Les Mécanismes Du Marché

t des contacts entre les membres d’une société.

Par exemple, sur le marché du travail les salariés vendent leur travail en échange d’un salaire. Ainsi, au sein d’une entreprise, les salariés entretiennent des relations sociales. Ils peuvent avoir une complicité amicale, de la solidarité l’un envers l’autre ou même de la coopération.

Dans le document 2 (Sciences Humaines), sur un marché, certes un offreurs vend son produit à un demandeur mais ils n’ont pas uniquement tissé un lien marchand ou professionnel, ils peuvent tisser aussi des liens autres tels que des liens sociaux.

Les clients se sentent alors en sécurité et en confiance. Cette relation de confiance est très importante pour une entreprise ou quelconque agent économique, elle permet à l’offreur de s’assurer des profits futurs lors des prochaines rencontres.

Question 5 :

Consommer c’est avant tout acheter le produit qu’un agent économique a fabriqué. Pour un ménage qui va faire son marché de fruit et légume admettons, celui-ci va rencontrer d’autres ménages qui vendent leurs produits agricoles. Par la même, consommer c’est aussi créer du travail. Le consommateur est donc très important dans une société.

Ainsi apparaissent les déterminant de la demande, car sur le marché des biens et services par exemple, le demandeur (consommateur) va acheter le produit de l’offreur a partir de plusieurs facteurs : ses goûts, s’il a les moyens de se l’acheter, et le prix du bien/service.

Par conséquent, consommer c’est créer du lien social car si un ménage consomme, c’est pour satisfaire ses besoins personnels mais aussi car il ne peut pas produire le produit par soi même. Une relation a la fois économique et sociale a lieu entre 2 ou plusieurs agents économiques.

Question 6 :

Premièrement, les anthropologues donnent un avis sur « nous », c’est à dire toute personne autre qu’anthropologue. Nous cherchons donc à consommer pour remplir des obligations sociales. Ils pensent qu’avant tout, consommer c’est échanger. D’ailleurs, les économistes ont le même avis. Ils prennent tout deux avis sur un aspect plus général de la consommation. Certes, consommer c’est d’abord pour les autres, mais c’est aussi un échange permanant.

Consommer, c’est à la fois un échange permanant mais aussi, nous consommons pour remplir au final certaines obligations sociales. Consommer c’est satisfaire ses besoins et ceux de ses proches.

SYNTHESE :

Montrez que, si le marché est un lieu où s’exprime, à travers les prix, l’intérêt des producteurs et des consommateurs, il est aussi créateur de lien social.

Le marché désigne le lieu où des producteurs se rassemblent pour proposer leurs produits aux consommateurs. En économie, le marché est un système d’échanges où se rencontre l’offre et la demande. Toute sorte d’échange peut avoir lieu sur un marché. Tant des échanges de biens et de services que des échanges financiers et immobiliers. La Bourse par exemple est un marché financier où s’effectuent des transactions. Par ailleurs, l’intérêt pour un producteur (offreur) sur un marché est de faire des profits. C’est à dire de rendre son produit rentable par rapport aux investissements réalisés. Donc pour cela, vendre le plus de produits possible au prix le plus élevé possible. Contrairement au producteur, le consommateur (demandeur) cherche à acheter un ou plusieurs produits au prix le plus bas possible. Autrement dit il cherche à maximiser ses achats. Le marché est-il un lieu d’échange à travers les prix ? Est-il aussi créateur de lien social ? Nous essayerons de montrer dans une première partie que le marché est un lieu d’échange à travers les prix, puis dans une seconde partie, que le marché est aussi créateur de lien social.

Adam Smith était un grand économiste et philosophe du XXème siècle. Il fut l’un des fondateurs des Classiques et était un libéral. Ainsi, il croyait en l’efficacité théorique du marché. Selon lui, les marchés s’autorégule.

Sur un marché, les consommateurs demandent des biens et des services aux producteurs, qui eux, offrent à leur tour des biens et des services. Mais la demande de ces consommateurs va être plus ou moins forte en fonction de plusieurs critères, dont un essentiel, le prix. Ils achèteront aussi selon leurs goûts, leurs moyens etc. En effet, plus le prix du bien ou du service est élevé, moins le consommateur aura tendance à acheter. Ce phénomène se produit aussi chez les producteurs, car ce n’est pas en fonction de leurs goût ni de leurs moyens qu’ils auront tendance à vendre plus, mais une fois encore en fonction du prix. Le prix est fixé méthodiquement car le producteur doit réaliser des profits sur ses ventes, et amortir les coûts de production, ainsi que toutes les consommations intermédiaires réalisées. Donc plus le prix d’un bien est faible, plus les demandeurs consommeront ou auront tendance à consommer, mais ce, uniquement à un moment donné. Au contraire, plus le prix d’un bien est élevé, moins le demandeur consommera. La demande est donc une fonction décroissante du prix. Pour un producteur (offreur), plus le prix est faible, moins le produit vendu par l’offreur sera rentable et il diminuera sa production. En revanche, plus le prix est élevé, plus le producteur réalisera des profits, et cela deviendra très rentable, et il pourra produire plus. L’offre est alors une fonction croissante du prix. Le prix vari à chaque instant. A force que tous ces échanges aient lieu, le marché s’autorégule et donne naissance à l’équilibre général du marché.

Le marché est dit « autorégulé », lorsque les quantités offertes sont égales aux quantités demandées. Par conséquent, les offreurs sont autant satisfait que les demandeurs. En cas de déséquilibre, nous pouvons retourner en situation d’équilibre sur un marché à condition de respecter les règles de la concurrence pure et parfaite. Il y en a cinq : la transparence des marchés, l’atomicité du marché, la libre entrée et sortie sur un marché, la libre circulation des facteurs de production et enfin l’homogénéité des produits. Une fois ces règles respectées, nous pouvons dire que l’équilibre est optimal. Adam Smith avait son avis sur l’autorégulation des marchés. Notamment avec sa célèbre métaphore de la « main invisible. » Chacun agit comme bon lui semble et cherche uniquement a satisfaire ses besoins, et grâce à cela, le marché s’autorégule, et toutes ces personnes croyant agir uniquement pour leur propre intérêt, ont en fait agi pour l’intérêt de tous et ont participé à « harmonie sociale », c’est à dire à l’équilibre général.

Dans une société il existe différents liens. Mais seul un seul lien créer des relations entre les différents membres de cette même société, c’est le lien social. Le lien social est l’ensemble des relations sociales et des contacts entre les différents membres d’une société.