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Sujet et conscience

Cours : Sujet et conscience. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Mars 2023  •  Cours  •  447 Mots (2 Pages)  •  230 Vues

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La conscience : L'usage ancien du mot concerne l'intériorité morale, comme par exemple chez Rabelais, « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». C'est Descartes qui donne au mot conscience le sens de connaissance, de ce qui se passe en soi et hors de soi. Concernant la conscience psychologique, on distingue alors la conscience immédiate, qui nous met en relation avec le monde (je vois un objet), et la conscience réfléchie, qui consiste à prendre conscience de soi-même en train de percevoir. On considère ainsi que la conscience est le propre de l'homme, par opposition aux animaux ou aux plantes qui en sont dépourvus.

Le problème est de savoir si la conscience définit entièrement l'homme (Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?) ou s'il n'y a pas d'autres caractéristiques pour définir son identité. Qu'en est-il, par exemple, de notre propre corps ou de certaines de nos actions qui ne sont pas réfléchies, de nos pensées qui nous échappent ? Enfin, qu'en est-il de notre rapport aux choses et aux êtres qui constituent le monde dans lequel je suis (La conscience est-elle fidèle à la réalité ?) ?

Qu’est-ce qui fait l’identité d’un être vivant ? analyse de texte Locke -Le chapitre 27 du livre 2 de l’Essai sur l’entendement humain est consacré à l’identité et à la différence. C’est l’identité du sujet qui est en jeu ici. Ces textes remettent en question une conception ancienne de l’être humain. Ils mettaient l'existence d’une âme en avant. On considérait que l’identité survivait à la mort du corps, parce que l’âme survivait à cette mort. La survie de l’âme était qqch d’acté pour tout le monde, Platon, Pythagore défendent même l’idée d’une réincarnation. On doutait plutôt de la thèse d’Epicure disant que l’âme mourrait en même temps que le corps. Les hommes, après l’Antiquité, pensent toujours la même chose. Dans le christianisme, l’âme est éternelle (paradis ou enfer). Au 16-17e siècle, Renaissance puis Siècle des Lumières = changement de perspective. La croyance dans la survie de l'homme diminue puisque la science apparaît. Locke est un scientifique qui estime que l’âme n’a pas de lien avec le corps.

John Locke = empiriste (c’est-à-dire un philosophe d’après lequel toutes nos connaissances nous viennent des sens ou de l'expérience : LA PERCEPTION). Le corps est le dispositif qui permet de percevoir. Sans corps, pas de perception. L’âme ne sert donc à rien, ce qui compte c’est le corps. Locke va donc mettre en doute la survie de l’homme à la mort du corps. Il cherche à prouver qu’il a raison, il va argumenter dans le sens d’une absence de survie de l'âme, et montrer par ailleurs que la conscience provient du corps.

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