Initiation Octobre 2010

lors de l'entrée, je pers la notion du temps, là, je sens que c'est le début, mais à aucun moment, je ne suis pas choquée même si dans la tenue dans laquelle je me trouve est quelque peu désagréable mais cela ne me perturbe pas, Après tout dans notre vie quotidienne, n'avons-nous pas été confrontées dans des situations similaires et inconfortables voire pire. Pour l'instant, cela ne me pose aucun problème..j'ai connu pire. Ici il n'y a rien ici d'humiliant ce sont des épreuves, afin de nous faire passer de l'obscurité à la lumière et tout cela se mérite. Qui a dit que cela serait facile?

Je sais, je sens qu'il se passe un changement, à ce stade, je ne saurai dira lequel, peut-être trouverais-je les mots justes plus tard, bien plus tard, A ce stade, je suis réceptive à tout ce qui m'entoure, Tous me sens sont en éveil, d'autant que privée de ma vue pour un certain temps,,,à la fin des voyages, (je crois en compter sept mais qu'importe, je vis l'instant présent) je trouverai un sens si minime soit-il, au moment d'entrer dans la lumière ,

L'entrée dans Loge est une deuxième choc, une émotion tout aussi impressionnante. J'image. J'écoute et je me fie aux mains de la jeune sœur qui me guide afin de passer les épreuves sur fond de musiques sonores; fonction des épreuves qui nous sont imposées, le rythme musical s'accélère ou devient plus lent. Pour moi cela m'évoque les turpides et les obstacles du quotidien; Les interrogations se font ressentir. Je souhaite poursuivre, je n'hésite pas, des voix douces et rassurantes me demandent si je souhaite poursuivre. Pour ma part j'acquiesce, tout en sachant que je garde mon libre-arbitre; A tout moment, je peux tout arrêter, et ce n'est vraiment pas le cas,

Les épreuves traversée (j'en ferai mention ultérieurement), je les poursuis, et là je m'aperçois que que je ne peux les compter, je viens de lâcher-prise, ça y est je constate que je suis prise dans ce tourbillon, emparée par la cérémonie, je ne gère plus rien,: sauf, les voix, les paroles, ces choses à faire et ne pas faire.

A ce jour, j'essaye de me souvenir des épreuves, quelques unes me reviennent en mémoire, la toute première, par sa musique un peu bruyante, difficile de suivre, raison pour laquelle je n'oppose aucune aucune résistante, face à épreuve qui m'est imposée, puis vient l'eau passage d'un état à un autre signifiant la purification, la perte des métaux que nous détenons, symbole des égalités entre entre les futures sœurs que nous serons sans opulence ( à ce stade nous sommes toujours dans l'obscurité), vient le breuvage amère promis aux parjures puis enfin le serment le genoux à terre avec la lecture d'un texte, Le bandeau vient de tomber.

A cet instant précis, je l'ambiance plus chaleureuse.

Du statut de profanes, nous somme devenues des initiées, le premier grade « des apprenties ».

Comme je l'ai précisé, toute notion du temps a disparu, tout est devenu intemporel, qu'importe, pour ma part le plus grand moment fut le passage de l'obscurité à la lumière mais tout reste à faire, je m'habitue peu à peu à la lumière. Là découvre, mon entourage, les colonnes, le damier, les flambeaux, l'équerre, le compas. Chaque position, chaque placement , prise de parole est clarifié par un symbolisme, Les mots cités précédemment ont un sens, je connais leur sémantique mais dans le contexte actuel qu'est celui-ci je serai patiente pour en apprendre leur réelle signification, Vient la réception auprès de la vénérable maître nous remet notre tablier accompagnée de notre première surveillante, nous revêtons notre tenue tel un adoubement chevaleresque. Je savoure cet instant. Je sais que le chemin sera long; Une larme coule. L'émotion sans doute,

A ce jour, je suis toujours dans un questionnement, je ne peux trouver les réponses à certaines des mes interrogations au cours de cette cérémonie d'initiation symbolisée par des épreuves de diverses natures.

Je n'ai aucune affirmation, aucune vérité, je n'ai qu'un ressenti. La chose en l'état est la poursuite de ce voyage, non pas par curiosité mais par