La Crise de la dette de 2008, comparée à la crise de surproduction de la crise de 1929
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a) 1907: une crise bancaire
B) 1973: choc pétrolier
III) Des différences importantes entre les 2 crises.
A) Contextes et origines: des différences indéniables.
B) La différence de réactivité des gouvernements et des banques centrales.
IV) Crises similaires sur fond d'un caractère globale et d'une remise en cause de le forme institutionnelle et idéologique
A) Des crises multidimensionnelles.
B) Remise en cause de la forme institutionnelle dominante, interventionnisme, et idéologique.
V) Conclusion.
VI) sources (formulation à changer)
VII) ANNEXES
I) Remerciements
De tels travaux, ne peuvent aboutir seuls, mais font appel à la connaissance, la pertinence, l’écoute, d’une multitude de personnes d’un point de vue théorique, et méthodologique.
Sur le plan théorique et méthodologique nous souhaitons, remercier vivement Mme ZGA et Mr CAVALIER qui nous ont aidés et guider sur le sujet.
D’un point de vue étude, plusieurs entreprises ont été sollicitées pour faire partager leurs vécus, leurs expériences ainsi que les forces et les faiblesses de cette société.
Pour préserver la confidentialité et l’image de l’entreprise, nous ne pourrons révéler ni les noms, ni les entreprises.
Merci donc aux personnes qui ont eu la gentillesse de consacrer du temps et de la réflexion pour notre sujet
II) Deux crises parmi d'autres
Avec l'avènement de l'âge industriel qui débute en Angleterre au milieu du 18ème siècle, le niveau de vie des ménages a fortement augmente pendant plus de deux siècles. Mais cette période fut entrecoupée par de nombreuses crises qui ont transformé le système politique, économique et social: ces crises ont été mise en évidence par les cycles Kondratieff et actualisées par Schumpeter :
-Un cycle de Kondratiev est un cycle économique de l'ordre de 40 à 60 ans aussi appelé cycle de longue durée. Mis en évidence dès 1926 par l'économiste Nikolaï Kondratiev dans son ouvrage Les vagues longues de la conjoncture, il présente deux phases distinctes : une phase ascendante (phase A) et une phase descendante (phase B).
-Selon Kondratiev, la phase ascendante s’accompagne progressivement d’un excès d’investissement réalisé par les entreprises pour faire face à la concurrence, ce qui provoque une hausse des prix, les industriels ré-percutant leurs coûts de production sur les produits, et des taux d'inté-rêt qui augmentent face à la forte demande de monnaie. Il s'ensuit donc un déclin de l’activité économique durant laquelle les prix baissent, dû à excès d'offre et à une baisse de la demande, ainsi que les taux d'intérêts, la baisse de la consommation et des investissements entraîne une baisse de la demande de monnaie, ce qui permet une purge du système et prépare le terrain pour une nouvelle phase de croissance.
-Pour chacun des cycles, il identifie 3 phases :
• Période d’expansion (20ans) = Phase A pour Simiand
• Le plateau ou récession primaire (10ans)
• Période de dépression (20ans) = Phase B
Selon lui, les mouvements de l’économie ont 3 caractéristiques : Ils af-fectent l’ensemble des activités économiques, ils affectent tous les pays et l’indicateur pour identifier ces mouvements est le prix. (Phase A = Augmentation des prix, Phase B = Période de déflation).
Dans ses travaux, il voit 3 cycles longs :
• 1er CYCLE : 1790-1849 : Phase A dure jusque 1814, Phase B 1814-1849
• 2ème CYCLE : 1849-1896 : Phase A dure jusque 1873 = augmenta-tion de la production et faibles taux d’intérêts.Phase B 1873-1896 = Grande Dépression (déflation et dépression)
• 3ème CYCLE : 1896-... : Phase A dure jusque 1920 Phase B 1920-1945
Il ne voit pas la fin du cycle du fait de sa déportation en camp de travaux forcés.
