« Ce qui pose question » pose-t-il « problème » ?
Cours : « Ce qui pose question » pose-t-il « problème » ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lau_rene • 27 Mars 2023 • Cours • 500 Mots (2 Pages) • 220 Vues
L’enquête de terrain dont notre groupe de quatre étudiants en formation continue s’est saisi en septembre 2011 porte sur les relations entre l’emploi et la formation dans le champ du développement territorial. Elle s’inscrit dans le module « conception et conduite d’action » du Diplôme d’Etat d’Ingénierie Sociale de notre cursus, porté par l’IRTS – IFOCAS de Montpellier, en lien avec l’Université Paul Valéry. Ce rapport restitue le cheminement qui nous a amenés à problématiser la question initiale pour en faire émerger des préconisations tangibles dans le champ des politiques publiques (l’emploi, la formation), avec l’ambition d’agir sur « ce qui pose question ».
« Ce qui pose question » pose-t-il « problème » ?
Dès la première lecture du cahier des charges, fortement structuré, agencé en constats déclinés en questions, il nous semble qu’il en émane un fourmillement d’implicites et sa lecture nous renvoie immédiatement aux discours sur les identités professionnelles qui sont véhiculés dans nos environnements proches, étant nous-mêmes des professionnels des secteurs éducatif, médico-social et de l’insertion, qui connaissent eux aussi des évolutions structurelles et organisationnelles en lien direct avec la montée en puissance de la notion de territoire. « On » admet couramment en effet qu’à l’image de la multitude des territoires et de leurs périmètres, les frontières entre les identités professionnelles semblent s’être distendues, en prise avec l’institutionnalisation des professions et des modes d’intervention des acteurs. Vérifiera-t-on, précisément dans le champ d’investigation de la commande, que l’émergence des fonctions et des formations est à relier à des modes d’ajustements et de coordination qui restent à élaborer ?
Si des professionnalités sont décrites comme atypiques, comment se positionnent-elles dans la structuration du champ de l’intervention sociale et à quelle réflexion sur leur formation renvoient- elles ?
Pour autant il ne s’agit que d’un pronostic liminaire : parler d’ajustements entre la formation et l’emploi signifierait-il qu’il faille interroger des degrés disparates de professionnalisation ? Pour cela doit-on en produire une analyse comparative? Comment allons-nous, pour répondre au cahier des charges, interroger les registres d’une culture commune (les moyens de la faire vivre et évoluer) pour mieux faire correspondre les formations aux missions, environnements et injonctions à géométries variables auxquels les professionnels sont confrontés ?
Au travers de la commande à laquelle nous avons tenté de répondre, les acteurs du développement territorial posent la question des réponses apportées par les politiques publiques du secteur en direction des citoyens, au travers de l’évaluation des moyens dont sont dotés les professionnels.
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