La Drogue
Note de Recherches : La Drogue. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestitue l’objectif central de toute action de prévention.
La drogue rend la société inutile à l’homme et l’homme inutile à la
société, parce qu’elle détruit l’individu, disloque la famille et déstabilise la
société.
Qu’est-ce qu’une drogue?
Le mot drogue est un mot que l’on associe rapidement à la perte de contrôle, aux excès, à la folie et même à la mort.
Pourtant, quand on s’y arrête un peu, on se rend vite compte que tout le monde en consomme sous une forme ou une autre. Il suffit de penser à des produits comme le café ou l’aspirine.
Il ne faudrait tout de même pas croire que les drogues sont des produits sans danger. En fait, elles ont de bons et de mauvais côtés.
Il faut seulement apprendre à les connaître. C’est pourquoi ce petit ouvrage en explique les différents aspects : définition, histoire,
catégories, problèmes de consommation et description des drogues les plus courantes.
Une drogue est un produit qui change la façon dont le corps ou l’esprit fonctionne.
Elle peut avoir plusieurs effets.Elle peut éveiller,endormir, combattre la douleur, remonter le moral, rendre plus sociable, etc.
Les différents types de drogues et leurs actions :
Le Cannabis ( drogue douce)
L’herbe ( marijuana) :
Feuilles, tiges et sommités fleuries, simplement séchée. Se fume
généralement mélangés à du tabac, roulée en cigarette souvent de
forme conique ( le joint, le pétard, le stick….).
Les usagers de tous âges consomment généralement pour le plaisir et la détente.
Des doses fortes entraînent rapidement des difficultés à accomplir
une tâche, perturbent la perception du temps, la perception visuelle et la
mémoire immédiate et provoquent une léthargie.
La cocaïne ( drogue dite dure):
L’usage de cocaïne provoque une euphorie immédiate, un
sentiment de puissance intellectuelle et physique et une indifférence à la
douleur et à la fatigue.
Ces effets vont laisser place ensuite à un état dépressif et à une
anxiété que certains apaiseront par une prise d’héroïne ou de
médicaments psychoactifs.
Le Crack :
Le crack est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et
d’ammoniaque présenté sous forme de petits cailloux. L’usager en inhale
la fumée après les avoir chauffés. Cette opération provoque des
craquement, origine de son nom.
Ce mode de consommation provoque des effets plus intenses que
ceux de la cocaïne : le produit arrive plus rapidement au cerveau, la
durée de son effet est plus brève.
L’usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et
entraîner des comportements violents, des épisodes paranoïdes, des états
suicidaires.
L’héroïne (drogue dure) :
L’héroïne provoque l’apaisement, l’euphorie et une sensation
d’extase. Elle agit comme anxiolytique puissant et comme
antidépresseur. Les effets recherchés peuvent traduire un mal-être
psychique, une souffrance, un besoin d’oubli.
L’ecstasy (M.D.M.A):
Les usagers de l’ecstasy recherchent la sensation d’énergie, de
performance et la suppression de leurs inhibitions (les blocages, les
défenses et les interdictions tombent), à l’effet de plaisir et d’excitation
s’ajoute une sensation de liberté dans les relations avec les autres.
LES CAUSES DE LA PRISE DE DROGUES :
I - Les simples usagers de drogue
La première catégorie, de loin la plus répandue, englobe la
curiosité, la pression du groupe et de la mode, les conduites à risque, le
plaisir et la convivialité. Sauf exception, attribuer à ces consommateurs le
terme de toxicomanes serait totalement abusif. Nous les appellerons
« simples usagers de drogue ».
1) La curiosité
Quoi de plus naturel chez un enfant et surtout un adolescent que de
vouloir expérimenter un produit dont il a entendu parler, à plus forte
raison s’il est interdit. Ce serait même une absence de curiosité qui
pourrait être inquiétante. Un peu comme la première cigarette que nous
sommes nombreux à avoir fumée en cachette quand nous étions petits, il
est fort probable que nos enfants essaient un jour le cannabis, juste pour
voir, pour savoir. Si nous avons su créer les conditions d’une ambiance de
confiance et de dialogue dans la famille, ils oseront nous en parler et nous
pourrons facilement les mettre en garde contre les deux dangers
essentiels du haschich : diminution de la vigilance et des réflexes avec
risque d’accident lors de la conduite d’un véhicule, démotivation et
diminution du désir d’apprendre, de passer un examen ou d’exécuter un
travail, ce qui a des conséquences fâcheuses sur le plan scolaire ou
professionnel. Une mise en garde sereine, sans banalisation ni
dramatisation, est souvent suffisante pour que l’expérience soit sans
lendemain.
Le plaisir
Il serait hypocrite de ne pas reconnaître que la drogue peut
procurer du plaisir. L’ennui est que ce plaisir est fugitif et qu’il va
s’estomper au fil des prises. C’est ce qu’on appelle le phénomène
d’accoutumance. Il faudra donc augmenter les doses pour espérer,
souvent en vain, obtenir le même effet.
Et puis ce plaisir a son revers. La « descente » de cocaïne n’a rien
d’agréable. Et, de toutes façons, aucune drogue n’est anodine. Les
dangers sont extrêmement différents d’un produit à l’autre mais il est
certain que le plaisir risque de se payer très cher, tant financièrement que
physiologiquement.
Enfin, pour ceux qui recherchent une solution à leur mal être (et
dont nous parlerons plus loin), soulignons d’emblée que plaisir et bonheur
ne sont pas synonymes et que cette confusion peut avoir des
conséquences désastreuses.
Il n’en demeure pas moins que la recherche du plaisir est
probablement la première motivation qui peut conduire à l’usage de
drogue, à plus forte raison dans un contexte convivial.
La pression du groupe et de la mode
Il arrive un âge où, pour l’enfant, les copains et la bande
deviennent la priorité absolue. S’il se trouve que, dans ce groupe,
l’examen de passage consiste en la prise d’une drogue, il faut une sacrée
force de caractère pour y résister. L’éducation qu’a reçue l’enfant, et
notamment tout ce qui peut développer son sens critique et l’élaboration
de choix individuels, peut l’aider à tenir bon. Mais, dans la majorité des
cas,
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