Les Échanges Et Les vilLes médiévaLes
Documents Gratuits : Les Échanges Et Les vilLes médiévaLes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese Louvre s'ouvre sur la ville qui devient à cette période un important centre de luxe, et Charles V, y transfère une partie de sa bibliothèque. Selon un inventaire de 1373, celle-ci ne comportait pas moins de neuf cents manuscrits et se divisait en trois pièces :
• l'une consacrée aux traités de gouvernements
• Une autre aux romans
• Et la dernière aux livres religieux.
On y trouvait des livres de toutes espèces. Les plus considérables étaient des bibles latines ou françaises. Il y avait aussi une grande quantité de livres d'église, comme des missels, des bréviaires, des psautiers, des livres d'heures et des Offices particuliers. La plupart de ces livres étaient recouverts de riches étoffes et enluminés avec grand soin. Parmi les livres profanes on trouvait des traités d'astrologie, de géomancie, de chiromancie.
Paris Universitaire
À partir du XIIe siècle, Paris est reconnu comme un centre intellectuel d’importance avec ces nombreuses écoles de la rive gauche, notamment celle du cloître Notre-Dame et celles des abbayes Saint-Victor et Sainte-Geneviève.
Des collèges se multiplient pour accueillir les étudiants : celui de la Sorbonne en 1257 puis celui de Navarre en 1304. Aux XIVe et XVe siècles, on compte une soixantaine de collèges en 1500.
Pour surveiller cette jeune Université, le pape impose d’intégrer les studia (écoles propres aux couvents des frères mendiants) des dominicains et franciscains parisiens. L’organisation de l’Université ne met pas fin aux ébats de l’évêque dans les enseignements théologiques et philosophiques.
Au XIIIe siècle, des maîtres de renom comme saint Thomas d’Aquin et saint Albert le Grand font de la faculté de théologie parisienne le haut lieu des débats de la chrétienté.
Les titres acquis dans les universités parisiennes étaient reconnus dans toute la chrétienté et celles de théologie et de philosophie des plus grands prestiges.
Lors du schisme de 1378, l’Université crut pouvoir jouer un rôle majeur. Elle y perdit son prestige auprès de la papauté.
L’Université de Paris, passa sous la tutelle royale : en 1436 puis 1452 ses privilèges et exemptions furent supprimés au profit des tribunaux royaux en).
Les copistes étaient régulièrement consultés par les rois la théologie. Les plus célèbres furent d’abord issus des ordres mendiants saint Thomas d’Aquin, saint Albert le Grand, puis de l’Église séculière Gerson, d’Ailly.
Au XVe siècle, l’humanisme se développa hors de l’Université qui enseignait que les disciplines importantes : le grec et la rhétorique.
Cependant c’est à la Sorbonne que fut installée la première presse d’imprimerie du royaume en 1468-1470.
Démographie parisienne au Moyenne Age.
La population de Paris, qui comptait 50 000 habitants vers 1220, atteignit un maximum de 200 000 habitants en 1328, pour redescendre à 80 000 habitants environ vers 1420 et retrouver son maximum vers 1500.
Le recensement de 1328 dénombrait 61 098 feux, soit environ 200 000 habitants, ce qui est important pour l’époque.
La ville ne comptait alors pas moins de trente-cinq paroisses (d’où son nom de ville aux cent clochers). Elle était l’une des plus grandes villes d’Europe, et la seule à avoir les fonctions de capitale et de première université de théologie de la chrétienté.
Paris ville économique & marchande
Paris est une ville urbaine imposante par sa taille et la concentration de pouvoirs qu’elle représente dès le XIIIe siècle. Pour nourrir ses quelque 200 000 habitants, elle fait venir ses produits alimentaires des régions avoisinantes sur un périmètre très large.
Pour cela des règles on été instaurées dans la ville pour permettre une meilleur gestion des marchandises mais aussi du marché économique de l’époque. Ces contrôles sont exercés par la hanse des marchands.
