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Le paradoxe d'un féminisme moderne

Thèse : Le paradoxe d'un féminisme moderne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Mai 2019  •  Thèse  •  874 Mots (4 Pages)  •  604 Vues

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Le paradoxe d'un féminisme moderne ;

Ne m'en déplaise, je ne peux prendre un mouvement criblé d'autant de lacunes, de discordances en son sein au sérieux. Leurs intentions sont justes et la cause est noble cependant les méthodes pour parvenir à leur fin sont bien maladroites. À leur égard, nombreux sont mes reproches et assassines sont mes flèches à l'endroit des bourreaux de la langue française qui prônent de bonne foi ce qu'ils nomment "l'écriture inclusive". "Épicène", ce mot ne vous dit donc rien, ne fait écho a aucun souvenir. Heureusement, je ne m'aventurerais pas plus loin sur ce vaste terrain par peur de me perdre dans des élucubrations assommantes et broussailleuses. Le paradoxe en question est une vraie brèche pour le féminisme et une anicroche pour les féministes qui, malgré un travaille éreintant et un effort considérable, ne semblent pas à même de pouvoir stabiliser leurs fondations. La femme est l'Autre, la femme est le vulgaire et ses penchants, la femme n'est qu'un vice, complémentarité de l'homme. Ces assertions empreintes de mépris sont toutes constituantes et fondatrices du mythe de "l'éternel féminin", idéologie infondée mais néanmoins ancrée dans la conscience populaire et les mœurs de bonne famille. La femme doit par conséquent reprendre possession de son destin, s'émanciper, c'est-à-dire, de se désengluer de cette monochrome monotonie aliénante, de cette état immanent dans lequel il semble difficile de se dégager.

Affirmer que ces principes dichotomiques fallacieux sont erronés n'est-il pas un truisme? Je pose la question, car sait-on jamais

Peu importe, la femme doit devenir sujet, elle ne peut rester encore longtemps l'inessentiel face à l'essentiel. Comment fera-t-elle donc? Par l'entremise de quota, qu'elle idée saugrenue et bien risible. Voyons, vouloir des quotas, ne serait-ce pas remplacer un individu d'expérience car il n'a pas le sexe qu'arbore la femme, une forme de discrimination "positive"?Oxymore, ma foi, fort répugnant et insensé de surcroît, veuillez me pardonnez. Lorsqu'un vulgaire affirme qu'il faut un nombre équivalent d'hommes et de femmes, c'est-à-dire une parité, dans une commission quelconque, un jury quel qu'il soit, cela suggère qu'on tend à atteindre une certaine forme d''impartialité et par conséquent, qu'il y ait ce besoin d'incorporer une intuition, une vision, un angle qu'un homme ne pourrait simplement percevoir, un résultat e l'ordre du sacré qu'aucun homme ne pourrait atteindre par son entendement et sa raison seule. Autrement dit, une vision peut-être davantage féminine. Comme s'il existait une méthode de réflexion ou un schéma de pensée inhérente à la condition féminine. Ce concept de subjectivité féminine viendrait à l'encontre de l’argumentaire du féministe moderne. Les quotas sont pour moi une ineptie en tout genre mais là n'est pas l'origine du dit paradoxe.

La femme et le mouvement féministe tente depuis

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