Nos sens sont percepteurs
Dissertation : Nos sens sont percepteurs. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Carla Lemaire • 3 Décembre 2018 • Dissertation • 1 191 Mots (5 Pages) • 650 Vues
« Je le crois parce que je le vois ». Les perceptions de l'être lui sont suffisantes pour vivre, mais aucune conscience de soi ne serait possible sans une conscience du monde extérieur . Nos sens et l'inconscient permettent de percevoir un tout, voir ma main car elle est composée de milliers d'atome invisibles, ne pas voir ces atomes mais voir le tout. Cela peut en effet être une faille de dire que le réel , à partir de sa simple expérience sensible, qu'il se limite à ça, or qu'il peut exister des entités spirituelles qui vont au-delà . La question que l'on peut se poser , particulièrement pour les réalités d'ordre immatériel ou métaphysique est : nos sens peuvent-ils englober la totalité de tout ce qui existe réellement ? Nous pourrons voir dans un premier mouvement la correspondance entre réalité spirituelle et réalité perçue, puis nous démontrerons les limites de cela en s'appuyant aussi sur l'existence, avérée ou pas, de notre esprit . Dans un dernier temps, il s'agira de montrer une définition de la notion de réalité, de la perception .
La perception suppose la sensation . Si l'on examine ce qu'est une sensation, on trouve, comme le fait Descartes dans la Méditation sixième, que toute sensation est subie et non voulue . Ensuite par le terme réalité, on montre d'abord ce qui existe concrètement, dans l'espace et le temps et non dans l'imaginaire ou le spirituelle . Quand un projet est réalisé, quand un rêve devient réalité, on fait bien référence à la réalité matérielle, et non à ce qui est seulement imaginé ou pensé. Cela s'explique avec : la sensation est l'effet produit sur nous par la réalité extérieure. Par ailleurs, la conception au sens propre n'est pas du même ordre. La réalité perçue, par exemple, les êtres humains sont distincts les uns des autres , ils sont tous différents, hommes / femmes, petits / grands, jeunes /âgés etc... Par contre, si l'on conçoit l'être humain, pour le définir, on se représente des caractéristiques qui sont communes à tous les êtres humains, que l'on regroupe mentalement . De façon plus poussée, le critère de la perception n'est pas négligeable pour établir, en science, la véracité d'une théorie, d'une hypothèse. Mais , sous la forme d'idées générales ou d'hypothèses préalables, la réalité des pensées se manifeste de façon claire.
Aucune conscience de soi-même ne serait plausible sans une conscience du monde extérieur . Nos sens permettent la perception (issus du phénomène de conscience) . Nos sens nous mettent en relation avec l'extérieur. Le sens du mot perception est assez large, du sens le plus intellectuel , au sens le plus matériel . Dans tous les cas on retrouve à l'origine le verbe latin «capere» qui signifie ''prendre''.
La perception , dans son sens le plus général , est donc la faculté qu'à un sujet d'appréhender le monde et ses objets. La perception est donc apparenté à une synthèse, un rassemblement de plusieurs sensations. La perception et les sensation semblent donc très proches , presque identiques . En regardant le soleil par exemple, je ne peux pas ne pas être ébloui, et je ne peux aussi sans le soleil, même si je le voulais, il faut donc que je l'imagine, mais l'impression est justement moins vive, et elle serait volontaire et forcée.C'est donc ça la sensation .
Le Bien, le Vrai et le Beau sont des idées générale ont ne peut les matérialisé car la définition de ces mots sont entièrement personnelle par exemple chaque Hommes à son propre point de vu sur ce qu'il trouve beau. Il en est de même pour le Vrai et le Bien, tout les individus de cette terre ont des avis différents sur ce qui est bien ou mal, par exemple un enfant qui fait du vélo sans genouillère , une personne peut trouver ça dangereux ou bien pour apprendre .
Le Noumène désigne lui la réalité intelligible dans le sens originel utiliser par Platon , ce qui est au-delà de l'expérience qui en est faite dans le sens détourné à dessein par Kant. La philosophie traite ensuite de la possibilité pour le noumène d'être entièrement expérimenté, extrémité envisageable pour Husserl mais pas pour Kant.
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