible

La rationalité est de l'ordre de la représentation, elle ne peut être que seconde.

Les idées sont des copies ou des images affaiblies de la sensation.

Le principe d'association pour le monde intellectuel joue un rôle analogue à celui de l'attraction universelle pour le monde physique.

L'association conduit l'imagination à la régularité. La rationalisation pourrait être décrite comme la passion de la relation, de la généralisation.

 L'association peut être fondée sur l'habitude de la perception: ressemblance, contiguïté, causalité sont les formes élémentaires de la généralité. La causalité associe la succession d'objets et nécesité de cette relation.

Cette nécessité est due à l'universalité supposée du principe de causalité/

La causalité ne peut être connue a priori.

Mais l'expérience ne fournit que l'idée d'une conjonction répétée, non celle d'une conjonction nécessaire.

Selon Hume, le principe de causalité résulte de l'habitude de généraliser.

"L'expérience est un principe qui nous instruit des diverses conjonctions d'objets dans le passé, l'habitude est un autre principe qui nous détermine à attendre la même chose dans l'avenir" (Traité de la nature humaine, 1740, I, IV, VII)

Le principe de causalité n'est autre qu'une croyance, une idée associée à une impression présente.

  1. Le criticisme de Kant : théorie de la connaissance, morale et régulation
  • Philosophie moderne est une philosophie du sujet, de la définition et la capacité de l'individu.

Kant vocabulaire:
Critique: remise en cause, esprit comparatiste, esprit conscient de lui-même, esprit qui s'interroge sur les conditions de la possibilité de la connaissance.

Faculté: capacité de connaître

Connaissance/ pensée: pensée= concept/ connaissance= concept+ perception.

Chez Kant l'esprit est composé de trois facultés:

Sensibilité/ Entendement[k]/ Raison

Sensibilité= faculté de l’esprit, capacité de percevoir, (différent de s'émouvoir) elle produit des intuitions, dans l'espace-temps, formes à priori.

Imagination entre entendement et sensibilité.

Entendement= produit des con

cepts, des catégories= des concepts principaux s'appliquant à la connaissance, classification fondamentale de l'esprit, classification de l'entendement.

Catégorie de la quantité: unité, pluralité, totalité (table du rien chez Kant avec 4 sens du rien)

Cf différence entre principe (proposition) et concept (notion).

  • La connaissance est le lien entre le sensible, l'intuition et l'entendement,

Raison: Idées, indépendante de l'expérience, concept détaché de la connaissance chez Kant.

  • Ces 3 facultés de l’esprit qui pose la condition de la connaissance et du savoir sont donc Transcendantales 
  • Les principes sont des concepts appliqués : le principe de causalité

Il s’agit chez Kant de savoir dans quelle mesure les unités de nos connaissances sont viables.

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