Patrick Suskind Le Parfum Chap 1 a 11

tenait sur ses deux jambes, et à 4ans il prononça son premier mot : « poisson » . (page 29)

Simplement avec son imagination, il était capable de combiner les odeurs de façon nouvelle, afin de créer des odeurs qui n'existaient pas du tout dans le monde réel.

Pendant 1 ans et demi, il fréquenta l'école paroissiale de Notre-Dame-du-Bon-Secours. Son maître d'école jugea qu'il était imbécile.

Pourtant, Mme Gaillard remarqua chez lui des capacités surnaturelles. Elle crut constater qu'il était capable de voir à travers le papier, le tissus, et même les cloisons de maçonnerie et les portes fermées. Il était même capable de voir dans le futur : c'était grâce à son flair subtil et précis. Elle commença alors à le trouver inquiétant.

Lorsque Grenouille avait 8ans, elle s'en débarrasa. Elle le donna à maître Grimal, qui le fît travailler. Plus tard, elle décéda suite à une longue affection tumorale.

Maître Grimal lui imposait des horaires très difficiles et des travaux très dangereux et puants.

Le 1er septembre 1753, avait lieu un feu d'artifice. C'est alors qu'il sentit une odeur qu'il ne connaissait pas. Et pourtant, il les connaissait toutes! C'était à la fois incompréhensible et indescriptible. Un mélange qui n'allait pas du tout ensemble : du lait et de la soie! Il décida donc de suivre cette odeur pour en trouver la source, jusque l'autre rive du fleuve. Cette source était une jeune fille. C'était différent des autres humains qui, pour lui, avaient une odeur insignifiante ou détestable. Les enfants sentaient fade, les hommes sentaient l'urine et les femmes le poisson pas frais. Il était clair, à ce moment là, que pour Grenouille, vivre sans la possession de ce parfum, sa vie n'avait plus de sens. Soudain, il étrangla la fille. Mais peu importe, il avait trouvé ce qu'il devait faire : devenir un créateur de parfums. (page 51)

A l'époque il y avait à Paris une bonne douzaine de parfumeurs. L'un d'entre eux s'appellait Guiseppe Baldini. Il possédait tous les parfums et les cosmétiques les plus exquis. Son embition était de rassembler dans sa boutique tout ce qui avait un rapport avec l'odorat.

Malheureusement, il avait rarement des clients, à cause du chaos d'odeur qui régnait dans sa boutique. (page 55)

Baldini explique à son employé nommé Chénier qu'il doit créer un nouveau parfum pour parfumer un maroquin pour le compte de Verhamont. Il doit essayer de faire mieux que Pélissier, le créateur de Amor et Psyché. Chénier sait que, Baldini, dans son laboratoire, n'arriverait à rien de satisfaisant, car jamais l'impiration ne lui était venue.

Frangipani à fait une découvertes aux conséquences fâcheuses. A cause de lui, l'art de la parfumerie avait échappé aux rares personnes compétentes dans ce domaine pour le rendre accessible à des charlatans.