Armée et diplomatie eurpoéenne
Mémoires Gratuits : Armée et diplomatie eurpoéenne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestière de sécurités et de défenses sont de pouvoir réagir indépendamment des « Hardwares » (cf. Etats-Unis) et aussi rapidement que ces derniers face aux crises majeures. L’Europe se doit ainsi d’être unifiée ; acquérir une vision globale lui permettra d’avoir un poids international.
Le défi de la mise en place d’une armée et d’une diplomatie commune n’est qu’un dixième du puzzle intégral de l’Europe 2025. En effet, la continuité de l’Europe devra passer par cinq défis internes et quatre autres externes ; sans quoi l’Europe disparaîtra. L’Europe saura-t-elle alors relever ces défis et s’adapter à la mondialisation pour devenir à la fois une puissance économique, diplomatique et politique ?
Références documentaires :
« L’union européenne dans 50 ans » Enquête Eurobaromètre n°67
« Comment mieux affirmer la diplomatie européenne ? » Robert SCHUMAN
« L’Europe en 2025 : géant économique, nain politique ? » Pascal JOANNIN
« Vers une armée Européenne » Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung
|Résumé |
L’unification des pays du continent européen semblait être indispensable au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) est alors entré en vigueur le 23 juillet 1952. En 1957, la mise en place d’une Communauté Economique Européenne permit l’abolition des droits de douane entre les Etats membres, cette solidarité européenne devient alors à terme une intégration politique.
L’entrée en vigueur du Traité de Maastricht en 1993 aboutit à une véritable union politique entre les Etats membres que l’on appelle désormais l’Union Européenne. L’Union Européenne ne dispose pas d’une armée commune cependant les Etats membres mettent à sa disposition 60 000 hommes déployables en 60 jours et capables de tenir une année.
Aujourd’hui, le Traité de Lisbonne entré en vigueur en 2009 met à l’épreuve l’Union Européenne face aux défis mondiaux, et particulièrement face à celui de la défense et de la sécurité.
La mise en place d’une armée européenne est étroitement liée à la diplomatie ; cette dernière est la principale actrice en matière de stratégies et de plan d’action à l’échelle européenne et internationale.
La diplomatie européenne existe déjà (cf. Création du « Service européen d’actions extérieure » 2010), cependant elle a besoin d’être affirmé. En effet, suite aux révoltes dans le monde arabe (cf. intervention en Lybie), l’Europe s’est vue en difficulté de réagir rapidement. Elle envisage ainsi de rebâtir sa stratégie à partir de ses acquis (cf. « processus de Barcelone » 1995 et « l’Union pour la Méditerranée » 2008) et de combler ses manques.
En tant que software, l’Europe a besoin de développer les outils classiques des Hardwares, c’est-à-dire sa force militaire. En 1945, l’Union européenne a tenté d’entreprendre une politique de défense, elle continue sa démarche en mettant en place de nombreux projets de défenses (cf. CPE, PESC, PESD, COPS, OTAN, EUROFOR…) et divers missions militaires (Artemis, Althea…).
L’équipement militaire des 2 millions de soldats des 27 armées nationales représente aujourd’hui 160 milliards d’euros par an. Aller vers une armée européenne revient à harmoniser les armées existantes et les dépenses en armements des Etats membres.
La concrétisation d’une armée et d’une diplomatie européenne demande donc des moyens financiers et matériels, mais aussi administratifs et organisationnels. Une meilleure concentration des ressources permettrait à l’Europe d’optimiser ses achats en armements. Aussi, la mise en place d’un centre de R&D militaire ainsi que d’une organisation administrative européenne sont indispensables pour faciliter la gestion et la mobilité de l’armée future.
Renoncer au principe de subsidiarité dans les domaines de la diplomatie et la défense, créer des institutions européennes (cf. un conseil des ministres, une commission de la défense, une académie militaire) et surtout mettre en place un livre blanc européen, traitant de la politique de sécurité et de défense, sont essentiels à la réussite de la politique de défense européenne.
|Graphique : Point de vue prospectif de la répartition des dépenses militaires |
Sources: À partir de SIPRI, Yearbook 2009, Deloitte, Compass Global Aerospace & Defense Sector Outlook, 2010, PriceWaterhouseCoopers, A&D Insights, 2010.
|Carte : Les missions militaires européennes (source SEAE) |
Sources : http://www.touteleurope.eu/fileadmin/CIEV2/03_actions/relations_ext/carte_missions2.jpg
Une relance de la politique européenne de sécurité et de défense est possible
Point de vue | [pic] | 22.11.11 | 14h48 • Mis à jour le 22.11.11 | 14h48
Si l'on en croit les experts, l'opération libyenne aurait porté un coup fatal à la politique commune de sécurité et de défense (PSDC) de l'Union européenne : ce qui marche ce sont les coalitions de "volontaires", la coopération franco-britannique et l'OTAN, mais pas l'Europe, trop divisée. Près de vingt ans après la crise balkanique qui avait provoqué un sursaut européen avec une série d'initiatives communes, l'Union européenne de la sécurité et de la défense, en perte de vitesse, semblerait incapable de surmonter cette nouvelle crise.
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La bonne nouvelle est que le contexte politique est susceptible de changer. Le Royaume-Uni a besoin de développer un agenda européen plus positif pour contrebalancer ses demandes de désengagement dans le domaine social. Il pourrait choisir d'adopter une attitude plus entreprenante en matière de sécurité commune et de relations extérieures. Marquée par l'opération libyenne, l'Allemagne ne pourra échapper à un rôle stratégique à la mesure de sa stature de géant économique, et qui s'inscrira dans l'UE.
[…]
De leur côté, les institutions européennes se mobilisent et sont attentives à l'érosion possible de
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