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Philosophie 103 (Notes de cours)

Cours : Philosophie 103 (Notes de cours). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Novembre 2015  •  Cours  •  4 576 Mots (19 Pages)  •  1 368 Vues

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Dissertation

Analyser un texte veut dire

  • Le décomposer
  • Décomposer un texte signifie
  • Identifier les éléments essentiels
  • 5 éléments principaux
  • Thème
  • Problématique
  • Question philosophique implicite au sujet du texte
  • Concepts
  • Mots clés
  • Thèse
  • Réponse à la question, c’est-à-dire la position du philosophe
  • Argumentaire
  • Raisons justificatives de la prise de position
  • Trois questions fondamentales
  • Qui suis-je
  • Que sais-je
  • Que me permet-il d’espérer

Justification des jugements de valeur

  • La religion
  • L’opinion publique
  • Les sentiments et les goûts
  • La conscience
  • La raison

La peine de mort

Pour

  • Le caractère dissuasif de la peine de mort / FAUX (domaine des faits)
  • La possibilité de récidive (domaine des faits)
  • La justice (domaine de valeurs)
  • L’ordre social (domaine des valeurs)

Contre

  • Le caractère non dissuasif de la peine de mort / VRAI (domaine des faits)
  • La possibilité d’erreurs judiciaires (domaine des faits)
  • Le respect de la vie (domaine des valeurs)

Théorie morale

  • Basé sur une valeur universelle (tous les êtres humains, toute forme de vie)

Les stades de Kohlberg

  • Punition et récompense
  • Punition et obéissance simple
  • Éviter la punition ou obéir aveuglement au pouvoir
  • Le « donnant-donnant »
  • Orientation instrumentale relativiste
  • Satisfaire des besoins personnels et occasionnellement les besoin des autres
  • Les bons rapports à autrui
  • Le « bon » comportement est ici celui qui plait
  • Stade du « bon petit garçon » de la « gentille petite fille »
  • La loi et l’ordre
  • L’action « bonne » devient celle qui permet de faire son devoir, respecter l’autorité et de maintenir l’ordre social
  • L’esprit de la loi
  • Orientation légaliste de type contrat social
  • Le bien y est défini en termes de droits individuels et de règles admises par l’ensemble d’une société
  • On reconnait le relativisme des valeurs et des opinions personnelles : l’individu cherchera ici à mettre l’accent sur les règles de procédure pour aboutir à un consensus
  • Les principes moraux / éthiques
  • Le bien est défini selon la conscience individuelle appliquant à une situation concrète un système de principes éthiques
  • Le système éthique sera choisi en fonction de sa pertinence, cohérence, globalité et universalité
  • Ces principes sont essentiellement des principes universels de justice, d’égalité, qui respectent la dignité humaine de chaque personne

Rousseau

  • Dans l’état de nature
  • Liberté
  • Pitié
  • Amour de soi
  • Propriété privée
  • Amour propre
  • Inégalité
  • Dans l’état de nature + dans la civilisation = perfectibilité (L’humain peut constamment se perfectionner contrairement à l’animal)
  • Vers une société idéale
  • Éducation morale + contrat social

Kant (1724-1804)

L’éthique du devoir kantienne :

Le comportement moral idéal

  • Les sentiments (purement subjectifs) ne peuvent pas être source des motivations morales
  • Il faut plutôt faire confiance à la raison
  • Kant avait la conviction que par le raisonnement nous pouvions fixer l’ensemble de nos devoirs moraux
  • La faculté de la raison peut nous animer d’une intention morale pure dissociée de nos intérêts égoïstes. (Idéal qu’il proposait à chaque être et a toute la société)

(Kant est quand même conscient que nos intentions morales demeurent le plus souvent, malgré tout, entachées de motifs égoïstes)

