Suis-je dans mon droit quand je désobéis à la loi ?

Suis-je dans mon droit quand je désobéis à la loi ?

La «violation de la loi» s'est immédiatement manifestée comme une contradiction, ou du moins comme une auto-contradiction. En effet, le droit n'est pas universel: ne répond-il pas aux exigences de la raison elle-même, ou ne répond-il pas aux exigences de la justice au sens large? Être juste, c'est respecter les valeurs morales ou les coutumes sociales, c'est-à-dire les coutumes d'un pays. Mais il rejette aussi la violence et fait des choses raisonnables injustement. Cependant, dans certains cas, il semble impossible de se conformer à la loi. Alors, la désobéissance peut-elle être justifiée moralement ou rationnellement?

Nous ne sommes pas intéressés par les lois de la science, il n'y a donc aucun doute comment «violer» les lois de la science? Deux aspects du droit doivent être pris en compte: le droit moral et le droit juridique. Dans les deux cas, la loi est universellement applicable: toute personne rationnelle doit obéir à la loi. Par exemple, d'un point de vue kantien: mon obligation morale m'oblige à respecter mes voisins. Parce que l'attitude inverse ne sera pas universelle. De même, les lois et les lois imposent les mêmes responsabilités à tous les membres d'une même société (cette fois, «l'université» est «restreinte» en raison des limitations inhérentes à chaque «loi positive»). Faire semblant de vous échapper vous donnera un avantage juridiquement inacceptable. La désobéissance peut avoir des effets négatifs (pour moi-même: je vais faire preuve de «mauvaise volonté» et avoir un effet négatif sur les groupes sociaux déséquilibrés): Par conséquent, cela semble très illégal.

La nature de la loi prévoit la désobéissance: toute interdiction peut conduire à un acte illégal. La loi et la liberté vont de pair. Comment passer d'une possibilité théorique à une possibilité réaliste sans offensivité? Dans certains cas, les obligations habituelles seront suspendues. L'exemple d'un médecin qui a menti à un patient incurable: son inquiétude de ne pas remplir son devoir de vérité peut être démontrée en s'inquiétant de souffrances morales inutiles. C'est le respect pour ceux qui dirigent la désobéissance. Le deuxième exemple est la contradiction entre l'état de guerre qui doit être tué et l'interdiction morale de tuer. La décision est purement personnelle: un objecteur de conscience la rejettera, mais le citoyen peut choisir de faire la guerre pour défendre sa patrie qui reflète les valeurs positives du monde menacé. Cette situation s'accompagne de problèmes de conscience. Par conséquent, Rousseau distingue les rôles instantanés des citoyens et des soldats: ce dernier peut désobéir à la loi «normale» parce qu'il a un statut particulier dans une certaine mesure. Cependant, cette règle particulière ne peut pas et ne doit pas durer.

La désobéissance d’Antigone a une nature différente: la loi qu’elle défend semble illégale et elle désobéit au nom de «lois plus anciennes qui ne dépendent pas de la volonté humaine». C'est parce qu'elle croit que les lois de Créon sont absolument injustes - niant la possibilité de montrer l'humanité en enterrant les morts - Antigone la défie en choisissant le devoir «le plus ancien». Dans le fonctionnement démocratique, la contradiction entre la loi et les valeurs suivies par l'individu est théoriquement prévisible et réglée par elle. Dans ce cas, la loi peut être modifiée par les représentants de la `` volonté générale ''. mais si. Nous pensons que cela ne peut pas être vrai (il sera aliéné, représentant une rationalité inconsciente ou déformée idéologiquement), alors la loi qu'elle promulguera sera elle-même considérée comme irrationnelle-non universelle. Dans ce cas, les révolutionnaires ne peuvent être qu'en dehors de la loi. Lorsque les lois du régime sont fondées sur l'hypothèse qu'elles ne sont pas raisonnablement durables. C'est le totalitarisme, qui choisit arbitrairement des normes humaines comme le nazisme. Ensuite, la désobéissance est le seul moyen de préserver la raison et de prouver que nous respectons la raison. Dans ce cas, l'individu désobéissant a une responsabilité paradoxale, qui représente l'universalité de «la raison commune pour tous», et cette universalité se moque soudain du régime autoritaire.