Suis-je l'auteur de ma vie ?

Suis-je l’auteur de ma vie ?

Le capitaine d’un bateau décide t-il d’emprunter une voie maritime par son envie et donc, par volonté ou est-il contraint à emprunter cette voie pour éviter des accidents à causes des aléas naturels tels que les courants, les vagues, la météo… Par analogie, on peut considérer que la vie est le chemin emprunter et le capitaine le “je”, c'est-à-dire nous et on peut alors se demander, dirigeons-nous le cours de notre vie à notre guise, ainsi être le compositeur de notre avenir ou alors, le courant de notre de vie est-il le fruit des contraintes, de la dépendance, de l’influence, des lois et bien d'autres facteurs qui nous dirigent à vivre d’une certaine manière. On ne peut pas s’interroger sur la question d'est-ce que l’Homme est-il l’auteur de sa vie ?” Car on ne peut savoir, ni questionner la conscience d’autrui, nous avons à notre disposition, seule, la certitude de notre conscience personnelle, je peux savoir que je suis conscient.e de mon existence mais je ne peux savoir si oui ou non mon prochain est conscient. On est, par conséquent, amené à se demander si nous sommes en mesure de construire notre vie comme on le souhaite ou il y a t-il des facteurs qui font que nous sommes simplement des personnage de notre vie. Pour répondre à cette interrogation, nous allons voir dans un premier temps, que l’Homme par la conscience de son existence choisit de faire des choix et prendre des initiatives et ainsi, composer sa vie à partir de ses souhaits, dans un deuxième temps nous allons voir que l’Homme par les contraintes du milieu dans lequel il vit et de sa socialisation, va chercher à être conforme aux normes et valeurs, par conséquent être le personnage de “sa” vie, et enfin, nous allons voir qu’il existe des circonstances, dans lesquelles le contrôle de notre vie nous échappe entièrement.

Sommes-nous les auteurs de nos vies ? On peut, en effet, affirmer que nous sommes, quelque part, ceux qui dirigent le cours de notre existence. Dès lors qu’un Homme prend conscience de son existence et s’interroge sur son identité profonde, il va alors chercher à devenir celui ou celle que qu’il veut être véritablement.

En premier lieu, Michel Serres, un philosophe et historien des sciences françaises du vingtième siècle, annonce que “quand je pense, je deviens ce que je pense”et la conscience est nourrie par les réflexions issues de nos pensées. Par conséquent, nous, qui sommes une certaine opinion… cela est le fruit de nos pensées. Notre pensée est propre à nous même, aucun être peut créer vos pensées, on est les seules auteurs de nos pensées. En considérant l’idée de Michel Serre, on peut alors affirmer que nous sommes les artisans qui façonnent nos vies, par le fait que nous sommes les auteurs de nos pensées, par conséquent façonner nos vies d’après nos pensées car lorsqu’on pense, on devient ce que l’on pense.

Deuxièmement, d’après le témoignage de Brigitte Boréal, un homme transgenre âgé de clinquant-huit ans, nous démontre que nous sommes les maîtres de notre existence. Bien que, comme l’affirme ce dernier , la société nous contraint à être une personne que l’ont n’est pas, on demeure tout de même celui qui construit notre vie. Effectivement, Brigitte Boréale n’assumait pas son identité qui n’est pas dans la norme de la société et alors cacha, durant de nombreuses années, son identité à lumière du jour. Pourtant lorsqu’il était seul, il était lui-même. Il décida alors de ne plus “tricher”, comme il l’énonce, d’arrêter de vivre une demi-vie et vivre pleinement sa vie en assumant sa vraie identité. Lorsque Brigitte Boréale prit cette décision, il fut le seul en mesure de décider comment aller être son avenir : soit mener une vie qui ne lui correspondait point ou vivre pleinement sa vie sans se soucier du regard des autres. Ainsi en effectuant ce choix, il a décider de son future et donc, il est devenue l’auteur de sa vie.

D’autre part, Jean-Paul Sartre, un philosophe et écrivain français du vingtième siècle, fondateur de la revue “les temps modernes” et auteur des œuvres La Nausée, Les mots ou encore L’existentialisme est un humanisme où il prône qu’à l’inverse des autre être, l’humain est l’unique être dont l’existence précède l’essence. C’est-à-dire que l’Homme existe d’abord et seulement ensuite, il se définit par ses actes et ses choix : “l’Homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est rien d’autre que l’ensemble des actes, rien d’autre que sa vie”. Selon Sartre, à notre naissance nous ne somme pas destinée à devenir une telle personne, c’est au fur mesure de nos expériences, de nos choix, qu’on va construire notre existence. Nous avons les capacité à disposer de nous même et prendre des initiatives, des choix seul.e à partir de notre réflexion et responsabilité. À notre plus jeune âge, nous n’avions pas une conscience psychologique, seulement une conscience mécanique ( des réflexes, des besoins…), on obéissait à ce que nos parents ou tuteurs nous ordonnait de faire mais à partir d’un certain âge, nous somme apte à utiliser notre autonomie et ainsi construire notre existence. Par conséquent, on rejoint l’argument du Jean-Paul Sartre, notre existence précède l’essence. Les choix qu’on effectue au cours notre son les fruits de notre volonté et de nos responsabilité et au fur à mesure notre se vie dessine à partir de cela. Parfois nos expériences vont influencer le cours de notre vie mais on reste le maitre du jeu, nous sommes les seuls en mesure de décider pour soi car un Homme est libre, il est libre d’être qui il veut car les actes qu’il entreprend ceux légalement ou illégalement, aux yeux des autrui ou à l’abri des regards. Bien que, parfois, nous sommes obligés de faire des choix qui nous déplaisent, nous demeurons, malgré cela, celui ou celle qui est décidée du cours de nos vies. Nous sommes, en effet, libres de choisir du cours de notre vie mais nous sommes tout parfois invités ou obliger à effectuer des actions par contrainte, par obligation et bien d'autres facteurs qui remettent en question la liberté de notre existence. Dans notre vie, notamment dans une dimension sociale, nous sommes des personnages quelquefois. Plus précisément, nous sommes les spectateurs du personnage que notre environnement dans lequel on vit à décider de nous faire jouer. La “mauvaise foi”, c’est ainsi que Sartre définit le fait de ne pas être soi-même, dans son oeuvre L’être et le néant. Prenons l’exemple du président de la République, bien qu’il soit souhaité devenir le président, lorsqu’il est face à un public un média, il devient un personnage. Il n’est plus l’auteur de sa vie, il est contraint à montrer une image digne et propre de sa personne, il est agi donc par contrainte. Il est contraint à constamment surveiller son langage, ses manières, ses paroles… Il devient donc les spectateurs du personnage que son devoir l’oblige à jouer dans la société Puis, il arrive des situations où nous sommes plus les artistes qui peignent nos vies. Il s’agit des aléas de la vie, des choses imprévisibles. Nous, êtres humains, n’avons pas les capacités de prédire l’avenir. En effet, lorsque nous entreprenons une action, on n’est pas certain du futur souhaité, il est question d’une question d’estimation, on se base sur nos connaissances et nos expériences pour prédire l’avenir que va entrainer ce choix. Lorsque Isaac Newton, célèbre physicien, était assit sous le pommier n’avait pas prédit qu’une pomme lui aller tomber sur la tête. Mais cet incident qui fut imprévisible conduit Newton à établir la loi de la gravitation. Lorsqu’on