La Crise De 2007
Compte Rendu : La Crise De 2007. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresur les subprimes. Les ménages endettés font ainsi face à une forte augmentation des mensualités. Incapables de rembourser leur prêt, ils sont expulsés de leur maison. Entre 2005 et 2007 le nombre d’expulsions annuelles passe ainsi de 800 000 à 2 400 000. La mise en vente simultanée d’autant de logements provoque un effondrement des prix. Les banques sont alors en mauvaise posture.
Pour pouvoir se refinancer les banques avaient jusque là eu recours à la titrisation, i.e., à la création de « packages » financiers contenant des titres en tout genre et notamment des titres de créance. Ces « packages » furent ensuite classés par risque, le taux d’intérêt généré augmentant proportionnellement avec le niveau de risque. Il était alors encore possible d’analyser le contenu de ces packages ; jusqu’à ce que des packages de packages soient créés, puis des packages de packages de packages, et ainsi de suite.
Le système était alors devenu tellement opaque que seuls les traders étaient à même d’identifier le niveau de risque des titres qu’ils échangeaient.
Au moment où le marché de l’immobilier s’effondre, les packages mis sur le marché par les banques deviennent invendables. Leurs actifs fondent. Obligées de se refinancer, les banques font alors appel aux prêts interbancaires dont le taux augmente fortement face à la demande. Les banques empruntent ainsi à des taux supérieurs à ceux des crédits qu’elles avaient accordés.
Constatant la situation délicate de leurs banques, les épargnants commencent à se ruer pour récupérer leurs économies. Afin d’éviter un krach des principales banques américaines, l’Etat est contraint d’intervenir et de se porter garant des dépôts bancaires. Une centaine d’établissements font malgré tout faillite, dont Lehman Brothers (59 milliards de chiffre d’affaire en 2008).
La crise n’est pas seulement américaine et touche toutes les places financières. Entre février 2008 et février 2009 la bourse de New-York perd ainsi 40% de sa capitalisation, Londres 58%, Tokyo 38%.
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