Assertivité et pratiques non assertives
Rapports de Stage : Assertivité et pratiques non assertives. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresde communication et un outil qui devient indispensable au management. Il n'empêche que nous sommes tous des humains qui fonctionnons avec des émotions et que être dans cette démarche assertive ne veut pas dire que nous ne passons pas en fonction du moment dans une attitude de domination, d'évitement ou de retrait.
II] Les pratiques non assertives
LA SOUMISSION :
Définition : Le mot Soumission décrit un rapport entre deux entités dont l'une influence le comportement de l'autre sans quelle soit forcément consentie en instaurant une dépendance vis-à-vis de l’autre personne.
En psychologie sociale, il est communément admis l'existence de deux types de soumission :
1. La soumission librement consentie se rapporte à un procédé de persuasion défini par les sociologues français Joule et Beauvois ;
2. La soumission à l'autorité. (expérience de Milgram).
Les deux types de soumissions :
1. La soumission librement consentie
C’est la traduction de Joule et Beauvois (1987) d'un concept de psychologie sociale (Compliance without pressure) introduit par Freedman et Fraser en 1966 pour décrire la conséquence d'un procédé de persuasion qui conduit à donner l'impression aux individus concernés qu'ils sont les auteurs de certaines décisions. De cette manière, une personne pourrait ainsi modifier son comportement, ses objectifs et ses choix avec le sentiment d'être responsable de ces modifications.
2. L'expérience de Milgram
C’est une expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram.
Cette expérience cherchait à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.
LA DOMINATION
Définition : La Domination vient du verbe « dominer ». Ce mot décrit une situation où, un être et bien souvent un groupe est en position d'imposer par tout moyen à sa convenance.
D'après Weber, il distingue trois types de dominations. Ces trois formes de domination sont les suivantes :
• La domination traditionnelle.
• La domination charismatique.
La domination rationnelle-légale ou légale-rationnelle.
1 La domination traditionnelle
Cette forme de domination repose sur la croyance coutumière et quotidienne en la sainteté des traditions valables de tous temps et sur la croyance en la légitimité de ceux qui sont appelés à exercer la domination par ces moyens.
2 La domination charismatique
Cette forme de domination repose sur la soumission au caractère exceptionnel, sacré, à la vertu héroïque ou à la valeur exemplaire de la personne qui exerce le pouvoir.
Quatre caractéristiques y sont associées :
• L'obéissance en la personne du chef et non aux règles.
• Des conditions particulières d'arrivée au pouvoir (Ex: Coup d'État, Guerre...)
• La subjectivité des critères de sélection du personnel administratif (principalement le dévouement au chef)
• L'instabilité : Le chef doit constamment trouver un moyen de mettre en avant ses qualités (Ex: Victoires militaires, plébiscites...) et lorsqu'il n'y parvient pas, c'est la chute du régime.
Quelques exemples de domination charismatique : Hitler, César...
3 La domination rationnelle-légale
Ce type de domination repose sur la croyance en la légalité des règlements adoptés et du droit de donner des directives qu'ont ceux qui exercent la domination par ces moyens.
Quatre caractéristiques sont à rattacher à cette forme de domination :
• Les règles sont adoptées rationnellement (c'est-à-dire qu'elles sont approuvées par le peuple ou ses représentants selon une procédure fixe et déterminée).
• Les règles sont formulées de façon abstraites et impersonnelle.
• Le détenteur du pouvoir est lui aussi soumis au droit (principe de l'État de droit)
• Les gouvernés obéissent aux règles qui organisent la fonction de détenteur du pouvoir et non à la personne du détenteur du pouvoir.
LA MANIPULATION :
Définition : Action d’orienter le conduite de quelqu’un, d’un groupe, dans le sens que l’on désire et sans qu’il s’en rende compte.
Les différentes techniques de manipulation :
o Le pied dans la porte :
Son principe est « d’obtenir un peu avant d’en demander d’avantages, voire beaucoup ». Il s’agit donc de demander un premier acte simple, que tout le monde accorderait facilement, pour ensuite pouvoir en demander un plus compliqué, que l’on n’aurait
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