Marchés et intermédiaires financiers : concepts de base
Rapports de Stage : Marchés et intermédiaires financiers : concepts de base. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrces extérieures (emprunteurs ultimes) collectent ces ressources par émission de titres ou par l’obtention d’un crédit bancaire. Ils ont donc deux possibilités.
Titres primaires : toutes les dettes et toutes les actions émises par les agents non financiers. Définition de Gurley et Shaw
Les dettes peuvent être un endettement bancaire (ex. : crédit bancaire) ou ils peuvent émettre des actions ou des obligations.
Pour les agents à excédent de ressources, ils vont prêter leurs surplus et augmentent ainsi leur patrimoine financier (Exemple : Consommation différée.)
Le plus souvent, la demande de financement émane des entreprises pour le financement de leurs investissements, l’Etat et les collectivités locales, pour financer le déficit public et ce sont les ménages qui assurent essentiellement l’offre de capitaux qui assurent ainsi leur consommation future.
Ajustement Offre / Demande de financement
* On suppose deux types de système :
0 La finance directe : désigne la configuration ou les cas où l’endettement contracté par les emprunteurs ultimes l’est directement auprès des prêteurs ultimes, sans intermédiaire financier.
* Cas où les utilisateurs finaux entrent directement en contact
* Exemple
*
- Un crédit inter entreprises : crédit fournisseur
* - Un ménage qui acquiert directement un titre d’une entreprise (action ou obligation), sans passer par une OPCVM.
1 La finance indirecte : on parle de finance indirecte quand l’ajustement entre l’offre et la demande de financement nécessite un I.F
*
* La distinction entre finance directe et finance indirecte ne recouvre pas le clivage entre le financement par émission de titres et crédit bancaire.
* La finance se caractérise aujourd’hui par une évolution (explosion) des financements de marché (émission de titres), alors même que la finance directe n’est pas dominante. Donc la finance de marché est très largement intermédiée, c’est l’intermédiation financière qui a connu de profondes mutations depuis la libéralisation des marchés.
* Dans les années 70 en France, on a une augmentation de l’intermédiation bancaire traditionnelle basée sur la collecte des fonds par la banque pour le prêter aux emprunteurs ultimes.
* Avec l’évolution aujourd’hui, ou la libéralisation des marchés financiers, leur décloisonnement, on a une intermédiation de marché basée sur la mise en commun de l’épargne et une diversification active de portefeuille.
* Exemple
* Un épargnant achète une Sicav
* Un épargnant achète un contrat d'assurance vie qui sera investit
* Pour évaluer la part de la finance directe et indirecte, on utilise comme mesure le taux d’intermédiation qui est censé mesurer la part des financements intermédiés dans le total des financements externes accordés aux ANF. (On ne considère pas le crédit inter bancaire)
Il existe différentes définitions du taux d’Intermédiation :
2 au sens étroit (approche par la demande de financement). Le taux d’intermédiation rapporte les crédits distribués par les I.F sur le total de financement obtenus par les ANF.
* Ce taux a fortement diminué avec la montée en puissance des financements de marchés, on a donc une baisse de l’intermédiation financière traditionnelle
* Exemple : En France on est passé de 70% à la fin des années 70 à environ 40% au début des années 2000.
* On peut penser avec cette seule mesure qu'il y a une forte diminution de l'intermédiation financière. En réalité, il s'agit d'une modification des formes d'intermédiation financière.
* La libéralisation des marchés financiers a impliqué un déclin relatif des crédits distribués et a offert parallèlement aux I.F et notamment aux banques, des opportunités de diversification des métiers à leur actif. Les banques sont intervenues dans le financement de l’économie en achetant des titres sur les marchés, donc on a une baisse des crédits octroyés.
* De plus, on a une montée en puissance d’autres I.F non bancaires,
* Exemple : en France, les OPCVM qui sont liés souvent aux banques, et les assurances ont beaucoup augmenté leur part de marché dans la collecte de l’épargne.
*
3 au sens large : C’est un taux d’intermédiation qui rend compte de ces modifications de la forme de financement puisqu’il recense l’ensemble des financements accordés par les IF, qu’il s’agisse des crédits, comme le taux d’intermédiation au sens étroit ou des achats de titres, dès lors que ces titres sont acquis par les IF. Ce taux est passé depuis les années 80 de 80% à 65 % en 2001
* Chute mais moins importante que le taux au sens étroit.
* => Les financements des ménages assurés par les IF auprès des ANF ont en grande partie compensé la baisse des crédits bancaires. C'est en comparant les deux taux que l'on parle de ré-intermédiation (Changement de la forme d’intermédiation)
* Problème de la finance : c’est que les préférences des prêteurs ultimes et des emprunteurs ultimes ne sont pas compatibles dans leur forme.
Pourquoi cette incompatibilité ?
* Pourquoi les prêteurs ultimes préfèrent prêter à CT et immobiliser leur épargne à LT.
* Plusieurs raisons peuvent expliquer cela :
* - Les ménages ont des difficultés à prévoir leur profil de consommation future, ils pensent avoir des besoins de consommation à CT qu’ils ne peuvent anticiper. Il préfère s'engager sur une courte période.
4 L’incertitude attachée au rendement réel des actifs. (c’est à dire une fois qu’on a défalqué, pris en compte les effets de l’inflation)
5 Les coûts associés à la liquidation des actifs (coûts de transaction) et les coûts liés à des incertitudes de la valeur du capital.
Exemple : Obligation à 15 ans, sa valeur fluctue durant les 15 ans et l'on a un risque de perte en capital si on veut la récupérer entre temps
Pourquoi les emprunteurs préfèrent le Long Terme :
Les entreprises ont des besoins de financement à long terme pour l'essentiel car elles ont besoin d'investir en équipement, en installations diverses pour deux raisons essentielles
6 Le remplacement des équipements obsolètes (à capacité de production constante)
7 La nécessité d’augmenter la capacité de production (Investissement net)
Inv. brut = Inv. net + Inv. de remplacement
Cela nécessite un horizon du financement long.
Il existe différentes manières de financement de cette Investissement brut à Long Terme :
8 Le financement à partir de l’octroi par l’entreprise des gains non distribués aux actionnaires.
9 Le financement par les prêts bancaires ou émissions d’obligations (de titres à long terme)
10 L’émission de nouvelles actions : de nouvelles parts de l’entreprise, donc ces nouveaux actionnaires vont participer aux décisions futures de l’entreprise et aux dividendes futures
Au delà des gains non distribués, l'entreprise est en général un emprunteur.
- Capacité de financement à CT
- Besoin de financement à LT
Comment résoudre cette incompatibilité, ce désajustement ?
Pourquoi le rendement des titres longs ne permet pas aux ménages de sortir de leur habitacle préféré ?
Pourquoi
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