À Paris même, la hanse des marchands réserve à ses seuls membres le monopole de la navigation sur la Seine jusqu’à Rouen. La politique d’expansion du domaine royal mise ne place avec succès par les Capétiens profite au commerce parisien, qui donne en échange son appui à la monarchie sous forme de prêts et d’une aide pour la gestion des finances.
Le roi Philippe Auguste s’assure l’économie des marchands en multipliant les privilèges commerciaux et judiciaires en faveur de la hanse des marchands de l’eau.
Quelques documents comme le Livre des métiers d’Étienne Boileau, le registre de la taille de 1297 et le premier recensement de 1328 permettent de se faire une idée assez précise de la vie économique et sociale des Parisiens.
La réglementation des métiers
L’exercice des métiers à Paris était précisément réglementé dans le Livre des métiers, qui recensait plus d’une centaine de professions. Chaque atelier appelé hostel était dirigé par un maître un groupe d’apprentis et de compagnons qui travaillaient à la lumière du jour, donnant sur la rue, de manière que l’on puisse vérifier la qualité de l’ouvrage. Les cloches rythmaient la journée de travail, qui pouvait varier de neuf heures en hiver à seize heures en été.
Les Halles furent aménagées dès 1137 par Louis VII pour stocker et vendre le grain, le sel, le bétail, et les articles de mercerie. Les ports de la Seine étaient très actifs. Le vin, le sel, le poisson de la Manche, le bois et la pierre étaient acheminés par bateau. Les cris des vendeurs, des mesureurs, des courtiers, retentissaient sur les quais et se prolongeaient dans les tavernes et auberges environnantes.
Paris, Capital des règnes.
Les rois de France
On conte environs 17 rois de France durant le période de 1031 à 1498.
Nous retiendrons les principaux, qui on jouer un rôle important dans Paris.
Henri 1er (1031-1060) Il est Capétien.
Sous sont règne, est mis en place la paix de Dieu en 1041.
Philippe 1er (1060-1108) Il est Capétiens.
Sous sont règne débute en 1096 les croisades.
Philippe II Auguste (1180-1223) Il est capétien
Il met en place une expulsion et un confiscation de tous les biens de juifs.
Le pape est interdit sur le sol Français en 1200.
1204 débuts de la 4 eme croisade.
Louis IX (Saint Louis) (1226-1270). Il est capétien.
Il devient rois par succession à l’âge de 12ans.
Création du collège de la Sorbonne en 1257.
Philippe IV Le Bel (1285-1314) Il est Capétien.
Il met en place la décime (impôts pour le clergé) en 1296
Jean Le Bon (1350-1364) Il est Valois.
Révolte des paysans, Suite à l’incorporation de l’impôt et du franc.
Les Capétiens
Dynastie de rois de France, la dynastie des Capétiens est issue du roi Hugues Ier Capet, auquel elle doit son nom. Celui-ci, en mettant en place l'hérédité dynastique, est devenu la souche commune des trois dynasties de souverains – Capétiens, Valois, Bourbons – qui se sont succédé sur le trône de France jusqu'en 1848 (c'est-à-dire pendant près d'un millénaire), et dont les branches collatérales ont régné sur les royaumes de Naples, de Hongrie et d'Espagne.
Les Valois
À la mort de Charles IV le Bel (1328), dernier Capétien direct, son cousin Philippe, comte de Valois, lui succède sous le nom de Philippe VI. La dynastie commence par les Valois directs Philippe VI (1328-1350), Jean II le Bon (1350-1364), Charles VIII (1483-1498). Charles VIII étant mort sans postérité, accède alors au trône la branche Valois-Orléans, issue de Louis Ier, duc d'Orléans. Elle est représentée par le seul Louis XII (1498-1515). Après lui, faute d'héritier mâle direct, règnent les Valois-Angoulême, branche cadette de la maison des Valois-Orléans, issue du troisième fils de Louis Ier d'Orléans, Jean (1399-1467). Ses représentants sont François Ier (1515-1547). Parvenus au pouvoir en négociant avec les grands barons, les Valois eurent à l'origine une autorité limitée. Puis ils
...