Peu satisfait par cette explication, Joseph Schumpeter propose une autre théorie pour expliquer l'alternance des phases A et B. Il relie les fluctuations de l'économie à l’apparition d’innovations majeures qui surviennent par « grappes » donc au progrès technique. Ainsi, selon lui, la phase A correspond à la période de diffusion et d'amortissement des nouvelles innovations. Durant cette période, la demande de biens est forte, ce qui permet une augmentation générale de la production et as-sure donc la croissance économique. Peu à peu, lorsque les agents éco-nomiques sont équipés en nouveaux produits, la demande baisse, alors que la concurrence entre les entreprises est de plus en plus rude. On parvient alors au point de retournement du cycle. La phase B corres-pond à l’élimination des stocks, à la fermeture des entreprises et des filières les moins rentables ce que Schumpeter appelle le phénomène de « destruction créatrice » et à la préparation d’une nouvelle vague d’innovations.
A) La Panique bancaire américaine de 1907
Aussi nommée Panique des banquiers, est une crise financière qui eut lieu aux États-Unis lorsque le marché boursier s'effondra brusquement, perdant près de 50% de la valeur maximale atteinte l'année précédente. Cette panique se produisit au milieu d'une période de récession, marquée par d'innombrables retraits de fonds des banques et d'investissements. La panique de 1907 se propagea à tout le pays, de nombreuses banques et entreprises étant acculées à la faillite. Parmi les premières causes de la crise, on peut citer le retrait de liquidités des banques de New York, la perte de confiance des dépositaires et l'absence d'un fond de garantie des dépôts
La crise éclata en octobre après une tentative ratée de corner ( En finance un corner (du verbe anglais to corner, «acculer dans un coin», c'est-à-dire «coincer») est une manipulation de marché, organisée pour leur profit économique par un ou plusieurs intervenants agissant de concert, et dont le but est d'amener les vendeurs à découvert à liquider leurs positions en catastrophe et à n'importe quel prix.
Le corner est aujourd'hui considéré dans la plupart des législations comme un abus de marché, un délit passible de sanctions), sur les actions de la compagnie United Copper.
Les banques qui avaient prêté de l'argent pour réaliser le corner furent victimes de retraits massifs, qui se propagèrent aux établissements affiliés, causant en l'espace d'une semaine la chute de la société financière Knickerbocker Trust Company, troisième établissement en importance de ce genre à New York.
Cette chute causa une vague de paniques parmi les établissements financiers de la ville lorsque les banques régionales commencèrent à retirer des fonds de New York.
La panique gagna bientôt le pays tout entier et les particuliers se ruèrent sur les banques pour retirer leurs dépôts.
La panique se serait accrue si le financier J. P. Morgan ( John Pierpont Morgan, dit J. P. Morgan, (17 avril 1837 – 31 mars1913) est un financier et un banquier américain tout d'abord concentré sur les banques, l'empire de Morgan s'est progressivement étendu à de nombreux autres domaines comme l'électricité, l'acier, le chemin de fer et la navigation.
Gérant un capital colossal, il a souvent été décrit comme un magnat des finances à l'influence redoutable. Il se montre également un grand collectionneur d'œuvre d'art, de livres et de montres.
Son nom est à l'origine de celui de la banque JPMorgan Chase issue de la fusion de la J.P. Morgan & Co. et de la chase manhattan bank)
N’était pas intervenu en engageant ses propres fonds et en persuadant d'autres banquiers de l'imiter pour soutenir le système bancaire américain.
À cette époque, il n'existait pas de banque centrale américaine pour réinjecter des liquidités sur le marché. En novembre, la crise était pratiquement terminée, quand
Elle repartit de plus belle lorsqu'une firme de courtiers fit un emprunt massif gagé sur les actions de la Tennessee Coal, Iron and Railroad Company (TC&I).
Si 1907 a bien été le théâtre d' une panique boursière , celle ci s 'est inscrite dans le cadre d' une tendance baissière amorcée
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