Commentaire De Thérèse Raquin
Note de Recherches : Commentaire De Thérèse Raquin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese choquants sont une autre caractéristique du naturalisme, participent à notre dégoût dans le but de rendre la description impressionnante. Des couleurs sombres à connotation péjorative comme « jaunâtre, noirâtre, verdâtre, rouge sombre » ont aussi leur place dans le paragraphe. Ces précisions permettent des nous représenter visuellement la scène, et celle-ci est choquante.
À présent, un autre aspect de la description impressionnante va être abordé, la représentation pathétique de Camille.
L'écrivain cherche à le présenter comme une victime pour nous émouvoir. En effet, dans le second paragraphe, la description se fait de plus en plus précise « Le cadavre avait[...]un air étriqué », « une allure maigre et pauvre », « il se ramassait dans sa pourriture », « il faisait un tout petit tas ». Une gradation se dessine au fur et à mesure que nous lisons ainsi qu'une personnification avec « un cadavre épouvantable », « un air, une allure », « se ramassait », des termes non applicables à un corps sans vie. Ainsi ces deux figures de style, relevant d'un registre pathétique, présentent Camille comme une victime souffrante même après la mort. Tout ceci dans le but de faire naître en nous un sentiment de pitié afin de nous apitoyer sur le sort de ce dernier. A travers ceci, le but de faire une présentation pathétique de Camille devient évidente. Dans le même ordre d'idée, Camille passe pour un misérable « employé de douze cents francs, bête et maladif », « nourris de tisanes, « grelottait sur la dalle froide ». Toute cette description poignante sert à nourrir le sentiment de pitié évoqué précédemment. Nous avons donc définitivement une présentation pathétique de Camille.
En conclusion, Zola a mis en place deux moyens pour parvenir à une description impressionnante. Dans un premier temps, un texte choquant avec une description rigoureuse et précise, des détails durs ainsi que des champs lexicaux intimant le dégoût. Puis une représentation pathétique du défunt grâce à une gradation et à une personnification avec un accent mis sur son existence misérable et sa souffrance même après la mort. Ces deux caractéristiques sont néanmoins complémentaires et nécessaires pour choquer profondément Laurent et le lecteur à travers lui.
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