Extrait Du Colonel Chabert De Balzac
Rapports de Stage : Extrait Du Colonel Chabert De Balzac. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresais aussi à une pièce de théâtre : « …cette antichambre, espèce de préface pour les drames de la Morgue ou pour ceux de Grève » (l.22-24). Les mots « préface » et « drames » à la ligne 23 nous affirment qu’il s’agit bel et bien de métaphores filées du théâtre. C’est ce qui donne un aspect pathétique au texte. Il suscite chez le lecteur de la pitié pour le Colonel Chabert, qui après avoir renoncé à récupérer son nom et au procès contre sa femme, s’est retrouvé à l’hospice de la vieillesse, envoyé par Madame Ferraud, sa femme veuve. Les verbes « tombent » (l.17) et « rebondissent » (l.17) sont au présent de l’indicatif et donc expriment ici un présent de vérité générale qui affirme que l’endroit ou se trouve le Colonel est sal et pitoyable pour les gens qui y sont. Le conditionnel des verbes « serait » (l.19) et « pourrait » (l.19) exprime une hypothèse, quelque chose qui ne pourra probablement pas se réaliser, ce qui nous dit que les savants n’étudiaient pas l’antichambre du greffe malgré les nombreux suicides connus. Le narrateur nous montre à quel point Chabert est tomber bas. Il annonce sa seconde mort car le Colonel n’est plus qui il était avec son nom. Cette antichambre est un symbole de la déchéance du héros. Le sort de ce dernier n’est cependant pas juste; il se retrouve tout de même enfermé dans un hospice par la seule personne qu’il voulait poursuivre en justice pour récupérer ses biens de façons loyales.
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En effet, Honoré de Balzac était écrivain Français qui a pour but d’explorer les différentes classes sociales et les individus qui les composent. Il est connu pour ses romans mais dans lesquels il critique la société de son époque. Dans cet extrait du Colonel Chabert, Balzac critique fortement la justice et la politique. Effectivement, la comtesse symbolise l’injustice alors que Chabert ne représente que l’idée politique des années 1800 pendant la bataille d’Eylau ou il a été déclaré mort non retrouvé, avant la Révolution Française. Le Colonel Chabert ne vivait pas à Paris depuis sa disparition, sa supposée mort. Il croyait donc que le système politique était le même que celui avant son départ à la guerre. Il pensait pouvoir récupérer tous ses biens ainsi que sa femme mais il s’est vite aperçu qu’il avait tord. Balzac critique la Comtesse, il critique donc le nouveau régime, la Révolution. Il cherche à déclencher chez le lecteur de la pitié et de la sympathie pour Chabert qui dans ce monde ne comprend rien et ne peut pratiquement pas survivre par lui-même. Après tous ses efforts pour reprendre au moins son nom, il abandonne dans l’intérêt de sa femme. Elle, de peur de devoir refaire face à tout ceci, elle l’enferme dans un hospice pour personnes âgés. C’est bel et bien ce que Balzac critique et pour être discret, il utilise des personnages reflétant chacun d’eux une version d’un régime différent. L’histoire est donc plus intéressante, le problème est plus voyant aux idées des lecteurs et ce procédé est moins dangereux pour l’auteur. Ainsi, l’auteur suscite facilement en nous une pitié pour le pauvre Colonel Chabert qui n’a plus un sou et un dégoût face à la Comtesse manipulatrice et hypocrite. Sans le savoir, nous éprouvons un sentiment de compréhension pour le régime napoléonien et on voudrait repousser la seconde Restauration.
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Ainsi, Balzac nous présente une scène qui critique la justice française de 1818. D’abord, il insiste sur la partie péjorative du texte: « obscure » (l.5); « puante » (l.5) et « jaunâtres » (l.18) tout aussi bien que le sens pathétique
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