Exercice Pédagogique

ciences naturelles. Ces relations entre historiens et géographes prennent des tours très contemporains que l'on peut illustrer par la création de l'université par exemple. On a jamais créée distinctement un département de géographie et un d'histoire. C'est en 1993 que l'on marie les disciplines. Il peut tout de même y avoir des distinctions particulières. Nous allons suivre ce cours grâce à 'encyclopédie de géographie', des autorités de Bailly: introduction à la géographie, Ferras et Pumain. Nous allons montrer chronologiquement les liens entre l'histoire et la géographie. Essayer de voir les échanges conceptuels, de méthodes au cours de ces 50 dernières années, et voir que l'on va vers une automatisation des sciences. Nous allons regarder de près les endroits où il y a confluence. On insistera aussi sur le domaine de géographie politique.

I- Jusqu'à la fin du XIXème: la géographie comme « soutien» de l'histoire:

Petit à petit se dessine une autonomisation des sciences et institutionnalisation des sciences. Est- ce que il y a science avant l'institutionnalisation d'une science ? Face à ce titre de la 1ère partie on peut se dire que la géographie n'apparait qu'au début et n'est reconnue qu'au début du 19ème. Mais longtemps la géographie n'a été une discipline où la démarche n'était que descriptive et énumérative. On localise les phénomènes on décrit les espaces et énumère. Chaque pays est différent donc, la géographie est faite sous forme de récit, on raconte l'histoire. Illustration de ceci par le texte de Conrad Malte-Brun, 'géographie universelle' 1817. Au milieu du 19ème les choses dans les sociétés bougent, les Européens connaissent et une révolution technique et une révolution démographique, les éléments que l'on peut tirer de la géographie et de l'histoire sont donc importants. On va essayer de développer un commerce important. Dans le domaine de la science géographique on a des explorations continues et des colonisations qui se développent. Le lien avec l'histoire va donc perdurer grâce à l'histoire politique de présentation des nations. Les choses bougent avec l'apparition d'un certain nombre d'universitaires, de scientifiques comme : -Himly qui est pendant longtemps celui qui va personnaliser la géographie; de 1862

à 1878 il est le titulaire d'une université de Paris – Longnon qui enseigne la géographie historique de la France d'une part à l'école de la haute pratique des études puis dans le collège de France. Il s'identifie comme étant géographe. A l'école normale suppérieur se succèdent deux personnes: – Dessjardins professeur de géographie à L'ENS et en 1877 laisse sa place à: – Vidal De La Blache véritable créateur de la géographie par rapport à l'histoire. On a donc des gens qui quittent le giron de la géographie pour la personnaliser, ce qui va mener à la création d'une première école nationale de géographie.

II-La géographie s'affranchit de son assujettissement à l'histoire.

Cet affranchissement vis à vis de l'histoire se fait par : – l'adoption de méthodes propres; elles peuvent se lire dans l'œuvre de Vidal, où il fait un travail d'archives. Il va sortir du cabinet d'explorateur dans les bibliothèques pour aller sur le terrain pour observer les paysages. Cela va passer dans un premier temps par l'adoption de méthodes propres, partant toujours du principe que ce sont des ajouts à des méthodes que l'on a déjà. Cet affranchissement se fait aussi particulières – L'adoption de problématiques propres: l'ouverture importante qu'il va faire vers les sciences naturelles. Efforts de connaissance, de classification, de tris. Petit à petit il va vers la géographie humaine. Vidal va mettre au centre de sa réflexion ce que l'on appelle le déterminisme qui est l'idée d'essayer de peser l'influence du milieu géographique sur le déroulement de l'histoire en essayant de faire des liens entre les caractéristique de ce milieu géographique et l'organisation des communications, l'économie politique... Cela va mener à se poser diverses questions. Qu'est ce que le milieu rend possible à l'homme en fonction de ce qu'il a dans