Philosophie désir

Dissertation philosophique

Le désir n’est-il qu’un manque ?

        Le désir, jusqu’à Spinoza, c’est un signe de manque, et ce désir est l’effort pour persévérer dans son être. D’autre part, le désir a plusieurs sens, mais lorsqu’on en parle d’un point de vue philosophique, c’est qu’il signifie que nous avons envie de quelque chose quelque soit sa valeur ou son importance. Le désir est en quelque sorte le moteur des actions humaines. Lorsque nous parlons de manque, c’est que nous ne sommes pas comblé entièrement et que nous aurions besoin d’encore. C’est une absence de quelque chose, de quelqu’un qui serait souhaitable, nécessaire ou utile. Il y a différentes raisons pour lesquelles on pourrait ressentir du manque, même si elles ne sont pas très philosophiquement pensées ; manque de gouts, manque de tact, ou même un manque d’invention. Il faut voir si le manque est un manque réel ou s’il est symbolique aux yeux de l’individu.

Dans cette étude nous nous demanderons si le désir n’est qu’un manque ou non. Pour cela nous la séparerons en deux grands axes ; le premier qui sera, oui le désir n’est qu’un manque, et le deuxième étant que non le désir n’est pas seulement un manque.

        Le désir est, pour certains, une forme de manque si des personnes ressentent de la souffrance ou alors simplement une instabilité vis à vis de différentes situations. Par exemple, la mort peut en être un facteur ; supposons que quelqu’un dans notre propre famille disparaît, nous ressentons un certain manque dû a notre relation avec cette même personne et donc nous désirons automatiquement que cette personne réapparaisse. Nous serons alors dans une situation de “manque souffrant”. On doit le satisfaire en sorte que la douleur semble être le symptôme du désir lui-même c’est-à-dire un désir dans ce cas de faire réapparaître la personne dont nous manquons. Nous savons que nous désirons quelque chose quand nous ne pouvons point le posséder. Nous pouvons aussi penser qu’on ne peut désirer sans souffrir c’est-à-dire que si le désir est manque, il est souffrance. Par exemple, Platon a constaté que tous les désirs corporels étaient signe de souffrance tel que la faim et la soif.  Schoppenhauer dit aussi que si nous désirons quelque chose c’est que nous y sommes attachés et donc que nous ressentons un manque lorsque nous ne l’avons pas auprès de nous. Si nous atteignons un manque profond, ce manque peut en devenir dangereux pour notre santé et peut nuire à notre existence. Nous aurons donc plus envie de penser, parler, réagir ou même de vivre ; le sentiment de manque peut rapidement être pris sérieusement sachant que cette situation peut parfois devenir en quelque sorte grave. Ce sentiment se défini chez certaines personnes par la dépression. Si l’on ressent ce manque, c’est que nous subissons une diminution de notre puissance d’exister ; c’est-à-dire que nous vivons dans la tristesse à l’instant T. Le manque signifie également que c’est un échec du désir, et nous inscrivons le désir entre le besoin et la passion. La passion est un caractère excessif, qui ne se satisfait jamais. Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. Il peut aussi y avoir le besoin artificiel pour la passion, ce besoin est le besoin absolu de la passion et il n’est pas dans la nature puisqu’il la dépasse ; il est artificiel.

Une citation de Platon dit que : “ce qu’on a pas, ce qu’on est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir.”, alors si l’on désire, nous ressentons un manque, car nous n’avons pas ce que nous voulons ou nous ne sommes pas ce que l’on veut être. Selon Platon, tout désir est manque. On ne désire jamais que dont on manque. Le désire est une insatisfaction, mais si nous sommes insatisfait, cela nous laisse dans la position de frustration. Pour Spinoza, nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est belle, mais elle est belle parce que nous la désirons. Le manque est un état qui nous empêche de vivre dans le plaisir ou dans le bonheur. Nous devons savoir distinguer si ce manque est réel ou imaginaire, ou bien un fait ou un fantasme. Le désir peut être un signe de négativité, donc nous allons désirer quelque chose parce qu’elle est bonne mais nous penserons pas à savoir si elle nous sert à quoi que ce soit ou pas. Nous allons désirer tout ce qu’il nous passe par la tête, c’est alors que si nous ne nous satisfaisons pas, alors on exprimera un manque.