Citation d'Eugène Labiche
Dissertation : Citation d'Eugène Labiche. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Raphael Hemeleers • 9 Mars 2021 • Dissertation • 1 100 Mots (5 Pages) • 524 Vues
Dissertation: Pensée d’Eugène Labiche
Dans “Les vivacités du capitaine Tic”, pièce du XIXème siècle écrite par Eugène Labiche, Désambois, un personnage de la pièce, cite l’auteur de celle-ci en disant: “Il y a des circonstances où le mensonge est le plus saint des devoirs.” Le fait de mentir est souvent mal vu par notre société actuelle. Religieusement, c’est même considéré comme un péché, c'est-à-dire un acte contraire à ce que Dieu veut.
Dans cette pensée, les circonstances désignent des situations précises et le mensonge, le fait de ne pas dire la vérité ou de cacher. La bonne compréhension des mots suivants est nécessaire pour la suite de la lecture. Les mots “saint” et “devoirs” signifient respectivement, être en lien avec la religion et les obligations morales. Les mots vertueux et criminels sont des antonymes qui signifient chacun: avoir des qualités morales et ceux qui n’en ont pas. Ainsi, nous sommes au clair avec le sens des mots que contient cette pensée, cette dissertation. Après avoir défini ces termes, il convient alors de se demander: quelles sont les circonstances qui acceptent le fait de mentir comme la solution la plus juste ? Est-ce dans tous les cas mal de mentir ou est-ce parfois bien ?
Nous verrons en effet que, dans certains cas, le recours au mensonge est la solution la plus sainte: c’est donc une solution vertueuse et non pas criminelle. Nous ne nous arrêterons pas, en si bon chemin, à un seul type de sainteté. Nous verrons par la suite que cela peut aussi être la solution la plus saine; celle qui est favorable à la santé de tous. Pour finir, nous constaterons les cas où l’utilisation du mensonge visera à être l'attitude la plus constructive pour chacun des acteurs de la situation.
Dans le cas où un homme est saint, disons un curé pour la facilité, celui-ci omet de dire à un des ses paroissiens, qui vient chaque dimanche à l’église, que celle-ci n’ouvrira pas la semaine prochaine en raison des normes sanitaires imposées par le COVID-19. C’est une solution qui ne demande pas au curé de mentir, et donc de pêcher. Il ne fait “qu’oublier” une partie de son histoire. Le paroissien reviendra une semaine plus tard, heureux d’accomplir son rituel hebdomadaire mais quelle sera sa surprise quand il se rendra compte que l’église sera fermée ? Il sera sûrement encore plus déçu que si le curé lui avait annoncé la fermeture de l’église, il aurait pu alors anticiper et se préparer mentalement à ne pas effectuer son rituel. Le paroissien se retrouve devant le fait accompli que soit le curé a omis de lui dire, soit le curé à oublier de le dire. Dans les deux cas, la notion de volonté est importante. Omettre, c’est volontairement oublier alors qu’oublier peut être involontaire. Le curé effectue son devoir d’homme de Dieu en insufflant du bonheur à son paroissien. Cette circonstance admet le mensonge comme le plus saint des devoirs.
Dans ce second exemple, il est nécessaire de comprendre ce qu’est l’effet placebo. Selon l’OMS, l’effet placebo consiste en “la prise d'un médicament ne comportant pas de substance active mais capable de soulager les symptômes ressentis par un individu grâce à la production d'endorphines…” Suite à cela, nous imaginons une femme malade couchée dans un lit d’hôpital. Celle-ci souffre de maux de tête importants, ce qui l’oblige à rester dans son lit. Le médecin, qui s’occupe de cette patiente, lui donne de faux médicaments qui n’ont aucun effet en lui disant que ce sont de très puissants soulageants et qu’après les avoir consommés, elle devrait se sentir mieux. Suite à l’ingestion des médicaments, la patiente se sent mieux. Le médecin a utilisé le mensonge dans le but d’effectuer son devoir en faisant preuve de ruse tout en obtenant un résultat.
Pour compléter ces exemples, observons le cas d’un étudiant
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