Philosophie Poétique

e Nox, il dénonce son coup d’état et le défini de « baron voleur ».

D’autres comme Desnos dans Le legs rappelle des valeurs oubliées, un rappel à l’ordre des politiciens durant la seconde guerre mondiale: « Un Laval, un Pétain, un Bonnard, un Brinon, Ceux qui savent trahir et ceux qui font ripaille […] ». Agrippa d’Aubigné s’est engagée dans des valeurs religieuses. Dans un chant de son recueil Les Tragiques, il met en avant l’allégorie des guerres religieuses par l’interprétation de deux frères se disputant « les tétins nourriciers ». Il utilise un vocabulaire puissant: «Elle voit les mutins tout déchirés, sanglants ». Il s’agit de la représentation de la guerre entre les catholiques et les protestants en France.

Les raisons d’engagements des poètes sont multiples et plus ou moins similaires selon les époques.

Les poètes doivent ciblés leurs lecteurs pour réussir à les rallier a leurs causes en employant des termes justes et précis et compréhensif pour voir leurs engagements aboutir à travers leurs poésies.

La poésie est un moyen pour le poète d'extérioriser ses sentiments. Elle lui permet d'exprimer l'authenticité de ses émotions, de sa sensibilité, de son intimité. La transmission de sentiment est ainsi une tonalité majeure de la poésie. La poésie de par sa nature même est un excellent moyen de transmission de réflexion. Mais cela ne suffit pas au poètes pour faire une poésie engagée. Pour convaincre ou persuader leurs lecteurs, ils utilisent différents procédés d’écritures, les anaphores ou les sonorités comme dans La rose et le réséda de Aragon, où il emploie la rime comme une simplification et une facilitée de mémorisation dans la lecture du poème: « […]ciel[…]belle[…]soldats[…]bas[…] ».

Le renforcement pour certain de leur engagement est utilisé avec des figures de style, comme les métaphores ou les comparaisons comme dans Le legs de Desnos: « Père Hugo ». Hugo ici, symbole étant la Poésie en général et la France. Permettant une bonne représentation au yeux des lecteurs français du devenir de la poésie et de la France tout simplement. Ces différentes figures de styles permettent d’accentuer le pouvoir de suggestion des poèmes.

L’utilisation d’un champ lexical assez prononcé aide le lecteur à ce faire une image du personnage. Agrippa d’Aubigné, dans l’un de ses chants de son recueil Les Tragiques, décrit le roi comme un bouffon: « Son visage de blanc et de rouge empâté[…]Cet habit monstrueux, pareil à son amour ». Les adjectifs employés sont forts et permettent facilement de se faire une idée de l’apparence du personnage.

Le format court est rétracté du style propre à la poésie permet la distribution rapide et discrète dans le cas de poème révolutionnaire, et la rime facilite la mémorisation du contenu, mettant en œuvre, une meilleur propagande des engagements du poète, utilisé durant la seconde guerre mondiale comme La Diane française écrit par Louis Aragon.

Ainsi, différents critères et systèmes poétiques sont présent pour permettre au poète de rallier le lecteur à une cause, et à la mise en place d’un mouvement, ou, tout simplement pour permettre au lecteur de constater un problème social, ou politique. Le réel problème est la légitimité de l’engagement poétique.

La poésie en terme d’engagement perd une part de sa signification première. En effet, la poésie à pour message, non un mouvement ou une révolte cherchant la propagande, mais une idéologie singulière au poète même, mais sans la recherche du changement de comportement du lecteur avisé.

Dans son pamphlet Le déshonneur des poètes, Benjamin Péret définie la poésie comme « le souffle de l’homme, la source de toute connaissance », et il interprète: « Le poète ne désire pas mettre se poésie au service d'une action politique, même révolutionnaire ». Comme on peut le voir, pour Péret, l’utilisation de la poésie comme vecteur d’engagement est une perte des ses valeurs première. Le poète même n’est pas là pour défendre des idées à travers la poésie, mais en tant que citoyen.

Ainsi