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Défis sécuritaire de la RDC

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003, le troisième est l'Acte d'engagement de Dar-es-Salaam signé par les autres chefs des groupes armés non-signataires de l'Accord de Pretoria. En dehors des tensions issues de la guerre froide à connotation ethno idéologique, toutes les crises qu’a connues la RDC ont un caractère ethnique relançant ainsi la question sur l'ethnicité et sécurité des frontières.

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Il faut reconnaître que le facteur qui pèse sur la RDC résulte du partage du continent à la conférence de Berlin. En fait, les délimitations coloniales, gage de souveraineté n'ont tenu compte des données géographiques et surtout humaines, négligeant ainsi le substrat même des frontières : la terre et les hommes. En effet, du mouvement de l'indépendance du Katanga, en passant par la rébellion de Pierre MULELE sur la prise de Kisangani (Stanley ville) et les tentatives sécessionnistes du Shaba de 1977 et 1978 jusqu'à la guerre civile de 1998, le constat est presque le même du point de vue des conséquences socio humanitaires à savoir : l'exode des populations, le bombardement intense des positions civiles et militaires occasionnant d'énorme pertes humains, l'existence des charnières humaines, la famine, les épidémies, les règlements de compte à caractère politique et tribal, la xénophobie . Le refuge de mouvement de rébellion chez le voisin immédiat a toujours suscité de l'onde de choc dans le cadre de la contamination des conflits dans la sousrégion. Ce fait à l'origine du problème de sécurité des frontières en RDC, le rendant ainsi complexe à cause des différentes imbrications de divers conflits que connaît ce pays. C'est pour cette raison que l'on observe la présence de plusieurs forces armées à la crise qui secoue la RDC. Présence motivée par une seule raison, à savoir la sécurité de leur frontière avec la RDC. Hormis ses intentions expansionnistes, le point nodal de la présence des forces rwandaises en terre congolaise est l'hébergement par cette dernière des cerveaux du génocide rwandais et des éléments de l'ex-FAR au sein de cette population en fuite. Ce qui pour Kagame contribua à prolonger l'état de guerre audelà des frontières rwandaises. La question des tensions frontalières entre les deux Congo remonte du temps de la guerre froide. Tensions marquées par des incursions de part et d'autre des concernées qui ont très souvent conduit à des incidents diplomatiques d'une part et d'autre part du soutien des mouvements de déstabilisation des institutions politiques de l'un par l'autre. C'est dans cette optique que MOBUTU écrit dans son livre « dignité pour l'Afrique » en page 79 : « personne n'est à l'abri des agressions, le seul remède est d'entretenir des rapports de confiance avec son voisin ». Ces rapports de confiance mutuelle ont permis à Sassou Nguesso et Mobutu de normaliser le bon voisinage entre les deux pays. Ce climat pris fin avec l'arrivée de Laurent D. Kabila, puis de Joseph Kabila à cause d'une part de la présence des ex garde présidentielle de Mobutu au Congo Brazzaville et de l'autre, des relations qu'avait le président Denis S. Nguesso avec Jean Pierre Bemba. Pour des raisons d'ordre idéologique, l'insécurité a toujours régné à la frontière commune entre l'Angola et la RDC au temps de Mobutu. Ce qui se manifeste sur le terrain par l'hébergement et le soutien d'une part du MPLA aux gendarmes Katangais et de Mobutu à l'UNITA d'autre part. La situation qui est à l'origine de l'intervention et d'appui militaire du gouvernement de Luanda aux différents événements qu'a connu la RDC de 1996 à nos jours : la guerre de libération de 1997 et la crise civile d'août 1998. C'est dans le but de mettre fin aux activités de l'UNITA que l'armée angolaise occupe le sud de la RDC en protectorat, mettant ainsi cette dernière à l'abri des attaques des mouvements rebelles.

