DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Colonel Chabert

Recherche de Documents : Colonel Chabert. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 7

près le personnage du colonel Chabert qui est véritablement la pensée de l’écrivain Honoré de Balzac, “il est préférable d’éprouver des émotions somptueuses et magnifiques plutôt que d’étaler sa richesse sur son apparence. Afin de ne pas appréhender la condamnation morale d’autrui”.

Français - Dissertation Sonya Torkani

Cette pensée nous suggère deux questions qui vont orienter notre travail: Comment cette affirmation du colonel Chabert pourrait orienter notre vision sur le personnage de la contesse Ferraud? Puis nous allons finalement tenter de savoir en quoi la contesse Ferraud vivrait-elle dans la crainte de la condamnation morale et non le colonel Chabert?

La première chose qui attire l’attention de l’autre chez une personne est son aspect externe, c’est-à-dire son corps et ce qui le recouvre: ses vêtements, sa coiffure, ses bijoux. L’aspect exterieur d’une personne transmet un message aux autres et surtout il renseigne sur son niveau social. Dans la société de l’époque, l’on reconnait chez les nobles, un style vestimentaire très soigné et riche. Plus les vêtements sont magnifiques et plus le rang de la personne qui les portes est élevé dans la société. La comtesse Ferraud est l’exemple même de la femme qui a grimper les échelons de la société grâce à ses deux mariages avec des comtes qui lui ont fournit chacun un titre de noblesse l’un à l’époque de Napoléon et l’autre à la Restauration - ainsi qu’une fortune. La comtesse est donc toujours habillée de belles parurres. D’ailleurs lorsque l’avoué du colonel Chabert se rend chez elle, “La comtesse était enveloppée dans un élégant peignoir, les boucles de ses cheveux, négligemment rattachés, s’échappaient d’un bonnet qui lui donnait un air mutin. Elle était fraîche et rieuse.” Cette brève description nous montre comme la contesse est soignée et si le mot “contesse” ne se trouvait pas dans cette phrase, cette description nous mènerait à imaginez que cette femme dont il est question est aisée.

Certains d’entre nous soignons notre apparence afin de donner une image positive de nous et afin de paraître soigné, beau, appréciable sans pour autant l’être vraiment et sans pour autant s’attacher à l’être réellement. Ce qui compte chez cette catégorie de personnes c’est de véhiculer cette image de soi afin de montrer une réussite de leur niveau social et d’ainsi profiter de cette image positive pour tromper les esprits. Peut être ne s’en rendent-ils même pas compte. Mais pour la contesse Ferraud, il en est tout autrement. Elle que le colonel Chabert a [« prise au Palais Royal… », « Vous étiez chez la… », « Dans ce temps-là chacun prenait sa femme où il voulait […] » (p.74)] - qui est donc une ancienne prostitué - tient fermement à son statut de comptesse de la Restauration ainsi qu’à sous nouvel époux. Pour cela, elle ne laisserait jamais qui que ce

Français - Dissertation Sonya Torkani

soit s’imicer dans sa vie “parfaite” et lorsqu’elle se rend à l’étude pour négocier, la comtesse a choisi la tenue adéquate pour mettre toutes les chances de son côté. Vêtue d’une “toilette simple,

mais habilement calculée pour montrer la taille de sa jeunesse” (p.70), la comtesse pense pouvoir attendrir ces messieurs et plus particulièrement le Comte. Avide et manipulatrice, il est bien évident que la Comtesse accorde une importance à son paraître plutôt qu’à son être, car jusque là, il lui a été d’une grande aide auprès de ces gentilshommes et lui à permis d’en arriver là où elle en est aujourd’hui.

Fine manipulatrice, elle décide de se jouer de ses charmes mais surtout d’utiliser ses belles paroles calculées et stratégique pour embobiner le Colonel Chabert en l’appellant par exemple

“Monsieur!” lorsqu’elle l’attend à l’étude pour le trouver seul et “il fallait être comédienne pour jeter tant d’éloquence, tant de sentiments dans un mot” (p.76) car “le soldat tressaillit”. En effet la comptesse Ferraud est fausse avec le colonel Chabert et en l’invitant dans une résidence secondaire à la campagne, à l’abrit des regards, elle compte bien l’amadouer puisque sur le chemin “La comptesse sut imprimer un charme doux à ces souvenirs, et répendit dans la conversation une teinte de mélencolie nécessaire pour y maintenir la gravité” (p.79). Elle sait exactement comment manipuler le vieux colonel “car nous sommes plus particulièrement accessible à certaines façon, à des grâces de coeur ou d’esprits auxquelles nous ne résistons pas” donc pendant plusieurs jours “la contesse fut admirable près de son premier mari. Par tendres soins et par sa constante douceur […] “ (p.81). Le but de cette extrême douceur est bien d’anéantir son ancien époux afin qu’il ne puisse plus être une menace pour son bonheur.

Peut être la contesse a réussit à parvenir à écarter Chabert de sa vie alors que le colonel fut bon pour elle et qu’elle ne lui a pas donné un sous de ce qui lui revient de droit mais son comportement vis-à-vis du colonel s’est ébruité et les gens parlent de cela. “ […] As-tu rencontré quelquefois la comptesse Ferraud? […] Ce vieux bicêtrien est son mari légitime, le compte Chabert, l’ancien colonel, elle l’aura sans doute fait placer là. S’il est dans cet hospice au lieu d’habiter un hôtel, c’est uniquement pour lui avoir rappelé à la jolie comtesse Ferraud qu’il l’avait prise, comme un fiacre, sur la place.” Donc la manière dont la comtesse s’est débarrassé de son ancien époux se dévoile devant les autres et cela montre le vrai visage de cette dernière en plein jour. Elle a beau avoir des vêtements somptueux, être riche, les autres continueront à voir cette

Français - Dissertation Sonya Torkani

femme méchante qui a évincé et laisser sans un sous un pauvre vieux colonel et c’est en ceci que la comptesse peu craindre la condamnation moral d’autrui.

Lorsque la comtesse attend le colonel pour s’entretienir en privé avec lui, Chabert est, des les premiers mots de la comptesse, complètement confiant vis-à-vis de son anicenne femme. “Le colonel eu mille remords de ces soupçons, de ses demandes, de sa colère” et il dit explicitement qu’il pardonne

...

Télécharger au format  txt (10.5 Kb)   pdf (98.7 Kb)   docx (9.3 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com