Acide chlorhydrique

ter d'effets respiratoires néfastes. Une exposition de 40 ppm pendant 1 heure entraîne des effets respiratoires irréversibles. Une exposition de quelques minutes à 1300 ppm est mortelle. Toxicité subaiguë ou chronique : L'exposition répétée est responsable de dermites, érosion et modification de l'émail dentaire, anosmie, syndrome de Brooks (RADS : « reactive airway dysfunction syndrome ») et bronchite chronique. La toxicité chronique est limitée par les effets suffocants. Le chlorure d'hydrogène n'a pas été classé pour des effets cancérogène (CIRC groupe 3).

Voies d'introduction dans l'organisme en milieu professionnel : L'inhalation est la principale voie d'exposition. Le seuil olfactif montre une variabilité interindividuelle: 50 % seulement des personnes exposées peuvent percevoir la VLEP de 5 ppm. Le chlorure d'hydrogène n'est pas absorbé par la peau.

Métrologie : Selon la fiche METROPOL n° 09 – anions minéraux - www.inrs.fr. L'intérêt de cette métrologie d’ambiance est limité par les bas niveaux constatés sur des prélèvements de la journée. Dans tous les cas, privilégier la prévention en vérifiant l'efficacité des ventilations. Biométrologie : La toxicité étant essentiellement aiguë, aucun indice biologique d'exposition n'a été développé.

Réglementation et classements : CLASSIFICATION ET ETIQUETAGE : 1 - Acide chlorhydrique (solutions aqueuses de chlorure d'hydrogène)

C - corrosif

Concentration « c » - Classification : c ≥ 25 % C corrosif ; R34-37 10 % ≤ c < 25 % Xi irritant ; R36/37/38 Se méfier des formulations de concentration inférieure à 25% - étiquetées Xi - mais contenant des tensio-actifs . Elles doivent être considérées comme corrosives. R34 – Provoque des brûlures R37 – Irritant pour les voies respiratoires R36/37/38 - Irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau. 2 – Chlorure d'hydrogène

C - corrosif

T - toxique

Concentration « c » - Classification : c ≥5% T; C; R23-35 C; R20-35 1%≤crr