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D'accord non tenu aux tergiversations de Sun City, c'est un grand pays qui demeure démembré et ouvert, fait nouveau à des impérialistes non plus extérieurs mais africains. II.2. Défis sécuritaires Si la situation sécuritaire s'était améliorée au cours des dernières années, il y avait toujours beaucoup à faire. « L'environnement sécuritaire et la menace qu'il fait peser sur la population civile, demandant d’être observé localement afin de comprendre les menaces, les facteurs explicatifs et les options disponibles pour résoudre les problèmes ». Les défis que nous relevons par zone sont entre autres : la situation du nord-est de la RDC où la première menace à laquelle fait face la population est la présence de l'Armée de libération du Seigneur (LRA). « Je pense que la seule stratégie qui réduira de manière significative ou éliminera la LRA est de se concentrer sur le commandement ; trois chefs sont déjà mis en accusation par la Cour pénale internationale ». la situation « plus complexe » dans les provinces du Nord et Sud Kivu où la menace posée par les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) reste vivace. « Les autorités congolaises continuent activement de chercher des voies pour que les capacités des FDLR soient complètement réduites ». S'agissant des Kivu, le problème de l'intégration incomplète des combattants de milices armées dans l'armée congolaise. le problème de l'exploitation illégale des ressources minérales à l'est de la RDC. Selon nous et en référence à ces différents problèmes, il est encouragé la poursuite du dialogue entre la MONUSCO et les autorités congolaises en vertu de la résolution 1925 de l'ONU, ainsi qu'une coopération essentielle entre la RDC et les pays de la région.

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« Le calendrier électoral ayant été très ambitieux », la sécurité électorale restait une inquiétude de tous les congolais. L’initiative prise d’ailleurs en cours était de former des unités de police congolaise spécialement pour assurer la sécurité pendant les élections. D’autres défis qu’il fallait mentionner seraient les problèmes liés à la prolifération des armes légères. L'importance des efforts continus dans ces activités de stabilisation sont essentiels au succès futurs de la RDC ». Les Préoccupations sécuritaires du Rwanda et de l'Ouganda ainsi que le problème de nationalité des Banyarwanda constituent d’autres enjeux sécuritaires : a. En 1996, le Rwanda et l'Ouganda ont pris une part massive à la coalition militaire qui a porté Laurent-Désiré Kabila au pouvoir. Ils entendaient enrayer sur le territoire congolais la menace sécuritaire présentée par leurs groupes armés hostiles avec lesquels ils reprochaient au régime du président Mobutu de collaborer. Ces groupes armés sont cependant demeurés actifs dans l'Est de la RDC et, comme en 1996, c'est par la menace qu'ils représentent que le Rwanda et l'Ouganda auront justifié leur engagement militaire en RDC à partir de 1998.

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b. La remise en cause de la nationalité des Banyarwanda, Hutu et Tutsi, s'avère également une raison lointaine de la guerre en RDC. Elle a entraîné notamment le Nord-Kivu dans plusieurs guerres interethniques, dont celle qui avait éclaté le 20 mars 1993 dans le territoire de Walikale (Ntoto) et qui s'est étendu dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. Il semble que la guerre du 2 août 1998, en même temps qu'elle fait suite à celle de l'AFDL de 1996, constitue une prolongation de ces guerres interethniques. II. SOLUTIONS AUX DEFIS SECURITAIRES

Il s’agit ici de solutions envisagées par nous, ce que l’on appellerait sous d’autres cieux des contres mesures ou idées originelles (personnelles). Selon nous, l'examen de l'état des lieux de la réforme du secteur de sécurité en RDC met en évidence des progrès accomplis mais aussi des défis à relever. Parmi ces derniers, quatre méritent une attention particulière dans la perspective des élections qui ont eu lieu le 30 juin 2006 et le 28 Novembre 2011.  La nécessité du processus de brassage et de mettre fin aux structures de commandement parallèles. La persistance des groupes et des milices armés en Ituri, dans les deux Kivu et au Katanga, témoigne de l'urgence de disposer de brigades supplémentaires capables de ramener l'ordre dans ces zones. Pour ce faire, le Gouvernement devrait continuer le processus d'intégration et de formation d'une armée nationale unifiée.. En outre, des efforts devront être poursuivis pour contrôler et accroître la confiance entre les anciens belligérants. L'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats. Celle-ci constitue un préalable si l'on veut avoir des forces de sécurité efficaces et disciplinées. Aujourd'hui, un soldat congolais gagne l'équivalent de 60 dollars. D'une façon générale, il y a un manque d'organisation, de gestion, de nourriture, de moyens de transport et d'équipement adéquat, même pour certaines brigades brassées. Certaines désertions dans les centres de brassage sont liées aux conditions précaires qui y règnent. Dès lors, la mobilisation des ressources et surtout la lutte contre la corruption pour améliorer les conditions de travail des forces de sécurité est un défi pour tous

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