Projet de fin d'étude - les IDE
Mémoire : Projet de fin d'étude - les IDE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Younes Rifki • 10 Mai 2017 • Mémoire • 5 884 Mots (24 Pages) • 1 725 Vues
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Sous thème :
Les investissements directs étrangers
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Introduction :
Avant d'aborder le vif de notre sujet, il est nécessaire de le présenter en tant que sujet d’actualité, qui concerne plus précisément les pays développé ainsi que les sous-développé.
En effet, vivant dans un monde en perpétuelle évolution, marqué par un environnement instable, complexe et fortement concurrentiel. Les pays cherchent de leur position d’adopter des stratégies ou des propositions efficientes plus au moins rentables, En vue d’atteindre une certaine croissance économique, sociétale et politique.
C’est pourquoi ils cherchent à accueillir des entreprises étrangères ou à conquérir des nouveaux marchés à l’extérieur du territoire national.
Parmi les choix stratégiques qu’un pays peut adopter on note trois stratégies principaux : Les prêts bancaires, les investissements de portefeuille et les investissements directs étrangers.
Dont notre projet de fin d’étude s’articule sur les investissements directs étrangers (IDE en abrégé).
Les IDE sont les mouvements internationaux de capitaux réalisés pour créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger ou pour exercer le contrôle ou une influence significative sur la gestion d'une entreprise étrangère.
L’effet des IDE est généralement considéré comme positif sur la croissance des pays d’accueil, notamment grâce aux transferts de technologie induits, il est plus discuté et ambigu sur le commerce international, sur l’emploi dans les pays investisseurs, sur les conditions de travail et sur l’environnement.
D’autre part, les pays émetteur bénéfice de ces investissements afin d’améliorer la production, conquérir des nouveaux marchés et être approximé à la demande.
De plus, les investissements directs étrangers visent non pas le développement économique, mais aussi le rapprochement entre les pays.
Le Maroc reconnait son attachement solidaire à l’Afrique au niveau régional et continental. C’est dans cette perspective que Sa Majesté le Roi Mohammed VI veut renforcer et rénover en permanence les liens historiques entre le Maroc et l’Afrique au niveau politique, économique, social, culturel et spirituel.
Les visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Afrique
Dans le cadre d’une vision stratégique de l’appartenance africaine du Maroc et dans la perspective de hisser la coopération avec les pays africains au niveau d’un partenariat stratégique agissant et solidaire, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectué, juste après son accession au Trône, de multiples visites à de nombreux pays africains frères.[pic 12]
Ces visites ont donné une forte impulsion et un réel contenu aux relations de coopération dans les domaines prioritaires de développement, tels que l’agriculture, les pêches, l’éducation, la formation, la santé, la gestion de l’eau, l’irrigation, les télécommunications, l’aménagement urbain et les infrastructures de base.
Notre thème s’articulera donc en trois chapitres, le premier sera une vision globale sur le thème abordé, puis dans le deuxième chapitre on va traiter deux cas particuliers (Cameroun et Luxembourg) et dans le dernier on va projeter la lumière sur la position de notre pays dans les mouvements des IDE mondiaux.
Chapitre 1 : Généralités sur les investissements directs étrangers
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- Définition :
Les investissements directs à l'étranger, ou investissements directs étrangers (IDE), également appelés investissements directs internationaux (IDI) par l'OCDE, sont les mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle (ou une influence significative) sur la gestion d'une entreprise étrangère.
Élément moteur de la multinationalisation des entreprises, les IDE recouvrent aussi bien les créations de filiales à l’étranger que les fusions-acquisitions transfrontières ou les autres relations financières (notamment les prêts et emprunts intra-groupes).
Deux motivations principales sont à l’origine des IDE :
- la réduction des coûts (exploitation de ressources naturelles coûteuses, voire impossibles, à transporter ; utilisation d’une main d’œuvre moins onéreuse, d’où la crainte que les IDE puissent participer au mouvement de délocalisation ; optimisation fiscale) ;
- la conquête de nouveaux marchés, difficiles à pénétrer par les seules exportations.
Si l’effet des IDE est généralement considéré comme positif sur la croissance des pays d’accueil (notamment grâce aux transferts de technologie induits), il est plus discuté et ambigu sur le commerce international, sur l’emploi dans les pays investisseurs, sur les conditions de travail et sur l’environnement.
Mesurés par les statistiques issues de la balance des paiements, les IDE ont connu une très forte progression depuis le milieu des années 1980 et contribuent de façon déterminante à la mondialisation des économies.
Les IDE constituent également l’un des principaux indicateurs de l’attractivité économique des pays.
Nous retenons deux définitions officielles de l'IDE, celles du FMI et de l'OCDE.
Définition de l'IDE selon le FMI :
Les IDE sont définis par le FMI (1997) comme étant ceux qui « sont effectués dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d'une économie autre que celle de l'investisseur, le but de ce dernier étant d'avoir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l'Entreprise. Les entités ou les groupes d'entités associés non résidentes et qui effectuent les investissements sont appelés des Investisseurs Directs, et les entreprises érigées ou non en société (respectivement filiales ou succursales) dans lesquelles ces investissements directs ont été effectués, sont désignées par le terme `Entreprise d'Investissement Direct' ».
Définition de l'IDE selon l'OCDE :
Au début des années quatre-vingt, l'OCDE (1983) a défini l'IDE de la manière suivante : « Toute personne physique, toute personne publique ou privée ayant ou non la personnalité morale, tout gouvernement, tout groupe de personnages physiques liées entre elles est un Investisseur Direct Etranger s'il possède lui-même une entreprise d'investissement direct, c'est-à-dire une filiale, une société affiliée ou une succursale faisant des opérations dans un pays autre que le ou les pays de résidence de l'investisseur ou des investisseurs directs.
Par entreprise d'investissement direct, on entend une entreprise jouissant ou non dans laquelle un seul investisseur étranger contrôle :
- Soit 10 % ou plus des actions ordinaires ou des droits de vote dans une entreprise jouissant de la personnalité, ou de l'équivalent dans une entreprise n'ayant pas la personnalité morale, à moins qu'il ne puisse être établi que cela ne permet pas à l'investisseur d'avoir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l'entreprise.
- Soit moins de 10 % des actions ordinaires ou des droits de vote dans l'entreprise, mais a un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l'entreprise.
1-2 Distinction :[pic 14]
Il existe autres types d’investissement étranger à savoir :
Les prêts bancaires : ils désignent un ensemble de capitaux prêtés à des conditions commerciales, ils sont généralement instables et imprévisibles d'une année à une autre aux grés de la préférence ou de la défaveur manifestées par les banques d'affaires pour un pays ou une région donnée.
Les investissements de portefeuille : se distinguent des investissements « directs » car ils obéissent à une simple motivation de placement, sans intention d'intervenir dans la gestion de l'entreprise.
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