Les Démocraties Occidentales De 1750 à 1945 : L'Avènement Des Régimes Totalitaires : Hannah Arendt (1906-1975)
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Le totalitarisme, en l’utilisation des moyens et formes de domination diffère des autres formes d’oppressions politiques telles que la dictature, la tyrannie et le despotisme. Ou peut-être bien, le totalitarisme englobe toutes formes de domination et d’oppression politique.
Le projet et objectif politique du totalitarisme est bien plus grand que n’importe quel autre régime d’oppression politique. Son objectif est la domination du monde, et non pas en employant la méthode classique du parti unique, qui met main sur le pouvoir et dirige tout les unités du pays, mais à la place de celui-ci, il utilise le mouvement de masse. Lorsque le totalitarisme accède au pouvoir, toutes les définition des termes tels que le justice, la morale et même la tradition sont modifié, afin que leurs définition soit plus apte avec sa politique et son objectif.
Le totalitarisme ne reflète en sa politique lorsqu’il est en pourvoir aucune faiblesse ou difficulté, mais cela ne peut paraître qu’une fois est devenu chose du passé, et que son masque derrière quoi il se cachait dévêlera son vrai visage.
Alors, pour démontrer et expliciter les formes et spécificités du régime totalitaire, H. Arendt commence par poser une série de question sur l’historique, le fondement et la nature du totalitarisme.
Certes le régime totalitaire est une nouveauté du 20ème siècle sans précédent, sauf qu’il est fondé à partir de plusieurs expériences humaines et intègres dans sa politique plusieurs concept déjà utilisé auparavant. Il tire sa légitimité et la légalité du fait qu’il vient pour instaurer le règne de la justice sur terre à partir de sa mise-en-œuvre de la loi naturelle et son imposition à la place de la loi positive, car cette dernière selon lui n’a pas effectué et accompli le but de sa constitution. Elle applique cette loi naturelle au genre humain sans s’inquiéter à leur conduite. Le régime totalitaire voit en l’homme l’ultime outil pour accomplir sa mission et objectif divin. Et donc, elle transformera le genre humain en un fidèle exécutant de ses ordres et soumit à la loi naturelle qu’elle entreprend et impose. Pour le régime, chaque individu qui n’exécute pas ces ordres et n’applique pas ces lois est vue comme un ennemi, et doit être exterminé par toutes formes de violences. Seul différence qu’on trouve entre la définition de l’ennemi selon C. Schmitt et la définition que nuance H. Arendt est que l’ennemi du totalitarisme est tous ceux qui se présentent à l’opposition de sa démarche. Qu’ils soient un étranger ou même membre de la société, tous ceux qui présentent obstacle sont des ennemis de la politique totalitaire. Le système totalitaire tire sa légitimité du fait qu’il est venu régner la justice sur terre, et donc pour appliquer la loi naturelle pour que « le genre humain devient l’incarnation de la loi. Le totalitarisme se voit donc comme un régime naturel et divin, qui est le dernier espoir d’une quelconque société sur terre, d’où on peut déduire sa dimension universelle.
La politique totalitaire s’appuis et tire une certaine légitimité aussi de sa longévité, du faite que la loi naturelle qu’il entreprend est permanente et éternelle, à l’encontre de la loi positive. Car cette dernière est modifiable et changeable selon les circonstances, et c’est ce qu’il fait qu’elle n’accompli pas l’objectif de sa constitution.
Enfaite selon H. Arendt, ce qui motive la politique totalitaire est l’ennemi. Pour elle, l’ennemi c’est ce qui permet la durée du système totalitaire, et donc, les totalitaristes vont essayer à tout prix et avec tout les moyens de trouver un ennemi, que se soit un ennemi intérieur ou ennemi étranger. A titre d’exemple on prend la politique nazie : au début, le premier ennemi avéré et déclaré de l’Etat nazis était les juifs, vifs citoyens de l’Etat allemand. Comme justification, les juifs qui présentaient une menace de l’unité du peuple, et c’était eux la cause derrière la séparation, démantèlement et les chutes successive des allemands. Ensuite, après la déclaration de tout les ennemis intérieurs (juifs, homosexuelles, communistes et tous les opposants du pouvoir), les nazis ont commencé à pourchasser et attaquer les ennemi « publiques ».
« La terreur est l’essence du régime totalitaire ». la terreur dans la politique totalitaire est un des moyens les plus utilisé pour sa domination. Son usage est très important dans la stabilisation de la société et aussi son unification. La terreur est légitime lorsque quelqu’un se présente comme obstacle de la progression dans la démarche totalitaire. Chaque obstacle doit être éliminé, et aucune sympathie ne peut-être toléré avec celui qui se présente comme ennemi de l’objectif divin. La terreur est donc l’ultime outil de domination, et le sacrifice des parties peut paraître nécessaire parfois au profit de l’espèce et du « tout ». Cette terreur tire sa légitimité aussi de l’ « objectif divin », celui de l’ère éternelle de la politique totalitaire, car elle ne s’arrête pas lors du renouveau du corps politique, mais s’applique sur toutes ces générations.
Et quand cette terreur devient le mot de justice dans la politique totalitaire, elle est totale et indépendante dans le jugement de toute opposition et devant tout obstacle. Alors quand elle atteint son objectif de la stabilité et la fiabilité des exécutants qui ne pourront s’opposer au système totalitaire, son règne devient souverain. Elle brise tout les barrières de communication entre les hommes, et les rendent comme un corps uni et indépendant de toutes formes de pluralités, qui connaissent le même objectif : exécution et extermination de ces alliées. L’isolement, une sorte même de pré-totalitarisme, ou la terreur trouve son grand champ et terrain d’activité. Quand les hommes sont isolé et séparé, ils sont sans pouvoir, impuissant qui seront donc dirigé par la terreur et ôté de toute moralité et faculté de pensé. « Penser », c’est peut-être l’ultime ennemi intérieur du totalitarisme. Il n’accepte et n’attend que l’exécution de ces
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