La Guerre Froide

aines engagées au Mozambique et en Angola (1975), et prennent pied en Somalie, puis en Ethiopie (1977). Ils arrivent même à s’implanter au Nicaragua en 1979, en Amérique du Sud. Au moyen Orient, le Sas d’Iran, largement soutenu par les Américains, est chassé du pouvoir en 1979. Le personnel de l’ambassade américaine est même pris en otage ! En tout, ce sont onze traités d’amitiés qui sont signé par les Soviétique avec des Etats du Tiers Monde.

Tout ces événements accentuent l’impression de perte de contrôle, de faiblesse des Américains, et au contraire, accentuent l’impression d’ exponantionnisme, de domination des Soviétiques : la cohéxistance pacifique déclarée pendant la détente et bel et bien finie. Nous allons maintenant voir comment se manifeste la guerre fraîche.

Les premières manifestations sont symboliques : arrêt des livraisons de céréales, et boycott des jeux olympique de moscou. Mais c’est Ronald Reagan, élu en 1980, qui personnifie le renouveau Américain. La priorité est donnée au budget militaire, qui atteint 292 milliards de dollar en 1985. Dès mars 1983, Reagan annonce la réalisation d’un système de destruction des missiles en plein vol : l’IDS (Initiative de Défense Stratégique). Son coût de 100 milliard de dollar représente un défi technologique et financier que l’URSS ne peut relevé. En Europe de l’est maintenant, dès 1977, les soviétique ont développé les SS20, missiles ayant une portée d’environ 4500 km, portée suffisante pour atteindre l’Europe occidentale. En réponse à ces missiles, que l’URSS ne veut pas retirer (refus de "l’option zéro" de Reagan en 1981), l’OTAN fait installer plusieurs Pershing II en Europe de l’ouest. En Amérique centrale, les états unis montrent leur volonté de repousser les communistes du Nicaragua. En 1983, les « marines » débarquent sur l’île pour abattre « une colonie soviéto-cubaine » selon les propos de Reagan.