  • Le mérite de Kant aura été de mettre fin à une imposition autoritaire de la morale en intériorisant la réflexion morale.
  • Chacun de nous peut, à l’aide de la seule raison, formuler une loi morale universelle
  • Par le fait même, Kant introduit l’idée d’un principe de responsabilité personnelle : L’être humain s’assume comme être responsable
  • Une des difficultés inhérentes à la vie humaine réside effectivement dans le fait d’assumer nos responsabilités et d’accepter que nous ayons des devoirs.
  • Kant soutient que le sens du devoir ne décolle pas d’une volonté ni non plus de notre désir)
  • Le devoir correspond plutôt à une manière de vivre une vie bonne où l’être raisonnable est l’auteur de sa propre vie qu’il est libre
  • Kant a foi dans l’être humain et sa raison
  • Le rôle de la raison dans la conduite humaine
  • Pouvoir se réaliser librement
  • Kant souhaitait la venue de sociétés démocratiques ou les citoyens se voueraient un respect mutuel commande par la reconnaissance que chaque être humain doit pouvoir se réaliser librement
  • Il était contre l’esclavage (en vogue à son époque)
  • « Notre devoir primordial en tant qu’humains est de toujours nous servir de notre raison »
  • Nous ne pouvons donc pas faire tout ce qui nous passe par la tête
  • La bonne volonté et les intentions
  • Ce sont nos intentions qui assignent une valeur morale à nos actions
  • Nos actions sont bonnes si les intentions qui les sous-tendent sont animées de bonne volonté
  • La bonne volonté se définit par la seule bonté de note « inclination »
  • « De tout ce qu’il est possible de concevoir dans le monde, il n’est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n’est seulement une bonne volonté. »
  • Les vertus ne sont pas bonnes dans l’absolu puisque leur valeur dépend de l’utilisation que nous en faisons
  • La bonne volonté est une volonté raisonnable opposée aux penchants naturels ou aux désirs et à la sensibilité égoïste
  • Le caractère moral d’un acte demeure intact même si une personne, qui a fait tout ce qu’elle a pu, voit son action échouée pour des raisons externes (hors de son contrôle)
  • Les actions morales (celles qui relèvent de la bonne volonté) sont celles ou le devoir est le motif même de l’action
  • Un motif est une motivation rationnelle menant à un acte
  • La bonne volonté et le sens du devoir
  • Kant considère que les lois d’un État possèdent un caractère contraignant venant de l’extérieur
  • La dimension morale est associée à une contrainte intérieure dans laquelle l’autonomie intervient
  • De la raison aux règles morales
  • Lorsque nous agissons par devoir, nous nous soumettons à ce que Kant appelle un impératif catégorique
  • Il existe d’autres formes d’impératifs, notamment les impératifs hypothétiques (conditionnels)
  • L’impératif hypothétique est associe a une formule telle que : « Si tu veux ceci, fais cela » ou « Si tu veux arriver à telle fin, par conséquent tu dois accomplir telle ou telle action »
  • Donc n’est pas nécessairement associe à un principe moral
  • L’impératif catégorique : de la maxime à une loi universelle
  • L’impératif catégorique pose l’action comme nécessaire en elle-même
  • Il existe une loi morale dont la nécessité est universelle et à laquelle l’obéissance est incontournable
  • Dans l’éthique kantienne, une loi morale est un principe objectif universel
  • « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle »
  • Une maxime se définit comme une règle d’action individuelle qu’une personne adopte pour elle-même
  • Toutefois la formule générale de l’impératif catégorique exige la conformité de la maxime à la loi morale applicable universellement
  • L’universalisation de la loi morale
  • Trois formules à partir desquelles réfléchir pour déterminer si une maxime correspond à une loi morale universelle
  • S’inspirer de l’universalité des lois de la nature
  • D’avoir à l’esprit le respect de l’être humain
  • L’autonomie de notre volonté
  • S’inspirer de l’universalité des lois de la nature
  • « Agis comme si la maxime de ton action pourrait constituer une loi morale valable pour tous »
  • Pour cela raisonner à partir de trois questions :
  • La réalisation de l’action serait-elle rendue impossible par le passage à l’universalité?
  • L’humanité serait-elle menacée par le passage à l’universalité?
  • Les intérêts fondamentaux de l’humanité seraient-ils menacés par le passage à l’universalité
  • Respecter l’être humain
  • « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen »
  • Agir avec autonomie
  • « Agis de façon a ce que la maxime de ton action manifeste l’autonomie de ta volonté »
  • N.B. Pour Kant, « une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont par conséquent une seule et même chose »

Conclusion

  • Par l’impératif catégorique, le destin moral de l’individu devient le destin moral de toute l’humanité sans pour autant que la liberté individuelle en soit sacrifiée

P.99

2.

  1. Elle consiste en principes généraux qui visent à infléchir notre volonté de façon objective, c’est-à-dire en considérant qu’un tel principe devrait être valable pour la volonté de tout être humain doté de raison.
  2. Elle consiste en principes généraux qui visent à réfléchir notre volonté subjective uniquement. La maxime ne s’applique qu’à la personne concernée.
  3. Un impératif nous prescrit d’agir pour des raisons objectives qui s’imposent à nous par la voie de notre raison. Cet impératif est catégorique quand il est inconditionnel et ne dépend d’aucune circonstance.
  4. L’impératif catégorique est inconditionnel et est à l’origine de la formation des lois morales, alors que l’impératif hypothétique est conditionnel aux circonstances.

L’utilitarisme

L’utilitarisme est une philosophie éthique et politique

  • Jeremy Bentham (1748-1832)
  • Épicurien, i. e. maximiser son plaisir tout en évitant les souffrances physiques et morales
  • Conçoit une estimation scientifique de ce qui peut nous apporter différents plaisirs
  • Épicure
  • Ataraxie (Absence de trouble)
  • Aponia (Absence de peine)
  • Critères pour faire les choix les plus judicieux pour nous rapprocher d’une vie heureuse :
  • Durée
  • Intensité
  • Certitude
  • Proximité
  • Étendue
  • Fécondité
  • Pureté des plaisirs anticipés par la personne
  • John Stuart Mill (1806-1873)
  • Introduit une distinction qualitative entre les différents formes de plaisirs
  • Les plaisirs plus primaires n’ont pas la même valeur que les plaisirs plus intellectuels
  • L’utilitarisme ne prône pas le bonheur individuel au détriment de la collectivité
  • Ajoutent la dimension sociale :

« Agir moralement, c’est choisir l’action qui contribuera le plus au bien-être commun »

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