Les Statistiques De La Création D'entreprise Entre 2000 Et 2010

sance regroupant la majorité des secteurs. Cette tendance signifie que le Maroc dispose aujourd’hui d’un appareil productif suffisamment diversifié, dont certaines branches s’autonomisent de plus en plus par rapport à l’aléa climatique.

Le PIB hors agricole ne s’est accru en 2002 que 2.8% à cause :

-du fléchissement de l’activité des travaux publics. - De la baisse relative de l’activité touristique conséquente aux événements du 11 septembre2001. - du ralentissement de la valeur ajoutée de l’administration publique avec la réduction du train de vie de l’Etat. La croissance économique au Maroc est restée volatile malgré l’atténuation dès 1999 des retombés climatiques sur le PIB hors agricole.

Concernant l’environnement international les Etats-Unis, connu une hausse de taux de croissance du PIB entre 2001 et 2004 en passant de 0,9% à 3,5%. Mais depuis l'année 2004, la tendance est à la baisse

En l'an 2000, la reprise économique qui s'était manifestée en 1999, après les ralentissements causés par la crise financière asiatique en 1997 et 1998, s'est encore renforcée. Le PIB mondial devrait progresser de 4,7 pour cent, reflétant une intensification de l'activité économique dans la plupart des régions du monde. Malgré l'augmentation de la croissance économique, les taux d'inflation n'ont progressé que très légèrement en réponse à l'augmentation des prix de l'énergie. La croissance du volume des échanges mondiaux, qui avait ralenti à 4,3 pour cent en 1998, pour passer à 5,1 pour cent en 1999, devrait se situer aux alentours de 10 pour cent en l'an 2000. La forte augmentation des prix du pétrole a eu une incidence sur les résultats économiques dans le monde entier, même si le choc a été assez bien absorbé aux niveaux mondial et régional. Toutefois, les pays importateurs nets de pétrole ont vu fortement augmenter leurs factures d'importation et les plus pauvres d'entre eux sont contraints à réduire les autres importations, la consommation intérieure et les investissements.

Conjoncture 2005-2007 :

La conjoncture nationale aurait été marquée, pendant la période 2005-2006, par une amélioration des échanges extérieurs, un raffermissement de l’offre d’emplois et une hausse des prix de détail à la consommation. Les informations collectées jusqu’au mois de novembre confirment, ainsi, les prévisions annoncées auparavant. La croissance économique aurait atteint 7,4% au second semestre 2006.

L’environnement international est resté favorable en 2006, avec le rebondissement du commerce mondial. La zone euro, principal partenaire commercial du Maroc, a bénéficié d’un dynamisme de la demande intérieure. Parallèlement, les prix du pétrole ont reflué depuis le mois d’août 2006, entraînant dans leur sillage un léger repli des prix à la pompe, ce qui a soutenu, quelque peu, le pouvoir d’achat des ménages et améliorer la situation financière des entreprises. En revanche, les coûts de production industriels ont poursuivi leur progression, sous l’impulsion du renchérissement, pour la cinquième année consécutive, des cours des métaux. Par ailleurs, la conjoncture au niveau national a été marquée par une amélioration des échanges extérieurs, un raffermissement de l’offre d’emplois, une sensible hausse des prix de détail à la consommation et une relance de la croissance économique.

Le dynamisme de l’activité économique repose, en fait, sur une accélération de la demande intérieure et des échanges extérieurs. La consommation des ménages résidents se serait inscrite, en 2006, sur une pente ascendante, en dépit de la hausse de l’indice du coût de la vie de 3,3%, à fin novembre, profitant des gains de pouvoir d’achat induits par l’amélioration des revenus agricoles et la hausse de l’emploi. Le mouvement croissant de l’embauche a été favorisé par l’ampleur des investissements en infrastructures et l’afflux d’opérateurs étrangers, ainsi que par les mesures prises dans le cadre des programmes "Insertion" et "Moukawalati". Globalement, le taux de chômage national s’est établi à 10%, au troisième trimestre 2006, en baisse de 0,9 point par rapport à la même période de l’année qui précède. Pour sa part, la demande des non résidents aurait bénéficié de la hausse de 26% des recettes voyages, tandis que l’évolution de la consommation publique aurait été marquée par la baisse de 5,3% des dépenses de fonctionnement. Signalons qu’après la bonne performance réalisée durant l’année 2006, l’activité économique a décéléré, au premier trimestre 2007, consécutivement aux faibles résultats des activités primaires et à un environnement international relativement moins porteur.

