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Les trois humiliations de Sigmund Freud

Commentaire de texte : Les trois humiliations de Sigmund Freud. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  2 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  1 322 Mots (6 Pages)  •  1 061 Vues

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Commentaire de Texte :

Les trois humiliations de Sigmund FREUD

Ce texte «Les trois humiliations » est un essai dont l'auteur est Sigmund FREUD (1848-1925), grand

médecin et inventeur de la psychanalyse. Il est extrait de l'Introduction à la psychanalyse, 3èmne partie,

chapitre 13, écrite en 1916. Le thème de ce texte est l'ethnocentrisme de l'Homme, selon Freud la

science rejetterait la supériorité que l'Homme s'est attribué face aux autres espèces. Mais « Les Trois

humiliations » pose aussi le problème de l'inconscient que la psychanalyse définirait comme une

contradiction avec la conscience et le fait de croire que nous pouvons tout maîtriser. Ce texte est donc

« un appel à la modestie et au recueillement ». Freud défend sa thèse avec trois arguments et d'ailleurs

sur un ton très piquant, presque agressif envers l'humanité. Premièrement, nous allons étudiér la

première humiliation infligée par Copernic, de « Dans le cours des siècles » à « semblable ».

Deuxièmement, la découverte de Darwin qui constitue la deuxième humiliation, de « Le second

démenti » à « contemporains ». Troisièmement, dans la logique des choses, la troisième humiliation

infligée par Freud lui-même et sa nouvelle science: la psychanalyse, de « Un troisième démenti » à «

dans sa vie psychique ». Et enfin quatrièmement, l'explication que fait Freud sur le rejet de sa science,

de « Les psychanalystes » à la fin.

Dans la première phrase, Freud entre directement dans le sujet en utilisant l'expression « égoisme naif

de l'humanité ». On peut remarquer par ailleurs que le terme est assez péjoratif. Ici « égoisme»

signifie plutôt tout rapporter à soi et « naif » s'oppose à « science », plus haut dans la phrase, car la

science, elle, affirme en ayant des preuves concrètes tandis que l'Homme affirme en ignorant. Le mot

« démentis » renforce le fait que la science contredit la pensée de l'Homme.

Dans ce première paragraphe, Freud nous dit que la découverte de Copernic, c'est -à- dire que toutes

les planètes tournent autour du soleil, décentralise la Terre « loin d'être le centre de l'univers

» et cela

donne tout à coup beaucoup moins l'importance à l'humanité. La Terre, et donc les Hommes, n'est

qu'un point à peine perceptible dans l'immensité du « système cosmique ». L'expression « dont nous

pouvons à peine nous représenter la grandeur » introduit l'idée que notre conscience est limitée

puisque nous ne pouvons nous représenter la grandeur de l'univers. Nous sommes donc dans

l'ignorance et de ce fait nous ne pouvons rien avancer. L'Homme peut bien devenir le maitre de la

Terre, cela ne changerait rien au fait qu'il soit le maître « d'une parcelle insignifiante du système

cosmique ». L'allusion à « la science alexandrine » dont l'hypothèse de la rotation de la Terre fut vite

délaissée au profit du géocentrisme de Ptolémée, peut démontrer que l'Homme dans son ego a prefèré

croire à une Terre au centre de tout.

Le second paragraphe continue sur la deuxième humiliation de l'humanité. Elle aurait contredit ou

plutôt avec un terme plus radical « réduite à rien » le fait que l'Homme soit un être supérieur et

privilégié par rapport à l'espèce animale, comme le mentionne Freud « à une place privilégiée dans

l'ordre de la création »». En effet, la découverte de Darwin crée un concept sur l'évolution de l'espace

humaine, selon lequel l'Homme descendrait en fait de l'animal. Cette théorie sera détendue par

Wallace.

Encore une fois, Freud en utilisant le mot « prétentions » est très piquant dans son

argumentation. On peut noter que de nos jours, d'autres hypothèses ont été émises sur l'évolution de

l'Homme, il ne descendrait plus du singe. Ainsi « l'indestructibilité de sa nature amirale » scrait

contestée. Comme dans le premier paragraphe, la dernière phrase « travaux qui ont provoqué la

résistance la plus acharnée des contemporains » laisse supposer que l'Homme aurait voulu écarter

cette thèse par pur ego.

Dans le troisième paragraphe, le demier démenti, et donc la demière humiliation, est intligé par a la

recherche psychologique de nos jours » et donc par la science de Freud lui-mème à la « mégalomanie

humaine », une expression encore très forte. On peut remarquer que les arguments qu'il nous propose

ont été présentés dans un ordre historique, du plus vieux au plus récent. L'humiliation de l'Homme est

donc un processus d'après l'auteur et on peut voir aussi que ce troisième démenti est la finalité de son

argumentation. C'est donc là qu'il veut en venir. La psychanalyse démontrernit que « le moi n'est

sculement pas maitre dans sa propre maison ». Le « moi » ici fait référence à la conscience et « sa

propre maison » je présume, à l'Homme en lui-même. Le fait qu'il ne maitrise pas implique qu'uneautre force plus puissante et plus grande règne sur la conscience dans « la vie psychique ». Même s'il

ne l'évoque pas, on peut déduire que Freud parle de l'inconscient, un autre indice nous l'indique : « il

en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de

...

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