Les Prisons

lus les prisonniers ne sont pas séparés selon leur délit et ils se retrouvent ainsi mélangés entre délinquant sexuels, meurtriers, voleurs ... Cela favorise aussi la violence entre prisonniers mais aussi au près des gardiens de prisons soit 739 agressions contre le personnel et 509 entre prisonniers. Aucune mesure n’a encore était prise à ce sujet mais le problème viendrait d’un manque d’efficacité dans le programme de réinsertion selon la garde des Sceaux. En attendant ont peut compter 5 025 tentatives de suicides et 115 suicides en milieu carcéral qui témoignent du problème des prisons qui en réalité peuvent rendre les prisonniers plus violents à leur sortie de prison.

II- La réinsertion.

En 1945 la réforme Amor demande aux prisons d’assurer la réinsertion des condamnés, « de tendre principalement à son instruction générale et professionnelle ». Les prisons offrent donc des formations professionnelle principalement pour des métiers du bâtiment et du service mais aussi des formations générales pour les détenus illettrés ou n’ayant pas un niveau scolaire très élevé. Une convention a aussi était crée entre Pôle emploi et le ministère de la justice et des libertés depuis le mois de Juillet afin de permettre aux détenus d’avoir un accompagnement personnalisé pour prévoir la recherche d’un emploi. Mais à la sortie d’une prison beaucoup de procédures sont nécessaires pour obtenir des documents indispensables comme une carte d’identité, couverture maladie, compte bancaire ou autres et enfin rechercher un emploi et surtout un logement. Des associations ont ainsi étaient crées pour aider les anciens détenus à retrouver un niveau de vie normal, comme ANPE, CAF ou la SPIP. Pourtant 30% des anciens détenus se retrouvent à leur sortie sans emploi et sans abri et 1/5 suivra le programme de réinsertion professionnelle de l’ANPE. Il faut dire que la plupart des employeurs n’engagent pas d’anciens détenus du fait qu’ils sont souvent déjà âgés (après une longue condamnation) ou simplement par appréhension. On constate aussi que la moitié des anciens détenus seront des récidivistes.

Conclusion :

Depuis les premières prisons en 1788, les conditions de détentions ont beaucoup évoluées respectant de plus en plus les droits des détenus, créant de nouveaux établissement plus adaptés et en essayant de ne plus simplement punir mais aussi de les aider à reprendre un nouveau départ pour empêcher la récidive. L’Etat a ainsi mis en place plusieurs programmes, aides et association visant à transformer la prison en un lieu d’apprentissage et de réinsertion et non en un lieu pouvant pousser les petits délinquants à plus de violences due à la vie carcérale. Pourtant les mesures prises ne sont pas efficaces ou tout simplement pas mises en place ; les conditions d’incarcérations sont dures et provoquent chez beaucoup des dépressions ou des dépendances aux drogues qui arrivent à circuler dans les prisons. Nous pouvons ainsi voir que les établissements pénitentiaires français ont encore beaucoup de changements à faire pour réussir la réinsertion dans la société des détenus et ainsi lutter contre le récidivisme.

Sources :

Site du ministère de la justice : Chiffres clés, réinsertion des détenus

Le Monde articles : chiffres clés de la crise des prisons, augmentation des violences en prisons 2009

Wikipédia : prison, prison en France, réinsertion après une peine de prison.

http://prisons.free.fr