Les Croix De Bois De Dorgeles
Rapports de Stage : Les Croix De Bois De Dorgeles. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresération en r et en f l5, en t l6)
verbes qui traduisent la violence« crèvent » l 10+ « crève la nuit » l 30 ; « éclatent » l12« piochent » « vomir » l 31 + « vomissent » l36 l 38 « cognent » l 41 « criblent » l45 « assassine » l47
une attaque qui est une boucherie « un homme se tord … comme un ver qu'on a coupé d'un coup de bêche » l21 « hachant les soldats » l 38 « écrasant » l 39+ couleur rouge l 9 « fusées rouges », « haie rouge l 31
images frappantes « haie rouge » l 31 ; « haie de fer » l 32
champ lexical de la destruction (« fauchant les ruines » l 13 = détruire ce qui l'est déjà)« défonçant » l23 « broyées » « chapelle ruinée» l9
amplification de la bataille« lancées de partout » l 12 « tout tire » l 6 « Nos obus et les leurs se joignent » l 42 jusqu'au déchaînement final avec dimension cosmique de la violence (l 46 « tout saute, c'est un volcan qui éclate . La nuit en éruption va nous écraser tous »; gradation l45 )
C. L'enfermement
image du trou l 3 et 8 ; les hommes se terrent l 15 « aplatis »
l'espace est réduit à : l15 à 18 : « de l'autre côté du mur » et « Par dessus le parapet »
image de l'enfermement « haie » l 31 et 32; « cerne » l 44
ils se trouvent dans un cimetière : la mort est omniprésente: tout se passe comme si les combattants étaient déjà morts et se trouvaient dans leur tombe
il est question d'ombres et de fantômes l 8, l11, 19
II La vision apocalyptique de la fin de l'humanité
A. La désumanisation des combattants
emploi des indéfinis et des pluriels : « un homme » l 8, « d'autres » l 8, « des hommes » l 15, « un homme » l 21 « quelqu'un » l 40
emploi fréquent du pronom indéfini « on » l6, l11, , l26, l27 + pronom démonstratif « cela » l 29 « cela geint, cela se trâine »
réduit à des ombres anonymes l 8, l11, 19
leur souffrance aussi est anonyme: synecdoques « des cris, des plaintes » l 28
animalisation : comparaison « comme un ver » l 21, « galopent » l 11 « traquées » l37
pétrification des hommes « comme un homme de pierre » l30
aucun sentiment d'humanité : l 40, simple description des faits sans évocation de sentiment tout au long du texte
B. Le sentiment d'absurdité
champ lexical de la folie l5, l33 et 40
renversement des valeurs : les hommes se font massacrer dans une boucherie effroyable et les armes offrent une certaine esthétique « s'épanouissent » l 19 , « empanaché » l 33
ironie cruelle « comme à la lueur d'un phare » l 11 : évocation de ce qui sert à se repérer alors qu'ici cette lumière est là pour tuer
dimension fantastique : morts qui semblent tirer l 17( commenter l'ambiguité de la phrase)
les soldats ne voient pas leur ennemi : tirent sur la nuit l 17-18 « ils tuent de la nuit »
tirent au hasard l 15 à 18
C. Un univers apocalyptique qui semble annoncer la fin de l'humanité
univers froid où les armes sont en nombre (nombreux pluriels) semblent seules êtres dotées de vie et tentent d'exterminer les hommes
nombreuses personnifications l 5 » le cimetière »
surtout personnification des armes qui semblent agir seules : l 12 avec le participe passé « lancées »: lancées par des hommes mais l'être humain n'est plus « sujet » de ses actes , disparaît des actions, l13 comparaison « comme un serpent », l22 avec le verbe « crier », l 23 l36, l38
univers déshumanisé sans dieu
absence de Dieu : « devant le saint impassible » l 38, chapelle en ruinesentiment d'apocalypse dans l'amplification cosmique de la bataille l 46
les morts qui semblent se relever « tous les morts se sont dressés » l 17 (conforme aux textes bibliques sur l'Apocalypse)
sentiment d'apocalypse avec le jour qui semble naître en pleine nuit l10 : les lois de la nature ne sont plus respectées (conforme aux textes bibliques sur l'Apocalypse)
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