Conjoncture 2008-2010

L’environnement économique international s’est sensiblement dégradé en fin d’année 2007, malgré un troisième trimestre dynamique durant lequel la plupart des économies industrialisées, particulièrement celles des Etats-Unis et de la zone euro, se sont nettement redressées.

Le déclenchement de la crise des « subprimes » aux Etats-Unis, en été 2007, et sa transformation en une crise sur les marchés interbancaires et boursiers, ont pesé lourdement sur la croissance économique au quatrième trimestre, puisque celle-ci n’a enregistré qu’un niveau de croissance modeste (0,3% en glissement trimestriel). Dans le même sillage, la zone euro s’est contentée d’une croissance timide (0,5% durant la même période).

Par ailleurs, la vigueur des économies émergentes, celles de la Chine et de l’Inde particulièrement, soutenant la croissance mondiale (4,9% en 2007, contre 5% une année auparavant), n’a cessé d’entretenir des déséquilibres sur les marchés mondiaux (notamment le pétrole, les métaux et les produits alimentaires), qui se sont aggravés en fin d’année. Comme corollaire à cette situation, des poussées inflationnistes commencent à se généraliser (les Etats-Unis ont enregistré une inflation de 4,1% au terme de 2007, après 2,5% en 2006) et certaines balances commerciales en dégradation, contribuent, ainsi, négativement à la croissance de l’activité des pays industrialisés.

Au niveau national, le commerce extérieur a contribué négativement à la croissance. La demande étrangère adressée au Maroc a pâti d’un ralentissement du commerce mondial, surtout à la fin de 2007, enregistrant une décélération au quatrième trimestre (0,3%, contre 2,7% au troisième trimestre). Les exportations, et malgré qu’elles profitent relativement des gains de compétitivité liés à la dépréciation du dirham face à l’euro, n’ont crû que de 8%, à fin novembre, contre 13,1% une année auparavant. Les demi-produits ont largement concouru à ce résultat (près de la moitié), notamment les engrais, qui ont bénéficié de la fermeté des cours sur les marchés mondiaux. Les biens d’équipement, quoiqu’en décélération, ont également tiré vers le haut le niveau global des exportations

. Au premier trimestre 2009, l’activité économique nationale évoluerait dans un contexte empreint d’incertitudes concernant l’ampleur des répercussions de la crise financière internationale et la poursuite du fléchissement des prix des matières premières.

Confirmant la morosité, entamée depuis l’été 2007, l’activité des pays industrialisés continuerait d’être affectée par les prolongements des retombées de la crise économique mondiale, et la contraction de l’activité mondiale fin 2008 et début 2009.

Sur le plan national, et suite à la crise, notre pays a connu un essoufflement de la demande étrangère adressée au Maroc dans la période 2010, La relance de l’activité au niveau mondial s’est poursuivie au premier trimestre 2010. Celle-ci reste cependant atone, fragile et hétérogène.

En effet, les pays émergents, en particulier de l’Asie et de l’Amérique Latine, connaissent un redémarrage vigoureux de l’activité, qui tire le commerce international (+5,4%, en glissement trimestriel). Au sein des pays avancés, le dynamisme de la croissance des Etats-Unis (+0,8%, en variation trimestrielle) et du Japon (+1,2%), porté par la consommation pour les premiers et les exportations pour le second, contraste avec l’évolution molle du PIB de la zone euro (+0,2%). Les pays membres de cette dernière sortent inégalement de la phase de récession.

La demande mondiale adressée au Maroc a continué de s’améliorer au premier trimestre 2010 (+4,3%, en variation trimestrielle), tirant profit du dynamisme, plus important que prévu, du commerce mondial. Ce dernier a été particulièrement vigoureux au mois de mars, tiré par les échanges des pays émergents, Chine en particulier.

I. Les intentions de la création des entreprises

1) Evolution des intentions de création

Pour déterminer le nombre des intentions de création d’entreprise, l’Office Marocain de la Propriété Industriel et Commerciale (OMPIC) se base sur les certificats négatifs délivrés durant une année.

Selon L’OMPIC le certificat négatif est une attestation administrative délivrée par le registre central du commerce tenu par l’OMPIC. Il est obligatoire pour l’inscription au registre de commerce pour les personnes morales ainsi que pour les personnes physiques désireuses de disposer d’une enseigne commerciale (Dénomination, enseigne et sigle s’il