Le Mal Est-Il Dans La Nature De L'Homme
Documents Gratuits : Le Mal Est-Il Dans La Nature De L'Homme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireser son acte. Un tueur en série recommence, et éprouve un certain plaisir a tuer. Il s’admire lui même. Les dictateurs ne cessent de commetre des atrocités. Prenons l’exemple d’Hitler : un homme à la tête de millions de morts. L’un des plus grand génocide jamais connu. Hitler voyait-il son acte de la même manière que nous ? Je ne le pense pas. Pour cet homme l’acte était moral, les juifs méritaient de mourir, l’acte était humain, utile à la société. Aujourd’hui, il n’existe pas un plus grand criminel. Le fanatique, lui, veut défendre la cause ou la morale en passant par la violence. Ces hommes naissent-ils pour faire du mal ? Sont-ils nommés à leur propre naissance pour faire souffrir ? C’est difficile a dire, si par exemple le mal est dans ma nature : Je suis humain or nous sommes tous humains, donc tous pareil, nous sommes donc par définition, tous apte à faire du mal. Alors à quoi sert l’éducation ? Comment les grands hommes comme Gandhi ou Boudha peuvent-ils exister ? Et eux, sont-ils humains ? On peut alors penser que le mal est maitrisable. Chacun le maitrise a sa manière. Je sais que c’est mal alors je ne le fais pas. Mais comment maitriser par exemple la violence ? la bêtise ? le mensonge ? C’est impossible, tout ca fait parti de nous. En revanche il existe un certain degrès dans tout cela. Oui, je peux mentir sans trop faire de mal, me moquer sans trop blaisser, me battre sans trop de dégat. Par tout cela je veux dire que si j’ai besoin de mentir à mes proches pour leur bien ? Si j’ai besoin d’être méchant avec autrui pour lui expliquer mon point de vu ? Si je dois me battre car j’ai besoin de me défendre ? Je mens, je suis méchant, je suis violent mais cela fait de moi quelqu’un d’inhumain ? Tout ce que l’on doit relever c’est que le mal existe, et qu’il se ressent en chacun de nous. On peut alors se demander, pourquoi est-il là?
* *
*
Tout d’abord, le mal est vu par l’homme par une approche de ce dont nous savons que c’est interdit. Le mal n’est pas libre, il est le simple exécuteur de pulsion. La pulsion chez un homme, est une action influencée par l’inconscient. Selon Freud, toutes les pulsions ont quatre caractères communs : la source, la poussée, le but, satisfaction du besoin pour apaiser l'état de tension, et l'objet, outil de cette satisfaction. Edgar Allan Poe dans Le démon de la perversité dit “Quelles seraient nos sensations durant le parcours d’une chute faite de telle hauteur ?”. Une pulsion m’encourage à sauter. J’ai envie de savoir ce que je vais ressentir. C’est une sorte de désir interdit. Si l’homme saute, le mal sera là, mais il n’aura pas pris conscience de son acte. Ainsi on peut se demander si le mal n’est QUE un exécuteur de pulsion. Oui car cela voudrait dire que les guerres ne sont pas réfléchis, que les terroristes ne sont pas conscient de ce qu’ils font. N’y a t-il vraiment que les pulsions d’un homme qui répondent aux souffrances commises ? C’est surtout, la transgression des lois et des libertés qui donne une certaine excitation chez l’être humain. Si je vole dans un magasin, c’est la pulsion qui m’a poussé a le faire mais lorsque je suis chez moi, je me rend compte de mon acte et ce n’est pas pour autant que je vais rammener ce que j’ai volé. Le mal est là et l’homme est un lâche. Si le mal est un acte, alors il est un choix. Qu’il soit conscient ou pas. On choisit de faire le mal et c’est souvent du coeur que viennent les mauvaises pensées. Se serait alors malheureux de dire que c’est avec le coeur que le pervers ou le pédophile agissent. Et comment peut-on penser que ces Hommes là ont un coeur. Le pervers a tendance à faire le mal et à en retirer du plaisir. Le pédophile lui, ressent une attirance pour les enfants. Toutes ces choses sont interdites et c’est justement pour cela qu’il est encore plus excitant pour les Hommes de les réaliser. Il faut savoir qu’il est impossible de maitriser ce genre de pulsion. La perversité est en fin de compte la pire. Nous sommes tous pervers et ça depuis longtemps. Prenons comme exemple La Bible : Jésus qui incarne la civilisation, le bien, et la sagesse n’est pas simplement tué. Celui-ci a été ammené a porter sa croix, sur laquelle il allait périr. Il a porté le mal sur ses épaules. Il a subit la perversité des Hommes. Et a accepté de mourir POUR tous ceux qui n’ont pas été bon. Les Hommes sont ignorants et cet ignorance nous pousse à agir de telle ou telle façon. Dans La Genèse, si Adam n’avait pas été ignorant, il n’aurait pas manger cette pomme et n’aurait pas rendu les hommes mortels. C’est cette pulsion qui nous a rendu mauvais. C’est alors que même dans un monde de bonté, l’homme est sans cesse pousser à agir pour faire le mal. L’Homme veut dominer, il veut toujours être supérieur à autrui, mais d’ou vient ce besoin incessant ?
* *
*
Socrate disait “nul n’est méchant volontairement”. Il y a donc toujours une raison pour que l’homme commète le mal. Ce qui voudrait dire qu’il ne nait pas méchant. En effet, d’après Rousseau dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes : “L'homme à l'état de nature est caractérisé par la bonté et la perfectibilité. "Bon", il l'est d'une bonté toute négative, en ce sens qu'il n'est pas méchant. La méchanceté suppose la volonté de faire le mal. Or l'homme qui, à l'état de nature, serait isolé par définition, ne pourrait vouloir faire de mal à personne, puisqu'il n'aurait pas de "semblable". Il serait donc "innocent", c'est-à-dire inoffensif.” On peut alors remarquer que l’homme nait bon, c’est a dire qu’il n’est “rien” par matière. C’est alors qu’on peut se demander comment peut-on faire du mal ? Je nais pourtant humain, je devrais alors pouvoir faire du mal dès ma naissance. Or Erasme disait “on ne nait pas homme, on le devient”. C’est une phrase interessante, qui ammène à une explication. Nous devenons un Homme lorsque nous sommes conscient de nous même. Lorsqu’on a conscience de soi on ressent alors les émotions, les sentiments. Je deviens ce que je suis. Je me construit. Mais qu’est ce qui nous construit exactement ? L’éducation que l’on nous donne oui, la société oui, le monde dans lequel je vis aussi. Je sors du ventre de ma mère, je suis donc confronter aux cris et à la souffrance dès ma naissance. Puis je grandis dans la misère, la famine, les inégalités. Je suis héritié d’un monde marqué par la violence. Rien n’y changera. Malgré mon
...