Les Enjeux De La Globalisation De Safran
Documents Gratuits : Les Enjeux De La Globalisation De Safran. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresis dans une seconde partie, nous présentons le travail d'étude et de recherche que nous avons effectué, en répondant aux questions précédemment cité. Et pour terminer nous porterons ce projet a son terme en statuant a travers notre conclusion.
I)
Présentation de SAFRAN
SAFRAN en bref
Le groupe Safran est un équipementier international de haute technologie, leader en aéronautique, défense et sécurité. Présent sur tous les continents.
La dimension internationale du Groupe lui permet de bâtir des relations industrielles et commerciales avec les plus grands maîtres d’œuvre et opérateurs mondiaux, tout en offrant des services de proximité réactifs. Composé de nombreuses sociétés, le groupe Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés.
Les trois secteurs d’activités sont :
* Motoriste et équipementier aéronautique
Le groupe Safran développe, produit et commercialise des moteurs et des sous-ensembles propulsifs pour avions et hélicoptères, civils et militaires, missiles balistiques et lanceurs spatiaux et satellites. Il fournit également une large gamme d’équipements et de sous-systèmes destinés aux avions et aux hélicoptères, civils et militaires.
* Electronicien de défense
Présent sur les marchés de l’optronique, de l’inertiel, de l’électronique et des logiciels critiques, Safran propose aux Forces armées une offre complète de systèmes optroniques et de navigation et d’équipements d’optiques destinés à des applications aéronautiques, marines et terrestres.
* Acteur global de la sécurité
Le groupe Safran propose des solutions de pointe pour répondre aux nouveaux besoins de sécurité des citoyens, des entreprises et des Etats à partir de technologies multi biométriques, des cartes à puce ou des documents d’identité ou de voyage sécurisés.
Chiffres clés
Chiffres de 2010 :
Chiffre d’affaires : 10 760 millions d’euros
Résultat opérationnel : 878 millions d’euros*
Résultat net - part du Groupe : 508 millions d’euros
Figure 1 : Chiffres d'affaire par activité
Figure 2 : Effectifs par activité et par zone géographique
Figure 3 : Effectifs par activité et par zone géographique
II) La mondialisation ouvre la voie à de vastes perspectives de développement et soulève également de violentes oppositions.
La mondialisation (ou globalization pour les anglo-saxons) est le processus d'ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. La mondialisation est favorisée par l'interdépendance entre les hommes, la déréglementation, la libéralisation des échanges, la délocalisation de l'activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transport, de télécommunication...
Les entreprises multinationales déterminent leurs choix stratégiques (localisation, approvisionnements, financement, circuits de commercialisation, recrutements, débouchés, investissements...) à l'échelle mondiale, en comparant les avantages et inconvénients que leur procurent les différentes solutions nationales possibles.
Le terme de "mondialisation" est surtout utilisé dans le domaine économique, mais celle-ci touche à toutes les activités humaines : industrie, services, commerce, politique, social... Elle concerne aussi la communication et les échanges entre tous les individus de la Terre devenue "village planétaire" et entre les différentes cultures.
Il devient alors très difficile de fonctionner dans un marché uniquement national.
Au cours des premières décennies qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, les autorités reconnaissaient explicitement la nécessité de corriger les inégalités du système économique international. Les engagements contractés en matière d'aide officielle au développement et de traitement préférentiel pour les pays en développement dans le domaine commercial sont quelques-uns des résultats partiels, bien que relativement frustrants, de ces tentatives d’instaurer un "nouvel ordre économique international". Cette vision des choses s'est considérablement affaiblie au cours des dernières décennies et a été finalement remplacée par une nouvelle image selon lequel l'objectif fondamental de la restructuration de l'économie internationale réglementaire, de façon à permettre le libre fonctionnement des forces du marché. Néanmoins, lorsqu’il n’existe pas d'authentique égalité des chances, ce nivellement peut conduire à des plus grandes inégalités. L'existence patente de ces plus grandes inégalités au cours des cinquante dernières années, et en particulier durant le dernier quart du XXe siècle, dans la prolongation de tendances plus anciennes, démontre que ces approches n'ont pas obtenu les résultats escomptés.
Pour accéder aux nouvelles technologies, tout comme dans le domaine commercial, la mondialisation des marchés offre aux entreprises en développement de nombreuses possibilités pour s'intégrer à l'économie mondiale. On peut affirmer, à cet égard, que la croissance soutenue du commerce international et la consolidation des normes multilatérales et des mécanismes de règlement des différends, dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), constituent des éléments favorables. Un autre facteur positif est le régionalisme, conçu positivement selon la perspective proposée par la CEPALC, c'est-à-dire comme un régionalisme ouvert (CEPALC, 1994).
Cependant, les processus favorables se heurtent à l'ouverture incomplète des économies développées, résultant des pratiques protectionnistes qui continuent de prévaloir dans le monde, ainsi que de l’offre excédentaire de certains biens dans les échanges internationaux, en particulier des matières premières. Les pays en développement sont également confrontés à l'obligation d'adapter leurs politiques aux mécanismes institutionnels exigés par l'OMC, tâche qui ne s'est pas révélée facile et qui pourrait même avoir une incidence trop restrictive. Le développement financier foudroyant à l'échelle mondiale a créé des opportunités de financement et de couverture des risques financiers, mais a également mis en évidence les graves problèmes qui résultent de l’inégalité entre les forces dynamiques du marché et la faiblesse des cadres institutionnels censés les réglementer. La coexistence entre la mondialisation financière et des politiques macro-économiques nationales qui continuent d'être formulées en fonction d'intérêts et de contextes intérieurs n'est pas sans causer de tensions au sein des pays en développement. Leurs gouvernements sont victimes de l'incertitude générée par les politiques macro-économiques adoptées par les pays développés, qui n'internalisent pas suffisamment les effets causés dans le reste du monde et ne possèdent pas les mécanismes de coordination voulus pour en garantir la cohérence à l'échelon mondial. À cette situation viennent s'ajouter les problèmes propres aux marchés financiers et, en particulier la volatilité. Ces phénomènes sont associés à l'incapacité du marché de faire la distinction entre différents groupes d’emprunteurs, ce qui produit un effet de contagion au niveau du comportement du marché financier, aussi bien durant les périodes d'essor que durant les crises. Les pays en développement sont donc confrontés à une mondialisation dangereuse de la volatilité financière qui peut avoir une incidence négative en termes de croissance économique et d'équité. L’instabilité financière est la manifestation la plus évidente, bien qu'elle ne soit pas la seule, de l'inégalité progressive entre le dynamisme des marchés et le manque de gouvernabilité économique adéquate.
D'autres manifestations de ce phénomène sont la forte concentration économique observée dans le monde entier et les multiples tensions associées à la répartition provoquées par le processus de mondialisation, entre un pays et un autre et au sein d'un même pays. Cette situation se traduit notamment par de fortes exigences en matière d'éducation et de savoir imposées par la technologie et les marchés d'ordre mondial, qui menacent de laisser en marge du processus tous ceux qui ne sont pas suffisamment préparés, et de concentrer encore davantage la disponibilité de ces technologies et le développement des nouveaux savoirs aux mains de quelques pays, groupes sociaux et entreprises. Ce processus fait partie des menaces nouvelles et anciennes qui pèsent sur la sécurité économique et sociale de la population, confrontée à un affaiblissement des systèmes de protection,
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