Technique et travail philosophie

Nouvelle notion : La technique et le travail.

(Chap 9 du livre)

Technique : apprentissage, technologie, science, savoir-faire.

Travail : économie, politique.

Tout travail met en œuvre une ou des techniques. Qui dit travail dit rémunération.

(Intro + Enjeu) Le travail est au cœur de l’existence humaine, les sens 1er est le fait de transformer son milieu naturel pour en tirer sa subsistance. Lien entre homme et travail, travail : besoin de survie.

Q° : Pq travailler ? pour ‘’gagner sa croûte’’, ‘’gagner sa vie’’. Expression qui est pleine de sens, rapport avec les besoins, même lorsque l’on a de quoi survivre, de subvenir à ses besoins on continue à travailler. Une réflex° sur le travail ne peut se faire sans 1 réflex° de la technique, les 2 sont indépendants, évolut° des techniques pour que le travail soit – pénible, progrès technique, de l’outil à la machine→la technique soulage le travail de l’homme et le temps libéré devient du temps libre, du tps de loisirs.

Q° : Est-ce que le progrès technique pourra nous mener à la fin du travail ? Peut-on espérer en être totalement libéré ?

Marx : ≠ classes sociales, révolut° pour la fin de l’exploitat° de l’homme par l’homme. (film métropolis). A travers cet espoir, cette science-fiction nous laisse entrevoir des choses qui peuvent se révéler dangereuses et inquiétant.

‘’Si c’est une société de travailleurs sans travail que l’on tente de libérer alors on ne peut rien imaginer de pire’’ Arendt. (Une philosophe).

// avec la q° : que faire de son tps libre si tt devient travail, si l’on ne fait que travailler ?

Tout est en // avec le travail, travail//sens de l’existence//politique//avec la façon dont on éduque 1 populat°.

Arendt dit que ‘’tout est devenu travail, que l’on compte ses heures, son argent’’.

Nietzsche : ‘’le travail est la meilleure des polices’’. Il faut penser le travail et la technique. En France, le tps de travail tend à diminuer, il devient tps de loisir, passe la semaine à attendre le weekend…→ d’où la nécessité de savoir ce que l’on veut, sens de l’existence.

Le travail est avant tout une transformat° de soit même, il humanise en même tps. Qd on perd son travail, c’est le drame. Au-delà du besoin, du salaire, le travail est lié à l’homme. Marx ne critique pas le travail mais le système capitaliste (exploitat° de l’homme par l’homme). (fin enjeu)

Pistes de réflexions (cf poly ou livre).

        I-Le travail ; de la servitude à la liberté. 

1. Qu’est-ce que le travail ?

P 226 : des mots… au concept.

Toutes sortes de travail (maison, école...) Le salaire n’est pas nécessaire à la notion de travail.

• Définitions fiche voc :

Travail : du latin populaire tripalium ‘’machine à 3 pieux’’ destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d’où ‘’instrument de torture’’. Tte activité exercée en vue d’obtenir un résultat inutile. Spécialement, ensemble des activités accomplies par l’homme pour produire des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré.

Technique : ensemble de procédés dont la mise en œuvre permet d’obtenir un résultat déterminé. Employé absolument (la technique), ensemble de procédés fondés sur des connaissances scientifiques et employés à l’investigation et à la transformation de la nature.

Qui dit salaire ne dit pas tjr travail et inversement.

• Antonymes :

Loisirs et jeux sont opposés au travail, mais il peut y avoir des points communs.

1. Connotation ou approche négative du travail :

Q° : Qu’est ce qui fait que l’on associe travail et souffrance ?

Aspect négatif du travail : -cf étymologie : ‘’instrument de torture’’.

                        -punition, ‘’l’homme a été condamné à travailler la terre pour obtenir sa subsistance et la femme d’enfanter dans la douleur’’. Avant l’accouchement c’est le travail et après c’est la délivrance.

                        -le ‘’travail’’ est la punition divine d’après la genèse et la Bible.

                        -rapport entre travail et esclavage : Antiquité grec, les esclaves travaillent, il faut bien que certains travaillent pendant que d’autres s’occupent de la politique, des sciences… Aristote ‘’il y aura encore besoin des esclaves tant que les navettes ne tisseront pas d’elles même.

