Erasmus
Cours : Erasmus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lucas Robertson • 30 Mars 2022 • Cours • 907 Mots (4 Pages) • 420 Vues
Le programme Erasmus (EuRopean Action Scheme for the Mobility of University Students) peut aujourd’hui être considéré comme une réussite européenne. Depuis 1987, il permet à des élèves, des étudiants et des enseignants de partir étudier dans un des 33 pays membres. Ce programme porte le nom du moine humaniste Érasme ; c'est un rétroacronyme. Il pemet tous les ans à des milliers de jeunes de découvrir d'autres pays d'Europe. Dans quelle mesure le programme Erasmus a-t-il réussi à être considéré comme une réussite européenne ?
1 l’histoire d’Erasmus
Les voyages forment la jeunesse… Un proverbe qui se manifestera dans le programme Erasmus que tardivement. Il faudra attendre 1971 pour que les ministres de l’Éducation des 9 pays membres de la Communauté européenne valident le principe d’une coopération dans le domaine de l’éducation. Cinq ans plus tard, ils adoptent un « planning » qui énumère les différentes étapes à suivre pour parvenir à une meilleure connaissance des systèmes éducatifs des pays membres, parmi lesquelles la mise en œuvre de coopérations transnationales entre les établissements d’enseignement supérieur et de mobilités individuelles. Ce sont les « Joint Study Program », ou programmes communs d’études, qui connaissent un véritable succès mais manquent encore d’ambition. À son lancement en 1987, Erasmus ne concernait que 11 pays et s’adressait aux étudiants en priorité et à leurs enseignants. Au fur et à mesure des années, le programme s’est enrichi de nouveaux secteurs et publics, il y a donc plus d’activités. Cette diversification des secteurs s’acoompagne aussi d’une ouverture géographique, le programme s’étend au dela de l’europe, il s’appelle erasmus mundus.
Transition :
En 2014, les cinq programmes sectoriels sont rassemblés en un seul et même programme : Erasmus+, qui est enrichi d’un nouveau secteur, celui du sport.
2 erasmus + aujourd’hui
Erasmus + compte 33 pays participants et 168 pays partenaires issus du monde entier. Il s’adresse aussi à des publics très variés : élèves de la maternelle au lycée, élèves des lycées professionnels, apprentis, demandeurs d’emploi, étudiants, jeunes volontaires, enseignants, formateurs, éducateurs ou encore bénévoles. Son budget est augmenté en conséquence et en cohérence avec la stratégie 2020 de la Commission européenne pour une croissance intelligente, durable et inclusive. Il progresse ainsi de 40 % par rapport à celui du programme précédent pour atteindre plus de 16 milliards d’euros pour la période 2014-2020 : 14,7 milliards d’euros auxquels s’ajoute 1,68 milliard d’euros pour les activités liées à la dimension internationale du programme, c’est à-dire les activités hors Europe. Il doit pouvoir permettre à plus de 4 millions d’Européens d’étudier, de se former, d’acquérir une expérience professionnelle ou de faire du bénévolat à l’étranger. Parmi les 9 millions d’Européens ayant bénéficié d’une mobilité Erasmus + au cours de ces trente dernières années figure plus de 1 million de Français : un chiffre qui reflète le succès rencontré par le programme en France. En effet en 2015 : les étudiants français étaient les plus nombreux à partir en erasmus+.
3 erasmus+ demain
Le programme Erasmus + souhaite plus poursuivre (davantage) son développement. De nombreuses perspectives pour la période 2021-2027 sont envisagées. L’Agence Erasmus + France/Education Formation essaie d’améliorer et de renforcer la coopération intra-européenne (33 pays) comme la coopération avec les pays partenaires (168 pays) afin de répondre aux enjeux sociétaux et éducatifs auxquels l’Europe et ses voisins doivent faire face : lutter contre le chômage des jeunes, mieux intégrer les réfugiés accueillis en Europe, construire une société plus inclusive, améliorer l’attractivité de l’enseignement supérieur. le renforcement de la dimension internationale du programme et son extension au secteur de la formation professionnelle. Jusque-là réservées au secteur de l’enseignement supérieur, les activités hors Europe devraient également être proposées aux apprentis et aux demandeurs d’emploi, en particulier celles développées en partenariat avec les pays du sud de la Méditerranée. Une opportunité pour les jeunes Européens qui souhaitent s’orienter vers les métiers de la mer, de l’agriculture ou encore du tourisme pour lesquels les pays du sud de la Méditerranée ont une véritable expérience.
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