Dissertation la mondialisation : constat, acteurs et limites

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Comme les frontières principalement entre les pays occidentaux tendent à disparaître, les marchandises s’achètent et se vendent de moins en moins dans le secteur national. La production et la consommation de ces biens a tendance à s’internationaliser. De plus la délocalisation des firmes transnationales obligent les marchandises à circuler plus fréquemment et dans le monde entier. Les flux financiers sont également caractéristiques de la mondialisation puisqu’ils passent par de grandes métropoles ou villes mondiales telle que New York, qui possèdent les plus grandes bourses. Ces métropoles pouvant ainsi se développer d’avantage puisqu’il y a un accroissement de leurs échanges internationaux.

Outre la mobilité des marchandises et des capitaux, la mobilité des hommes est également manifeste. Les migrants partent généralement des pays du Sud pour atteindre les pays industrialisés (l’Amérique du Nord et l’Europe, premiers foyers d’immigrations) en tant que mains-d’œuvre qualifiée ou non. Il s’agit de migrations de travail sans cesse plus importante. Mais on observe de plus des migrations politiques (réfugiés) et des migrations temporaires (500 millions de touristes qui sillonnent l’espace mondial). Il convient maintenant d’expliquer les différents acteurs de cette mondialisation.

Pour faciliter la mondialisation plusieurs acteurs rentrent en jeu. Tout d’abord un contexte favorable. Depuis de nombreuses années, on assiste à la révolution des transports. Des transports plus rapides, moins chers et plus performant pour transporter les hommes mais aussi les marchandises. La suppression des distances, ainsi, facilite grandement les échanges internationaux. On remarque également que de plus en plus de pays ouvre leur frontière, ils ne pratiquent plus l’isolationnisme mais l’ouverture totale de leur frontière pour la libre circulation des marchandises. Le commerce est régulé par une organisation internationale (OMC) et il en est de même pour les flux financiers (FMI). Ces organisations sont la preuve que le commerce, la bourse et bientôt la culture sont géré internationalement. En effet, en ce qui concerne la culture, une « culture mondiale » (Etats-Unis) se répand largement grâce à la révolution des moyens de communication ce qui permet à la mondialisation de bénéficier ainsi d’un contexte des plus favorables mais elle prend également beaucoup d’ampleur grâce à d’autres acteurs transnationaux : les firmes Transnationales.

En effet, les firmes transnationales sont les agents privilégiés de la mondialisation. Ce sont elles particulièrement qui la font fonctionner. La production des 100 premières firmes représente 20% du PIB mondial, elles réalisent en fait deux tiers du commerce mondial. Elles sont ainsi omniprésentes et agissent dans tous les aspects de la mondialisation. Le siège des principales firmes se trouve évidemment dans les pays industrialisés mais grâce à la délocalisation, ils peuvent s’étendre sur tous l’espace mondial. L’exemple le plus parlant est Coca-cola. Cette marque célèbre est parvenue à se répandre dans pratiquement tous les pays du monde, des villes animées de l’Amérique, aux villages ruraux des pays d’avantage marginaux.

Les Etats, cependant, ne sont pas mis de côté, ils participent également à la mondialisation, représentant parfois un atout important. En effet, en s’alliant avec d’autres Etats, en pratiquant ainsi le multilatéralisme et en se désengageant de plus en plus, l’Etat laisse une porte ouverte à la mondialisation, à l’implantation des firmes transnationales et aux investissements. De plus, les Etats les plus puissants s’allient avec d’autres états puissants pour le devenir d’avantage, creusant ainsi le fossé entre les pays industrialisés et le tiers-monde. Cependant, il serait faux de considérer la mondialisation comme un phénomène établi achevé et qui touche toute la planète.

En effet, la mondialisation est un phénomène largement inachevé qui ne parvient toujours pas à créer une « société-monde », et surtout à abolir les différences et les inégalités. Tout d’abord, la mondialisation est tout à fait sélective. Les flux sont en effet, très polarisés, ces trois pôles étant la triade qui possède le trois quart du pouvoir financier, commercial, et de décisions. Ceci produit des inégalités encore plus fortes entre le Nord qui participe activement à la mondialisation et le Sud qui en est soumis ou marginalisé. Les grandes métropoles se développent de plus en plus dans les pays du Nord laissant en marge les pays les moins avancés qui deviennent de plus en plus pauvres et sont manipulés par les puissants. Le principal défaut de la mondialisation est son incapacité à résoudre les problèmes économiques du trois-quart de la planète.

De plus, on ne peut parler réellement d’un monde uniformisé car les différentes civilisations sont présentes et la mondialisation ne peut les réduire à une seule civilisation : la civilisation occidentale. De nombreux pays, même si leurs frontières ne sont pas fermées, gardent encore un contrôle sur leurs marchés nationaux. Le patrimoine de chaque pays est largement mis en valeur, ainsi que sa culture