(cf article p 454)→ 1er paragraphe : qd Arendt reprend Aristote : classification entre 3 types d’activités : -theôria (activité spéculative (connaitre pour connaitre)), - praxis (politique et éthique),- poiêsis (fabrication, travail). Ce sont les activités spéculatives qui sont valorisées dans ce contexte-là. Tt ce qui se rapport à la product°, aux besoins, nous renvoie à l’animalité en nous et au corps. Platon, La République (cf article cogito→ la cité est comme 1 corps (tête (philosophe roi), cœur (soldats), ventre (paysans..)).

                        -Au Moyen-Age : les cerfs travaillent pour les Seigneurs.

Le travail nous renvoie au pénible, à l’aliénation, et à l’exploitat°.

1. Connotations, aspects positifs :

-Candide, Voltaire : valeur moral du travail qui ‘’met à distance l’ennui, le vice et le besoin’’.

- l’argent                                        - la reconnaissance

-permet de répondre à ses besoins (survie)         - estime de soi (satisfaction personnelle)

-satisfaction de se sentir utile, d’être utile aux autres.

Hegel→ dialectique du maître et de l’esclave→ tte personne cherche la reconnaissance d’1 autre que soi, cherche en tant q personne à être reconnu en tps que sujet, dimension + ‘’objective’’, on peut créer une rivalité. // avec Sartre ‘’pour avoir 1 vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l’autre’’→ ‘’autrui est le médiateur entre moi et moi-même’’. La relation avec l’autre est conflictuelle→ cela doit être dépassé et aboutir à la reconnaissance mutuelles des consciences. L’esclave va être reconnu par le maître. On fait apparaître nos compétences par le travail.

(Synthèse (dépassement de la contradict°)) : Il ne s’agit pas de se contenter du simple bilan aspects positifs et négatifs, ce qu’il faut comprendre c’est que le travail transforme l’homme lui-même. Au cours de l’histoire, le travail a été inégalement réparti, certains travaillent d’autres non. Comment justifier cela ? On va traiter cela seulement sous l’angle de la division du travail.

        II-Travail et société. (Sur la division du travail)

Cf p 250 : La divis° du travail : enrichissement ou appauvrissement.

1. La division sociale :

def : La division sociale distingue des métiers ≠, spécialisés, effectués par des producteurs indépendants au sein d’une société.

Ref philo : Platon, La République. Q° : Pq la divis° sociale du travail ? pq vivons nous ensemble ? → Réponse : les besoin (nourriture, toit…)

‘’On fait + est mieux et + aisément, qd chacun ne fait qu’une chose, celle à laquelle il est propre’’ → divis° du métier qui apparait ‘’naturelle’’ (normale), logique, efficace pour répondre à nos besoin. Répartit° des tâches. Divis° en métiers.

1. La division technique du travail :

Def : La division technique du travail lie des ouvriers dépendants au sein d’1 entreprise dans la réalisation d’1 tâche dont ils n’ont pas le ctrl.

P 250 (texte 2) : référence à Adam Smith : c’est le père du libéralisme , ‘’la main invisible du marché’’. Et txt ‘’la divis° manufacturière du travail’’. La où certains condamnent l’enrichissemennt personnel, lui expliq q qd certains s’enrichisse c’est positif pour tous, régulat° du marché. Manufacture d’épingles : la divis° techniq, but : la productivité. Chacun fait qqch de précis. Il met en garde sur le risq ‘’ d’abrutissement de l’ouvrier’’ : on devient 1 machine parti des machines : aliénation.

P258 livre : // Taylorisme, Fordisme→ l’ouvrier travaille à la chaîne. Avantage de richesse, de productivités.

1. Les limites, les critiques : mots : aliénation et exploitation.

Aliénation (def) : du latin alienus, ‘’ qui appartient à 1 autre’’. Ds les systèmes hégélien et marxiste, processus par lequel l’individu est dépossédé de soi et devient l’esclave des autres ou des choses. Pour Marx, le mode de production capitaliste entraîne l’aliénation du travailler : en vendant à bas prix sa force de travail, l’ouvrier se voit dépossédé du produit de son travail, lequel devient pour lui 1 obj, 1 marchandise extérieure à lui.