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Les Jeux Vidéos Et La Violence Juvénile

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ll of Duty, qui est le jeu de guerre le plus connu et le plus joué à l’heure actuelle; le jeu est classé PEGI 18, mais des études ont démontré que la moyenne d’âge des joueurs se situe autour de 14-15 ans, donc en dessous de l’âge requis. De ce fait, la violence chez les jeunes et adolescents ne peut qu’accroître, sachant le niveau de maturité de ceux-ci.

La violence des jeux vidéo tient beaucoup au fait qu’avec l'avancement des technologies, ce n'est plus réservé qu'aux jeunes. Beaucoup d’adultes jouent régulièrement, ce qui expliquerait partiellement l'arrivée de jeux destinés à un public plus mature et comprenant souvent des scènes de violence assez explicites. Les développeurs de jeux violents n'épargnent aucun détails aux joueurs; du sang qui gicle, des bruits d'os qui se fracassent et des cris de souffrance atroces sont des exemples qu'on retrouve dans la plupart des jeux de guerre ou de combat. En plus, il s'agit souvent d'une violence gratuite; certains jeux n'ont réellement pas d'autre but que de détruire ou de tuer l’adversaire avec armes à feu, armes blanches, explosifs ou encore à coups de poing. Le meilleur exemple connu reste d’ailleurs GTA (Grand Theft Auto) qui, depuis ses débuts, est titre de polémiques et de plaintes diverses. Le but du jeu, en outre, est de faire ce que bon nous semble; tuer des passants ou des policiers, voler des véhicules, écraser les piétons, frapper des innocents au moyen d’armes banales ou pour le moins insolites. Le joueur fait libre court à ses fantasmes les plus extravagants, avec une liberté totale sur le jeu, la possibilité de recommencer indéfiniment et avec une certaine banalisation de la violence, qui peut désensibiliser les joueurs de celle-ci.

Jouer à des jeux vidéos violents permet dans le meilleur des cas de mieux intégrer les positions ou les fantasmes violents que l’on peut avoir. Ils permettent également, pour certains, d’expulser des pensées de violence ou des sentiments agressifs. Même si certains jeux peuvent paraître violents, ils restent avant tout un divertissement qui permet de s’évader et c’est même un bon moyen de défoulement. Enfin, aucune étude ne peut réellement prouver que les jeux incitants à la violence est un facteur de l’augmentation de la violence juvénile. Pour conclure, l’accroissement de la violence juvénile à cause des jeux vidéos dépendrait majoritairement des parents, achetant à leurs enfants des jeux inappropriés à leur âges, mais aussi à l’aptitude des joueurs à être agressifs et à leur temps de jeu passé. En même temps, en y réfléchissant bien, si toutes les dizaines, voir centaines de millions de personnes qui jouent à des jeux violents se mettaient à devenir agressifs et violents, le monde se porterait au plus mal…

« Jouer avec la violence, c’est tout autre chose qu’être violent »

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