Les Années Folles Dans La Mode

e masculin : cravate droit, veste classique, col non amovible. Le tailleur masculin est désormais décliné pour la femme. Seule une élite dédiée à la mode s'aventure. Suzanne Lenglen devient une icône de la mode. La mode simple, épurée devient la tendance.

Avant on maquillait surtout les lèvres, peu les yeux. Les années 20 vont mettre en avant le travail sur le regard avec des produit adaptés. On invente le bâton de rouge à lèvres. Le cheveux court et permanenté (qui tient) apparaît. Le plus gros acteur sur ce point est l'Oréal (à la base teinturier pour cheveux). Le talon monte en hauteur. On va désormais porter des bas en soie, la femme des années 20-30 manifeste un goût pour la peau bronzée.

Quelque fois des robes d'inspiration romantique font leur apparition. On les retrouvera à la fin des années 30. Une femme très moderne et très libérée sort dans des boites à jazz et porte des vêtements de plus en plus courts, avec des décolletés, les bras sont nus.

Paul Poiret est encore un acteur puissant dans le monde de la mode à cette époque. Il revient avec une collection dont les tissus proviennent du Maroc, il s'intéresse de façon neuve, moderne à l'ethnique. Ses vêtement restent très sophistiqués. A partir des années 1924-25 il est complètement outé car il n'est plus crédible et n'a plus d'argent.

Jeanne Lanvin

L'autre grande leadeuse de mode est Jeanne Lanvin, c'est le début des couturières les « génies laborieuses ». Elle s'est fait un nom intelligemment avec une approche marketing : elle va habiller la mère et l'enfant. Elle va attirer par un travail de montage, de placement complexe. Le bleu Lanvin devient une clé de voute de la patte Lanvin.

Chanel

Chanel dans les années 1920 est une couturière parmi les autres. Mais elle impose des codes de simplicité, des mélanges de matières. C'est l'une des premières à créer un rituel autours de son nom. C'est la seule maison de couture à être installée dans les anciens quartiers de haute couture. Elle utilise des matières simples.

Jean Patou

L'autre couturier emblématique de ces années et Jean Patou. La marque a disparu. C'était un grand bourgeois. Les formes ne sont pas révolutionnaires, c'est le premier à aller à New-York et à revenir avec des mannequins, il comprend que le marché à conquérir est les USA et que pour cela il faut utiliser des mannequins américaines. Chaque année il crée beaucoup de modèles. C'est une marque qui mise beaucoup sur le marketing, utilise beaucoup le cinéma, par exemple il habile Louise Brooks. Il ouvre un bar à parfum. Il lance le parfum JOY. Il fera appelle à une attachée de presse totalement délirante nommée Elise Maxwell. Ils vont prendre les fleurs les plus chères, les plus rares. La communication est très innovante pour ce parfum, le parfum n'est plus un objet de luxe mais un objet de consommation assez haut de gamme. Il travaille sur des logos, une mise en flacon. Il va travailler sur la maille avec des lignes bis moins chères, plus simple. On