Théâtre tragedie comédie et jean anouilh

lisées (comique de geste, de mots, de situation…). La comédie doit bien se terminer. Elle met principalement en scène des bourgeois dont les préoccupations sont l’argent, le mariage, la dot, etc. Dans les comédies de Molière, le rire a aussi une fonction morale : plaire et instruire.

Jean Anouilh est un écrivain et dramaturge français, né le 23 juin 1910 à Bordeaux (Gironde) et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne ( Suisse).

Il arrive à Paris en 1921 et pour poursuivre ses études. Après des études de droit, il débute dans la publicité où il rencontrera Jacques Prévert. Il est Très tôt passionné par le théâtre.

Printemps 1928, Jean Anouilh assiste émerveillé, à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux . Cette pièce servira de révélateur : "c'est le soir de Siegfried que j'ai compris...".

En 1929 il devient le secrétaire de Louis Jouvet . Les relations entre eux sont tendues mais qu'importe il choisit de vivre pour et par le théâtre.

l’Hermine (1932), Sa première pièce, lui offre un succès de respect, et il faudra attendre 1937 pour qu'il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages .

L'année suivante le succès de sa pièce la Sauvage confirme son renom et met fin à ses difficultés. Au travers de textes d'apparence innocentes, Jean Anouilh développe "une vision profondément soucieuse de l’existence".

Puis débute la seconde guerre mondiale. Pendant l'occupation, Jean Anouilh continue d'écrire. Il ne prend position ni pour la collaboration, ni pour la résistance. Ce non-engagement lui sera critiqué. Il se lance dans l'adaptation de tragédies grecques et obtient un nouveau triomphe avec Eurydice (1942).

En 1944 est créé Antigone. Cette pièce connaît un immense succès public mais créée une polémique. Certaines personnes reprochaient à Jean Anouilh de défendre l'ordre établi. Ses défenseurs mettent au contraire en avant les qualités de l'Héroïne.

En 1944, Jean Anouilh continue d'écrire en alternant les pièces "noires", "roses", "brillantes", "grinçantes", "costumées", "secrètes" et "farceuses", suivant leur degré de pessimisme, de férocité et d'hypocrisie. Il obtient de nombreux succès. Particulièrement avec L’invitation au château (1947), L’alouette (1952), Pauvre Bitos ou le dîner de têtes (1956) et Beckett ou l'honneur de Dieu (1959).

En 1961 il connaît un échecs avec La Grotte, c'est alors qu'il décide de se tourner vers la mise en scène. Jean Anouilh est un des premiers à saluer le talent de Samuel Beckett. Il soutiendra également Ionesco, Dubillard, Vitrac etc...

Dans les années 70 il écrira encore plusieurs pièces, dont certaines lui vaudront le surnom "d'auteur de théâtre de distraction". Jean Anouilh assume alors très bien ce rôle, revendiquant volontiers le surnom de "vieux boulevardier". Et il ira même a se présenter comme un simple "fabricant de pièces" .

«Il n'en reste pas moins que Jean Anouilh a construit une œuvre qui sous l'apparence d'un scepticisme amusé qui révèle un pessimisme profond. Il a également su dépeindre ces combats