Les échanges
Cours : Les échanges. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Noémie Mazé • 27 Février 2019 • Cours • 5 624 Mots (23 Pages) • 554 Vues
Les Echanges
Introduction : Qu’est-ce qu’un échange ?
On a parfois tendance à réduire les échanges à leur dimension et à considérer que tout ce qui peut s’échanger a valeur de marchandises. Mais, en réalité, la signification de la notion d’échange ne peut se réduire à la circulation des biens matériels ou de services marchands. Ainsi parle-t-on d’échange de bons procédés pour désigner le fait qu’on puisse rendre un service à quelqu’un qui , à son tour, nous aidera gratuitement. De même, on parle entre ami(e)s de s’échanger des astuces de jeux vidéo ou des recettes de cuisine, pour signifier que chacun (e) fera part de ses connaissances aux autres dans ces domaines et pourra apprendre à son tour d’autrui. On dit également qu’on échange lorsqu’on correspond avec quelqu’un (en lui envoyant des lettres).Bref, en première approche, échanger c’est donner et recevoir des biens² de toutes sortes : informations(sur la façon de progresser dans certains jeux vidéo par exemple),lettres(d’un correspondant),marques d’affection ou confidences( entre ami-e-s),cours( de cuisine par exemple) , etc.
Cependant toute relation à autrui ne constitue pas n nécessairement un échange. Certaines rencontres donnent en effet une impression de vide, comme s’il ne s’était rien passé. Pour qu’il y ait échange, il faut donc qu’il y ait réciprocité ou interaction. Dans l’échange, l’autre nous apporte véritablement quelque chose et nous donnons également à cet autre, autant que possible, ce qu’il attend de nous (pas n nécessairement gratuitement). De ce point de vue, le dialogue est un des meilleurs exemples d’échanges .En effet il procure à chacun des protagonistes le sentiment de devoir à l’autre une part essentielle de sa pensée.
=>On peut donc définir l’échange comme la relation et réciproque par laquelle plusieurs individus( ou groupes d’individus) se livrent des biens²(matériels et /ou immatériels). Si l’échange est juste ces biens sont considérés comme équivalents. Exemple : D’échange injuste : lorsqu’un salarié qui contribue fortement au profit de l’entreprise détient détient en échange un salaire inférieur à sa participation à la bonne santé éco de l’entreprise.
La notion d’échange renvoie donc à la totalité de l’activité humaine et non uniquement à la sphère économique : on échange sans cesse des informations, des paroles, des cadeaux, etc. Il apparait en ce sens que les sociétés humaines sont des systèmes d’échanges multiples : en effet on y communique (=> échange langagier), on y échange des biens et des services (=> échange économique), etc.
Ces échanges sont organisés selon des règles qui dépendent de chaque société. Autrement dit, l’organisation des échanges définit une culture particulière par opposition à une autre. Par exemple notre société se distingue d’une société traditionnelle où on échangerait des biens grâce au troc et/ou des femmes en contrepartie d’une dot par le biais du mariage => La diversité des systèmes d’échanges des sociétés humaines manifeste donc l’existence d’un relativisme culturel au sein de l’humanité
[pic 1]
C’est le fait qu’une société a sa propre culture et que celle-ci diffère de celle des autres.
[pic 2]
² « biens » ici n’est pas à entendre au sens économique ( et restreint du terme) : il ne s’agit pas d’opposer « bien » et « service ».Au contraire , « bien » ici signifie tout ce nous appartient ou est notre pouvoir ( au sens physique , moral , légal) : richesses , services qu’on peut rendre , valeurs ( qui sont les nôtres, comme celle de liberté), signes qu’on peut échanger ( les mots par exemple) etc. Troc : c’est un échange de marchandise, de service sans échange d’argent
Etat= état civil/ régis par des lois Etat de nature[pic 3]
Le passage de l’un à l’autre est le fruit d’un « état de guerre = le plus fort
calcul intéresse (je choisis volontairement de tous contre tous »=l’emportait
de limiter ma liberté jusque-là sans limite désir illimité de puissance choit de
en respect des lois) tous sur tout/ liberté absolue
[pic 4]
crainte et insécurité
comme seules les lois
peuvent garantir : ->
création de l’Etat
- La sécurité personnelle
- Le droit de propriété
- Les échanges sont-ils les fondements de la vie en société ?.
Etre social = Aristote « animal politique »
- Monstre/Dieu / société= association
Il ne peut pas vivre hors de la cité : ce n’est qu’au contact des autres qu’il peut réaliser ce qu’il a de meilleur en lui, développer ses facultés essentiellement humaines (langage, raison, imagination, goût esthétique, sentiment du sacré). Celui qui vivait absolument seul serait soit un monstre ou un Dieu mais dans les deux cas il a perdu son humanité en chemin.
Qu’est-ce qui pousse les hommes à s’associé ?
[pic 5]
Dans le film « seul au monde » il fait d’une chose inanimé u autre fictif en dessinant un visage sur le ballon (avec) qui est échangé, autrui est une pièce d’un autre univers, on doit garder intact la possibilité qu’il y est d’autre regard possible que le nôtre sur le monde qui nous entourent, je ne peux forger ma propre pensé qu’en la confrontent à des visions différentes.
- Les hommes sont des êtres sociaux : c’est-à-dire qu’ils vivent en société et non isolés les uns des autres.
-En effet, cette association leur permet de résister à leur fragilité naturelle (la coopération permet par exemple d’ériger une digue contre un fleuve qui menace régulièrement la survie humaine par ses crues).
- Par ailleurs une personne seule ne peut accomplir la diversité des tâches qui lui permettent de subvenir à ses besoins (chasser et/ou cultiver la terre pour se nourrir, tisser / coudre pour se vêtir, trouver et exploiter des sources d’énergie pour se chauffer, acheminer de l’eau pour boire, etc.). C’est pourquoi les hommes forment des sociétés où la division du travail permet à chacun de bénéficier du produit du travail. Ainsi, les tâches sont divisées : un individu a pour travail la fabrication de vêtements, un autre est cultivateur, un autre éleveur, un autre encore artisan etc.
Troc : c’est un échange de Marchandise, de service sans échange d’Argent.
La division du travail s’avère en ce sens bénéfique à l’homme et fondamentale dans une société
Cette idée existait déjà chez Platon pour qui « la cité se forme parce que chacun d’entre nous se trouve dans la situation de ne pas se suffire à lui-même ; mais au contraire de manquer de beaucoup de choses ».Platon La République, livre II.[pic 6]
Remarque : Dans la société moderne, même pour produire un seul et même produit une division du travail s’opère. C’est ce que remarque Marx : là où un artisan suffisait auparavant pour produire un objet, aujourd’hui un ingénieur conçoit l’objet que l’ouvrier produira (=>Division entre le travail manuel et travail intellectuel). C’est avec l’industrialisation et notamment avec le travail à la chaîne que la division du travail c’est accrue.
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